Et voici le déballage officiel de la PS4 par Mr PlayStation himself. Bien qu'assez inutile (comme tous les unboxing), cette vidéo vaut le coup d'oeil rien que pour ces magnifiques gants marron de serial killer
Qui a dit que le public japonais se désintéressait de la prochaine génération ? Certainement pas les visiteurs du Tokyo Game Show, venus en masse pour cette édition 2013. Le CESA, le syndicat des éditeurs japonais qui organise l'événement chaque année, a recensé 270.197 visiteurs sur l'ensemble des quatre jours, un total qui pulvérise le record de l'an passé et ses 223.753 visiteurs (222.668 en 2011).
L'attrait de la PlayStation 4 et des nouveautés destinées au marché local s'est particulièrement ressenti durant le weekend et les deux journées réservées au public, avec respectivement 102.399 visiteurs le samedi, et 115.444 le dimanche ; à titre de comparaison, ils étaient 96.000 puis 77.000 à avoir fait le déplacement l'an passé, dans des allées déjà noires de monde. Forcément satisfait de pareils chiffres de fréquentation, le CESA donne déjà rendez-vous pour le Tokyo Game Show 2014, qui se déroulera l'an prochain du 18 au 21 septembre, toujours dans l'enceinte du Makuhari Messe, en périphérie de Tokyo.
Seuls les imbéciles et les tyrans ne changent pas d'avis
Ne vous méprenez pas : même si la Xbox One n'a pas été accueillie aussi fraîchement aux USA qu'en Europe, comme nous vous l'expliquions ce matin, et si la guerre est loin d'être gagnée pour Sony et sa PS4, Microsoft n'est pas non plus du genre à camper sur ses positions sans réagir.
La Xbox One est en effet en danger. La principale cause de ce danger est le verrouillage des jeux via code unique. Cette problématique entraîne de lourdes conséquences pour la console, sans parler d'un discours complexe, loin d'être clair, et loin d'être convaincant, de la part de Microsoft.
On pourrait prêter le jeu à un seul ami qui serait dans ses contacts depuis 30 jours, et à 10 membres de sa famille, et le connexion serait nécessaire toutes les 24h ou toutes les heures chez un ami et...
Bref. Microsoft s'enterre dans des explications que personne ne comprend tout à fait et dont, surtout, le public se moque. Quelles que soient les explications, quels que soient les motifs, restriction = insatisfaction.
Et l'Europe, la France en particulier, n'a pas été tendre avec la Xbox One. Les critiques pleuvent, les insultes aussi... Ne croyez pas que Microsoft reste sourd à tout cela. Le soir même de la conférence qui s'est tenue à l'E3, tout le staff français de Microsoft a été convoqué et la nuit a été longue : il s'agissait de savoir pourquoi l'accueil était si glacial dans l'hexagone.
Et il semblerait que tous les pays soient passés par la case "Alors, qu'en disent les journalistes, et expliquez-nous ce qui ne va pas ?".
Résultat, devant l'avalanche de critiques sur sa console, Microsoft serait sur le point de changer d'avis. Ou du moins, la rumeur est que le constructeur étudierait une possible volte-face quant à ces fameux codes uniques sur les jeux.
Il faut dire que si la chose était abandonnée, tout rentrerait dans l'ordre : plus besoin de connecter la console toutes les 24 heures pour voir si vous avez revendu un jeu ou non. Plus besoin de restreindre à un ami le don d'un jeu, ou à 10 membres de sa famille la possibilité de l'utiliser... Et enfin, cela porterait un sérieux coup à la PS4.
Maintenant, si Microsoft décidait en effet de faire machine arrière, ils devraient le faire avec un discours clair. A base de "Nous avons écouté les joueurs et le public, nous avons décidé de retirer cette restriction, et voilà les changements que cela implique..."
Nul doute, quoi qu'il en soit, que les choses devraient évoluer d'ici la sortie de la console, en novembre prochain.
"Si nous ne changeons pas, nous risquons de mourir." Cette sentence sans ambages ne vient pas de n'importe qui puisqu'on la doit à Eiji Aonuma en personne, producteur de la saga Zelda depuis de longues années.
Lors d'une interview fleuve livrée à Engadget, Aonuma a ainsi exprimé ses doutes et interrogations à l'égard de la politique de Nintendo, trop enclin, selon lui, à revenir encore et encore aux mêmes licences depuis des années. "Nous devons évoluer. Nous devons changer. Nous devons grandir." Présent à l'E3, Aonuma a eu écho de certaines réactions de fans qui lui semblent indiquer une lassitude à l'égard des licences séculaires de la marque, au point, craint-il, que même des titres comme Zelda pourraient finir par être boudés par le public.
Il ajoute que Nintendo doit réussir à prendre des décisions plus rapides, même si l'investissement en temps et en argent pour produire des jeux HD est forcément plus important. Il estime que l'habitude qu'a Nintendo de prendre son temps pour le développement de ses jeux finit par lui nuire : "Nous sommes très prudents quand nous faisons nos jeux. Nous sommes très rigoureux, très pointilleux. (...) Nous prenons du temps pour analyser chaque élément d'un jeu... presque à notre détriment". Un discours net et finalement assez réaliste qui tranche pour le moins avec ce qu'on peut entendre du côté de chez Miyamoto notamment.