Je continue de compléter mes ludothèques PSP et PS2 :
Pour commencer Lumines II sur PSP, neuf version française. Je n'ai jamais joué au premier épisode donc ça sera l'occasion de découvrir ce jeu qui d'après les critiques est assez excellent.
Daxter sur PSP neuf en version platinium française, du même développeur que Killzone Libération si je ne m'abuse ce qui est un gage de qualité étant donné leur maitrise de la PSP.
Et pour finir Final Fantasy XII en neuf platinium version française, un FF dont le chara design ne m'attire pas vraiment, mais comme je n'aime pas passez à côté d'un FF il est temps que je rattrape mon retard.
Je viens de recevoir un nouveau jeu pour ma PSP, à savoir Valkyrie Profile : Lenneth qui n'est autre qu'une réédition de l'épisode sorti sur PSOne. Le jeu est intégralement en anglais. N'ayant jamais fait l'épisode sur PSOne c'est l'occasion pour moi de découvrir ce jeu
Prey est un FPS dont le scénario est l'improbable croisement d'une légende Cherokee et d'une histoire d'extra-terrestre. L'histoire débute dans un bar d'une réserve indienne. Tommy, un descendant des Cherokee, ne croit pas aux vieilles légendes de son peuple et n'a qu'une envie : quitter la réserver avec sa petite amie Jen. Malheureusement pour lui et malgré l'amour qu'elle lui porte, Jen n'a aucunement l'intention de quitter la réserve qu'elle considère comme sa maison. Soudainement, les lumières s'éteignent et des lumières vertes jaillissent du ciel et viennent téléporter Tommy, Jen et son grand-père dans un vaisseau extraterrestre. Tommy parviendra à se libérer et partira à la recherche de sa bien aimée. A première vue le scénario peut sembler très classique, mais il s'avère que la trame est bien plus riche qu'il n'y parait. Mais je n'en dirais pas plus.
Le gameplay de Prey est particulièrement rafraichissant en introduisant des éléments originaux dans un FPS. Ces éléments s'articulent selon trois axes. Le premier est la possibilité de manipuler la gravité des environnements, soit en inversant le sens de la gravité (le plafond ou les murs deviennent le plancher), soit en activant des passages gravitationnels faisant abstraction de la gravité de la pièce (possibilité de marcher sur les murs ou au plafond). Cet élément de gameplay est également valable pour les ennemis et peuvent attaquer vraiment de toute part. Le deuxième axe est l'introduction des portails (comme ceux de portal à la différence que ce n'est pas le joueur qui les ouvre) qui permettent à notre héros de se rendre d'un endroit à un autre ou aux ennemis d'apparaitre n'importe ou. Le troisième axe est le pouvoir spirituel des Cherokee qui permet à Tommy de se détacher de son enveloppe charnel pour se déplacer tel un fantôme et atteindre des endroits physiquement inacessibles.
Prey enchaine dans un contexte très "spatial" et "spirituel" les phases de gunshot et les phases d'énigme. Les armes disponibles, bien qu'au design totalement barré, sont finalement très classiques. L'intelligence artificielle des ennemis est au-dessus de la moyenne, sans pour autant briller. Les ennemis assurent l'essentiel en se mettant en couvert. Les phases d'énigme se résument à des puzzles spatial ou/et spirituel. Aucun risque de rester bloqué, ils sont très simples et au final répétitifs car très peu variés. Certaines phases amèneront Tommy à piloter un vaisseau extra-terrestre. D'une manière général le jeu est extrêmement linéaire et dirigiste, à aucun moment il est possible d'emprunter un autre chemin, c'est relativement dommage dans la mesure ou le gameplay aurait pu offrir une certaine liberté.
La mort n'existe pas dans Prey. Lorsque notre héros meurt, il se retrouve dans le monde des esprits ou il pourra regagner de la vie et de la magie en tuant des esprits ennemis avant de regagner le monde des vivants. A son retour les ennemis ne récupèrent pas leur vie. Cela rend le jeu beaucoup trop facile et cela se ressent sur la durée de vie qui ne dépasse pas les 6 heures.
La réalisation technique de Prey date, normal pour un jeu sorti il y a plus de 3 ans et se basant sur le moteur de doom 3. Néanmoins le design tient la route avec une véritable identité même si les décors manquent de variété. Les ennemis sont suffisamment variés et proposent chacun des techniques de combat bien distinctes. La bande-son est globalement réussie discrète mais adaptée à l'ambiance.
Prey, sans être un gros hit, est un jeu qui vaut vraiment le coup d'être joué ne serait-ce que pour son gameplay vraiment novateur. Techniquement le jeu date mais propose un design avec une forte identité. Son scénario, classique au début surprend au fur et à mesure que l'on avance. Dommage que la durée de vie soit très courte. Le jeu se trouve pour moins de 10 euros et la version UK propose les menus et les sous-titres français.
La série God Of War a finalement été adapté sur la console portable de sony. C'est le studio Ready At Dawn, un studio talentueux tout récent à qui l'on doit Daxter sur le même support, qui s'est occupé de cette adaptation. L'histoire se déroule 10 ans avant les évènements du premier épisode et nous narre la tentative de destruction du monde par Perséephone, la femme d'Hadès. Bien entendu , on retrouve de nouveau le très charismatique Kratos, toujours au service des dieux.
Les 2 épisodes sortis sur PS2 avaient poussé la console de sony dans ses derniers retranchements et cette adaptation sur la portable pouvait laisser planer un doute sur la qualité visuelle du titre. Dès les premières secondes de jeu, le doute disparait complètement, avec une entrée en la matière de toute beauté avec la défense de la ville d'Attique. Le jeu est une réussite tant sur le point technique que artistique. La profondeur de champ est exceptionnelle par moment, les effets d'ombres, de lumière et de fumées sont impressionnants et les animations des personnages sont très détaillés. Les environnements sont variées et très détaillées notamment dans les arrières plans et possèdent un level-design excellent. On distingue tout de même un léger aliasing, propre à la psp.
Si visuellement le jeu s'en sort admirablement bien, un dernier doute subsiste sur la jouabilité quand on sait que la psp n'est pas un modèle du genre avec son seul stick analogique. Et là encore une fois, Ready At Dawn étale toute sa maitrise du support en proposant une jouabilité aussi grisante et efficace que sur PS2. L'absence du second stick analogique est pallié par à un système de caméra proche de la perfection. Grâce à une habile répartition et combinaison des boutons, les combos et les sortilèges s'enchainent comme une lettre à la poste. En collectant des orbes, Kratos a la possibilité d'upgrader ses armes ainsi que ses capacités physiques et magique. On retrouve bien sur les séquences de QTE pour achever les ennemis.
Le gameplay est axé essentiellement sur les combats mais propose quelques énigmes et quelques séquences de plate-forme. Le rythme est lui par contre un peu moins bien maitrisé. On débute le jeu tambour battant en enchainant les combats et en affrontant des boss gigantesques puis le rythme retombe avec des longs passages à énigme ou l'on ne combat que très peu et des boss se faisant de plus en plus rare. Il aurait été judicieux de placer quelques boss en plus notamment entre chaque changement d'environnement.
La bande sonore du jeu est très réussi, que ce soit au niveau des musiques ou au niveau des bruitages. Jouer avec un casque apporte donc un réel plus. La localisation française est d'assez bonne facture même si j'avoue ne pas trop aimer la voix de Kratos. J'en profite pour signaler que la version UK possède la version française.
La grande faiblesse du titre réside dans sa durée de vie. En difficulté normale, il faut compter 5 heures pour en voir la fin. C'est peu très peu surtout que le jeu est très prenant. Il y a bien un mode défi qui propose quelques défis supplémentaires mais ne fait qu'allonger artificiellement la durée de vie. On dira que c'est le prix à payer pour avoir un jeu avec une telle réalisation technique.
Au final, malgré sa faible durée de vie, God Of War Chain of Olympus est une véritable bombe, un jeu indispensable dans toute ludothèque PSP qui se respecte (pour peu que l'on aime le genre), et ce malgré le fait que cet épisode n'apporte rien de neuf par rapport aux épisodes PS2. Le jeu est très prenant et tout aussi jouissif que ses prédécesseurs et en met plein la vue techniquement.
Désolé mais c'est encore un post sur mes achats, enfin un plus précisément. Il est arrivé ce matin, à savoir l'édition collector de Halo Wars sur Xbox 360. Je me le suis pris car j'aime beaucoup l'univers d'Halo et la démo m'avait bien plu. C'est clair que je n'attends rien du côté str surtout que je suis un vieux de la vieille de ce côté là puisque j'ai commencé avec Dune 2 et que j'ai à peu près tout connu Enfin bref voici le contenu de l'édition collector :
Resident Evil 5 sur PS3 qui ,n'en déplaise aux fans de la première heure, est un excellent jeu. C'est la version collector UK qui comprend le français. La boite est en métal avec une pochette plastique par dessus. Et à l'intérieur on a juste droit à un disque bonus du making of.
Et finalement des achats sur PS2, j'ai enfin décidé de me faire une vrai collection sur cette console avec des jeux originaux (étudiant à l'époque et sans argent...). Merci Sony pour les rééditions, enfin une bonne initiative de leur part.
Ça se passe en J-league 2, le 15 avril 2009, lors du match entre le Tokyo Verdy et Sagan Tosu. Le joueur en question s'appelle Sugawara . Je vous laisse la surprise de ce qui va se passer :
Les LocoRoco sont de retour. L'histoire reprend juste après la fin du premier épisode, alors que les Mojas retournent sur leur planète après avoir subi une cuisante défaite lors de leur tentative d'invasion de la planète colorée des LocoRocos. Bonmucho, le chef des Mojas, n'a pas dit son dernier mot et a mis au point avec l'aide de sa mère un plan machiavélique pour envahir de nouveau la planète des LocoRoco à l'aide d'une toute nouvelle arme sonique capable de vider les êtres vivants de toute vie. Les Mojas ont également recrutés les BuiBuis, l'équivalent diabolique des MuiMuis (les amis des LocoRoco), pour les aider dans leur attaque. Cette fois-ci le scénario est agrémenté de cinématiques entre chaque niveau.
Toujours à l'aide de 3 boutons, vous allez diriger la planète des LocoRocos. Les boutons de tranches inclinent le sol et permettent de sauter par dessus les obstacles tandis que le bouton cercle divise et fusionne les LocoRoco. Bien que les commandes n'ont pas évolués, de nouveaux éléments de gameplay ont fait leur apparition. Les LocoRoco peuvent maintenant nager sous l'eau, sauter de branche en branche et sauter dans une coquille protectrice capable de casser des murs.
Pour terminer un niveau, il faudra emmener au moins un LocoRoco à la fin du niveau, le défi étant bien sur de récolter le maximum de LocoRoco (au nombre de 20 par niveaux). Mais il y a également plein d'autres choses à découvrir dans les niveaux : des objets, des MuiMuis, des fruits et des notes de musique. Ces notes de musique occupent une place importante dans le gameplay car elles vous permettront d'ouvrir certains passages secrets. Et elles influencent également la musique d'ambiance du jeu en lui ajoutant de nouveaux instruments. Dans chaque niveau, vos LocoRoco pourront aussi participer à un jeu musical s'ils sont suffisamment nombreux. Des notes de musique apparaitront alors tout autour de l'écran et lorsque la note colorée passera sur ces notes il suffira d'appuyer sur le bouton cercle.
La maison des MuiMuis est toujours présente et vous pourrez l'agrandir ou la meubler en récupérant des objets dans les niveaux. Le nombre de mini-jeu a lui été augmenté. Ils vous permettront de gagner des tampons que vous pourrez coller dans un album virtuel. La réalisation est identique à celle du premier opus, toujours aussi colorée et chatoyante. Les niveaux sont plus variés, plus vastes et plus complexe et demanderont plusieurs passages pour réussir à le finir à 100%. On retrouve les mêmes musiques très enfantine.
Ce nouvel épisode de LocoRoco est une nouvelle fois une véritable réussite et apporte suffisamment de nouveautés dans le gameplay et dans le level-design pour justifier son achat même si l'on possède le premier. Un jeu indispensable totalement adapté à une utilisation nomade.
Killzone libération est la suite directe de Killzone et met en scène à nouveau le soldat Jan Templar. Les évènements se passent peu de temps après la lourde défaite des Helghasts subis lors du premier épisode. Bien que perdant du terrain, les forces Hellghasts contrôlent encore de larges régions de la planète Vecta et le général Metrac a fait prisonnier des éléments clés de l'ISA. Le soldat Templar a été assigné à cette périlleuse mission de libération.
Guerilla a judicieusement abandonné la vue FPS (les contrôles de la PSP n'étant pas du tout adaptés) pour proposer une vue de 3/4. L'esprit du gameplay de Killzone est tout de même conservé et demande un minimum de tactique. Hors de question de foncer tête baissé sur les troupes Hellghasts sous peine de mourir très rapidement. Il faudra utiliser à bon escient l'environnement pour se mettre à couvert et attaquer au bon moment d'autant plus que les ennemis sont en surnombre et possèdent de surcroit une très bonne IA. Notre soldat a à sa disposition un arsenal varié (fusil d'assaut, fusil à pompe, sniper, lance-missile ...) et divers explosifs (grenade à fragmentation, mine, C4, fumigène...) mais ne peut transporter qu'une arme à la fois. Le système de visée semi-automatique est particulièrement efficace même si parfois il se révèle capricieux lorsqu'un nombre d'ennemis est à l'écran. Le héros est également capable de se battre au corps à corps en donnant des coups de poing. Pendant certaines missions, un autre soldat viendra épauler Templar. Il sera possible de lui donner des ordres tel que par exemple se déplacer à un endroit précis ou bien attaquer un ennemi. Il est d'ailleurs fortement conseillé de se servir de ces possibilités car l'IA de votre coéquipier n'est pas très évolué et devient un véritable boulet. A noter aussi quelques passages en véhicules très réussi.
La campagne solo se décompose en 4 chapitres de 4 missions et se termine en environ 4~5 heures en mode facile. Les autres modes de difficulté propose un challenge bien plus sérieux. Un mode défi prolonge la durée de vie en proposant un ensemble de missions qui permettront en cas de succès d'améliorer les compétences du soldat. Des modes multijoueurs en LAN permettent de jouer la campagne solo en coopération ou de s'affronter en deathmatch classique. Je ne sait pas ce que ça vaut ne l'ayant pas tester.
Techniquement le jeu est très réussi. Les graphismes sont fins, les niveaux sont très détaillés et il y a beaucoup d'effets spéciaux en tout genre. Les animations des personnages sont également très bien fait. Les environnements, malgré la prédominance de le l'acier, sont très variés et proposent un level design efficace. Et c'est important de le souligner, le doublage en français est de très bonne facture.
Guerilla a également mis à disposition du contenu téléchargeable gratuitement. Ce contenu supplémentaire ajoute un cinquième chapitre à la campagne solo (avec une boss de fin très difficile), des nouveaux défis, deux nouvelles maps multi et la possibilité de s'affronter online.
Au final cet épisode original de Killzone sur la PSP est une véritable réussite avec une réalisation au top et un gameplay bougrement efficace. Le jeu est très prenant, et l'univers toujours aussi immersif. Le rythme de l'action est parfaitement maitrisé du début à la fin. Le challenge est bien présent pour peu que vous choisissez de jouer dans un autre mode que facile.
Dans un futur proche, face aux coûts très élevés de posséder une armée, les gouvernements ont décidés d'en louer une à des sociétés privés. La plus puissante est celle de Mantel Global Industries. Il faut dire qu'elle possède un atout de taille : le Nectar. Cette drogue permet de doper de façon significative les capacités physique et de décupler les sens des soldats. Mais cette drogue est également un puissant euphorisant cachant la réalité des atrocités perpétrés par les soldats. En 2048, un important conflit éclate dans la région de Boa en Amérique du sud, où une guérilla mené par un tyran répondant au doux nom de "L'écorcheur" massacre les populations (d'après les médias...). Haze nous envoie donc en Amérique du Sud régler le conflit dans la peau du sergent Shane Carpenter qui s'est engagé pour faire le bien. Les deux premières heures de jeu se dérouleront du côté des troupes de mantel. Mais un dysfonctionnement dans les injections du Nectar finiront par faire voir à notre sergent les véritables atrocités perpétré par Mantel et le conduiront dans le camp des rebelles pour lutter contre Mantel. Sur le papier le scénario avait de quoi allécher, malheureusement l'absence d'un véritable travail de background de l'univers (dans quelle monde vit-on ? quelle est la place de Mantel Global Industrie dans le monde etc...) et une exploitation superficielle des thèmes abordés viennent tout gâcher.
L'élément central du gameplay est ce nectar, que notre héros pourra s'injecter pour devenir quasiment invincible : meilleure résistance physique, déplacement plus rapide et acuité visuelle amélioré. Tout ceci a une contrepartie, l'overdose, enfin en théorie car soyons honnête il faut vraiment le vouloir pour s'injecter trop de nectar. Les deux premières heures de jeu nous propose donc d'incarner un soldat invincible qui affronte des rebelles pas très intelligent. Ensuite changement radicale lors du passage dans la guérilla. Notre déserteur ne pourra plus compter sur le nectar et Haze tombe dans un gameplay ultra banale avec des armes sans saveurs, à l'exception des grenades nectar dont la particularité est de créer une overdose chez les soldats de Mantel. Mais même sans le nectar, notre soldat reste quasiment invincible à cause d'un ajout malheureux de la part de Free Radical : la simulation de la mort qui permet de se reposer tranquillement pour récupérer ses forces et ce de manière illimité. Au final le nectar qui devait être l'atout principal du jeu est totalement mal exploité. A noter quelques passages en véhicules assez mou pas vraiment inoubliable.
Techniquement Haze, pourtant exclusif à la PS3, est vraiment faible. Texture pas très fines, aliasing très prononcé, modélisation à la hache. Et que dire des environnements complètement vide. Dire que certains ont osé comparer ce jeu à Crysis (sur des timbres postes de 5cm). En plus d'être techniquement à la ramasse, le character design se veut d'un mauvais goût avec ses combinaisons jaunes fluos alors que les environnements se veulent plutot réaliste. Le level design est également complètement raté, et ne possède aucune crédibilité, sans parler du spawn des ennemis en plein milieu de la map juste devant votre nez.
La campagne solo se boucle en un peu moins de 6 heures jeu. Et comme on dit souvent qu'on s'ennuie moins à plusieurs, il est possible de faire la campagne en coop jusqu'à 4 joueurs. Haze propose également un mode multijoueur classique, que je n'ai pas testé et dont je ne sais pas s'il est encore opérationnel.
Haze c'est Naze, un jeu de mot bien pourri, mais qui résume bien ce que vaut ce jeu. Haze est une véritable compilation de tout ce qu'il ne faut pas faire. Je ne conseille à personne d'acheter ce jeu. Je m'étais laissé tenter à 12 euros en me disant que j'avais rien à perdre. Et bien si, j'ai perdu 12 euros et 6 heures de mon temps. Haze fait partie des jeux les plus nulles sur cette génération de console.
Speed Racer c'est le dernier film réalisé par les frères Wachowski (Matrix pour les incultes ), une adaptation d'un manga japonais des années 60 (Mach Go! Go! Go! ). Alors on est clairement dans le cinéma de divertissement, il faut pas aller chercher un quelconque scénario ou une éventuelle performance d'acteur. C'est surtout du côté de la réalisation que ce film est intéressant, c'est vraiment magnifique j'ai vraiment accroché à l'esthétique. Et puis les courses sont vraiment délirantes, ça m'a fait pensé à F-Zero
C'est une version UK, la notice est en anglais mais le jeu est intégralement en français (menu, voix et sous-titre). C'est la version platinium, celle avec une boite moche.
Resistance Retribution (PSP)
Idem c'est une version UK, la notice est anglais mais le jeu est intégralement en français (menu, voix et sous-titre). C'est l'édition collector. On a le droit à une belle boite en carton qui sera foutu d'ici deux semaines, un thême à télécharger gratuitement pour la PSP et 4 artworks.
Tomb Raider Underworld (PS3)
Idem c'est une version UK, la notice est anglais mais le jeu est intégralement en français (menu, voix et sous-titre).
Cryostasis est le dernier jeu du studio ukrainien Action Forms, un nom qui ne vous dira surement rien et à juste titre compte tenu du CV du studio (allez voir Vivisector...). Pourtant leur dernière création est une véritable petite surprise.
Cryostasis se présente sous la forme d'un FPS/Aventure où l'action se déroule dans le froid glacial du pôle nord à bord d'un brise glace nucléaire russe échoué sur la banquise. Le héros, Alexander Nesterov un explorateur du pôle nord et météorologue, atterrit sur ce navire de façon pas très claire et surtout sans arme et découvre très vite que les choses ne tournent pas rond. Les développeurs ont choisi volontairement de ne pas donner plus d'éléments aux joueurs, car celle-ci occupe une place importante dans le gameplay de Cryostasis et tout l'intérêt du jeu sera de découvrir au fur et à mesure ce qu'il s'est passé sur ce bateau.
Notre explorateur dispose d'un pouvoir paranormal appelé "mental-echo" lui permettant de se projeter dans l'esprit d'un mort afin de revivre les derniers instants de sa vie tout en ayant la possibilité de corriger ses erreurs qui l'ont amené à sa mort. L'intérêt est double : en terme de progression cela permet de débloquer un passage et au niveau de l'intrigue les éléments de ce qui s'est passé sur le navire sont dévoilé à travers les yeux des personnes qui ont périt sur le navire. C'est là le gros point fort de Cryostasis qui place le joueur acteur de l'histoire plutôt que spectateur.
Le froid glacial est également un élément essentiel du gameplay. La barre de santé du héros a été remplacé par une barre de chaleur corporelle qui descendra soit en se faisant toucher par un ennemi soit de manière naturelle par transfert thermique si la température ambiante est trop basse. Pour récupérer de la chaleur corporelle il suffira de se reposer quelques secondes près d'une source chaleur (lampe, radiateur, feu ...). Le froid est également au cœur des énigmes à résoudre qui malheureusement se résument, à quelques exceptions près, à allumer un interrupteur pour faire fondre la glace.
Au début de l'aventure, notre ami russe ne possède aucune arme. Très vite il trouvera de quoi se défendre, d'abord avec des armes de corps à corps (cadenas avec chaine, valve, hache), puis des armes plus traditionnelles datant de la seconde guerre mondiale (fusil, fusil semi-automatique, pistolet mitrailleur). Le comportement des armes est assez crédible avec une précision laissant à désiré et un rechargement assez lent. On ne peut pas en dire autant pour les ennemis qui se contenteront d'avancer tout droit vers vous. Les mouvements du héros sont très lent, un peu gênant au début, mais on s'y habitue assez vite. Non le plus gênant dans tout ça, ce sont les chutes énorme de framerate lors des "gunfights" rendant les combats très frustrants.
Le level design du jeu est lui par contre d'une terrible banalité. Le jeu est terriblement linéaire et très répétitif tant au niveau des actions à réaliser, que des décors rencontrés (d'un autre côté tout est gelé).
Graphiquement le jeu est vraiment très joli, jamais le froid n'avait été aussi bien rendu dans un jeu vidéo.
Malheureusement, le jeu n'est pas du tout optimisé et réussit à mettre à genou n'importe quel PC. Le Framerate n'est pas du tout stable sans parler des nombreux crashs en fin de partie (sous Vista en tout cas). Pourtant, le jeu se déroule dans un espace clos dans des toutes petites pièces.
Au final, Cryostasis, malgré ses défauts gênants, reste une bonne surprise. L'intérêt principal réside avant tout dans la façon dont l'histoire est narrée au joueur. On regrettera par contre son côté très linéaire et répétitif et ses gros problèmes techniques qui je l'espère seront résolus par un patch. A noter que l'aventure se boucle en une douzaine d'heure et que les doublages français sont bien réalisés. Le jeu est disponible à 23.49 euros sur play.com, la version UK possédant le français.
A une semaine de sa sortie sur Steam, je souhaitais vous faire un bref aperçu de Zeno Clash. Ce nom ne vous dira surement pas grand chose, et pour cause, c'est un jeu indépendant à petit budget développé par un studio chilien ACE Team. Développé à l'aide du source engine et édité par Valve, Zeno Clash est un mélange de FPS et de jeu de combat qui vous transportera dans un univers très original punk-fantasy.
L'histoire débute lorsque Ghat (le personnage que l'on incarnera) se fait bannir de son clan pour une raison pas très claire. Il est l'enfant d'une créature hermaphrodite nommé Father-Mother, dont les enfants constituent le plus grand clan de la ville principal de l'univers du jeu. On en sait pas vraiment plus sur le scénario et j'avoue ne pas avoir essayer d'en savoir plus, me réservant la surprise lorsque j'y jouerai.
Visuellement très atypique, Zeno Clash a été finaliste dans la catégorie "Excellence in Visual Art" lors du festival du jeu indépendant en janvier 2009. La direction artistique ne plaira pas à tout le monde c'est sur, mais pour ceux qui sont à la recherche de quelque chose de vraiment différent, ils seront servis. Voici un trailer et du gameplay pour vous faire une petite idée :
Le jeu sera malheureusement très court, mais sera proposé à 16 euros lors de sa sortie. Il est également disponible actuellement à 12 euros en précommande sur steam (8 euros il y a un mois ).