Plongé en pleine Guerre froide, en 1964, le joueur incarne Naked Snake, un agent envoyé en URSS pour une mission d’infiltration visant à sauver un scientifique et à empêcher une crise nucléaire.
Ce qui commence comme une opération d’espionnage se transforme rapidement en un drame complexe mêlant trahisons, sacrifices et réflexions sur la loyauté et la guerre.
Les personnages, comme The Boss, Volgin ou encore Ocelot, sont mémorables, portés par des dialogues ciselés et une narration audacieuse.
La mise en scène, digne d’un film hollywoodien, est vraiment folle et impressionne toujours autant, surtout pour un titre qui date de 2004.
Les cinématiques captivent par leur intensité dramatique et leur rythme, renforcées par une synchronisation labiale nouvellement ajoutée, d’une qualité remarquable, probablement grâce à des outils modernes (IA ou logiciels spécialisés).
Ce scénario, à la fois épique et intime, reste un pilier du Remaster et un modèle du genre.
Une Symphonie Immersive
La bande-son, composée par Harry Gregson-Williams et d’autres talents, est un véritable chef-d’œuvre.
Les thèmes orchestraux, alternant entre tension dramatique et mélancolie, accompagnent parfaitement les moments clés, qu’il s’agisse d’une infiltration tendue ou d’une cinématique poignante.
Le morceau iconique Snake Eater, chanté par Cynthia Harrell, donne des frissons dès l’introduction.
Les doublages, dont celui menés par l’inimitable David Hayter dans le rôle de Snake, sont d’une qualité exceptionnelle, insufflant une âme unique aux personnages.
Les bruitages, des pas dans la jungle aux gargouillis du ventre de Snake, renforcent l’immersion.
Cette bande-son, déjà légendaire, n’a pas pris une ride et s’intègre parfaitement au Remaster.
Une Infiltration Tactile et Exigeante
Le gameplay de Metal Gear Solid Delta: Snake Eater conserve l’essence de l’original tout en introduisant des améliorations modernes.
L’infiltration reste au cœur de l’expérience, avec une liberté d’approche qui permet de jouer en mode furtif ou en action pure.
La mécanique de camouflage, qui repose sur l’utilisation de tenues adaptées à l’environnement pour augmenter son indice de discrétion, est toujours aussi brillante.
Elle pousse à analyser le terrain et à planifier ses mouvements.
La gestion de l’endurance est une autre mécanique emblématique : Snake doit se nourrir (en chassant ou en collectant des ressources) pour maintenir sa barre d’endurance.
Une jauge basse affecte ses performances : tirs moins précis, bruits de ventre audibles par les ennemis, ou encore une capacité réduite à retenir sa respiration sous l’eau ou à se suspendre à une rambarde, etc.
Le système de soins, accessible via l’écran de visualisation, ajoute une couche de réalisme, permettant de traiter des blessures spécifiques comme retirer une flèche empoisonnée ou des sangsues, et autres.
Le Remaster introduit un style de contrôle modernisé, plus fluide, avec l’ajout notable du bullet drop (les balles chutent avec la distance), ce qui apporte une touche de réalisme bienvenue, même si cela demande un temps d’adaptation. Mais une fois maîtrisé, ce système enrichit les affrontements à distance.
L’interface a été largement revue, offrant une ergonomie améliorée, notamment avec un écran de statistiques (morts, ennemis tués, alarmes, etc.) accessible à tout moment.
Ces nouveautés, combinées à la fidélité au gameplay original, font de ce Remaster un équilibre parfait entre nostalgie et modernité.
Cependant, un léger bémol persiste : les déplacements de Snake peuvent sembler lourds et lents par moments, et l’absence d’une option de sprint limite parfois la dynamique.
Malgré cela, le gameplay reste addictif et profond, avec une rejouabilité renforcée par les différents niveaux de difficulté, qui modifient les emplacements, le nombre et la portée de vision des ennemis.
Une Jungle Resplendissante
Visuellement, le Remaster est une réussite éclatante et est magnifique.
Les textures des environnements, qu’il s’agisse des jungles luxuriantes, des bases militaires ou des marécages, ont été retravaillés avec un souci du détail impressionnant.
Les textures, la végétation et les jeux de lumière confèrent une immersion visuelle digne des standards actuels.
Les cinématiques sont d'une beauté qui les rapprochent d’une production moderne.
La synchronisation labiale, ajoutée pour ce Remaster, renforce l’expressivité des personnages.
Ce travail visuel magnifie l’esthétique de 2004 sans trahir son identité, faisant de Metal Gear Solid Delta l’un des plus beaux Remasters du moment.
Une Aventure Dense et Rejouable
Pour une première partie, comptez entre 10 et 15 heures selon votre style de jeu (infiltration ou action) et le niveau de difficulté choisi.
Le jeu reste relativement simple, même en mode Extrême, où les ennemis sont plus nombreux, leurs rondes plus imprévisibles, leur emplacements différent, et leur vision plus aiguisée. Mais une fois habitué, la difficulté devient gérable.
Et toujours selon la difficulté, le nombre de munitions maximum et la taille de la barre de vie de Snake sont plus ou moins élevé.
La rejouabilité est un point fort, notamment grâce aux bonus à débloquer, comme les costumes obtenus en neutralisant les boss avec des tranquillisants. Les Kerotan (grenouilles à collectionner pour débloquer des bonus) sont toujours là, et une nouveauté bienvenue est l’ajout de canards camouflés, offrant un défi supplémentaire aux complétionnistes.
La variation des approches et des difficultés garantit une durée de vie solide pour les fans comme pour les nouveaux venus.
L'optimisation
Côté optimisation, le Remaster montre quelques faiblesses.
L’optimisation n’était, pour moi, pas géniale et, même en baissant les paramètres, je n’arrivais pas à obtenir 60 FPS constants, mais c'était surtout dans les cinématiques.
Du coup, j’ai verrouillé les FPS à 30 et j’ai tout mis à fond.
Sinon, pas de micro-freezes.
Un Souffle Moderne
Le Remaster ne se contente pas de polir les graphismes ; il introduit plusieurs améliorations bienvenues.
Outre le style de contrôle modernisé et le bullet drop, l’interface a été entièrement repensée pour plus de clarté et d’ergonomie.
L’écran de statistiques, désormais consultable à tout moment, est un ajout pratique pour suivre sa progression.
La possibilité de personnaliser la couleur des sous-titres est une petite touche appréciable pour l’accessibilité.
L’ajout des canards à collectionner, en complément des Kerotan, enrichit l’exploration.
Enfin, la synchronisation labiale, d’une qualité remarquable, donne un coup de jeune aux cinématiques.
Ces nouveautés, bien que discrètes, modernisent l’expérience tout en respectant l’âme de l’original.
Un Respect de l’Œuvre
Ce Remaster excelle dans sa capacité à rester fidèle à l’original tout en l’enrichissant.
Mais sinon, tout le reste et le squelette du jeu est exactement pareil. Les cinématiques sont les mêmes, les plans sont les mêmes, les dialogues, les environnements et les zones de chargement également, qui sont identiques à la version de 2004, etc...
Cependant, cette fidélité, couplée aux améliorations techniques et aux quelques nouveautés, fait de Metal Gear Solid Delta un modèle de Remaster, qui honore le travail de Kojima tout en le rendant accessible à une nouvelle génération.
Un Chef-d’Œuvre Intemporel
Metal Gear Solid Delta: Snake Eater est, comme j'aime les appelé, un Remaster de Qualité, qui magnifie un classique sans le dénaturer.
Son scénario captivant, sa bande-son magistrale, son gameplay riche et ses graphismes somptueux en font une expérience inoubliable.
Malgré quelques lourdeurs et lenteurs dans les déplacements, et une optimisation perfectible, le jeu reste un modèle du genre, à la croisée de l’infiltration et du cinéma.
Metal Gear Solid 3, qui est l'avant dernier bon jeu de Kojima, est mon Metal Gear Solid préféré que je met à égalité avec Metal Gear Solid 1.
Ce titre prouve que l’héritage de Snake Eater est toujours intact, plus de 20 ans après sa sortie.
Un chef-d’œuvre intemporel et un très bon Remaster qui a bien veilli.
adamjensen le nombre de fois qu'on peut lire le mot Remaster on dirait que tu cherches à prouver je sais pas quoi.
"Le Remaster ne se contente pas de polir les graphismes ; il introduit plusieurs améliorations bienvenues.
Outre le style de contrôle modernisé et le bullet drop, l’interface a été entièrement repensée pour plus de clarté et d’ergonomie."
Si tu veux te lancer un défi personnel, faut le faire en European Extrême, de préférence en Legacy Style avec comme objectifs: interroger, piller tous les gardes (donc récupérer tous les films pour Secret Theater en passant) / détruire tous les dépôts de munitions et d'alimentation / récupérer tous les camouflages sur les boss / trouver tous les Kerotans & GA-KO
Et de part ta définition de ce que doit être un "vrai remake" dis toi que Hideo Kojima n'aurait pas été crédité dans le jeu: ça aurait été "A Konami Game", tout simplement.
Quand tu dis : "Cependant, cette fidélité, couplée aux améliorations techniques et aux quelques nouveautés, fait de Metal Gear Solid Delta un modèle de Remaster, qui honore le travail de Kojima tout en le rendant accessible à une nouvelle génération."
Donc faudra vous mettre d'accord les pros "vrai remake" car c'était soit le game design de Hideo Kojima ou soit le game design de l'équipe actuel chez Konami, en chamboulant tout ce qui a été fait, et même un open world sur MGS3 tout en gardant les phases de radio, cinématiques, ça n'aurait pas fonctionné.
Ca m'a fait rire, je regardais le live de PadawamHD, et au moment où ils arrivaient sur la vue de Groznyj Grad, ils disaient: "là on voudrait descendre directement pour aller à la base façon Phantom Pain" Ok, donc dans ce cas là, tu le met où le combat contre The Fury ? aucun sens...
Ah ouais, la pub de fou.
Ca a du coûter cher.
Mais cette œuvre le mérite amplement.
"Le Remaster ne se contente pas de polir les graphismes ; il introduit plusieurs améliorations bienvenues.
Outre le style de contrôle modernisé et le bullet drop, l’interface a été entièrement repensée pour plus de clarté et d’ergonomie."
Oh wait, les mots ont donc un sens https://www.youtube.com/watch?v=osa8gF4dUr4
Sur le site de Konami c'est bien marqué Remake aussi https://www.konami.com/mg/mgs3r/us/fr-ca/
Je remet aussi cet excellent test fait par un passionné qui clarifie la différence entre Remaster et Remake https://www.youtube.com/watch?v=-qcKyJ91SM0
Si tu veux te lancer un défi personnel, faut le faire en European Extrême, de préférence en Legacy Style avec comme objectifs: interroger, piller tous les gardes (donc récupérer tous les films pour Secret Theater en passant) / détruire tous les dépôts de munitions et d'alimentation / récupérer tous les camouflages sur les boss / trouver tous les Kerotans & GA-KO
Et de part ta définition de ce que doit être un "vrai remake" dis toi que Hideo Kojima n'aurait pas été crédité dans le jeu: ça aurait été "A Konami Game", tout simplement.
Quand tu dis : "Cependant, cette fidélité, couplée aux améliorations techniques et aux quelques nouveautés, fait de Metal Gear Solid Delta un modèle de Remaster, qui honore le travail de Kojima tout en le rendant accessible à une nouvelle génération."
Donc faudra vous mettre d'accord les pros "vrai remake" car c'était soit le game design de Hideo Kojima ou soit le game design de l'équipe actuel chez Konami, en chamboulant tout ce qui a été fait, et même un open world sur MGS3 tout en gardant les phases de radio, cinématiques, ça n'aurait pas fonctionné.
Ca m'a fait rire, je regardais le live de PadawamHD, et au moment où ils arrivaient sur la vue de Groznyj Grad, ils disaient: "là on voudrait descendre directement pour aller à la base façon Phantom Pain" Ok, donc dans ce cas là, tu le met où le combat contre The Fury ? aucun sens...
Sinon c'est très bien écrit, détaillé