S'il a plutôt été apprécié par les intéressés du genre, on ne peut pas dire que
Wuchang : Fallen Feathers s'est particulièrement faire remarqué, ou en tout cas jusqu'à cette semaine avec la publication du patch 1.5 offrant des projecteurs inattendus vers ce Soulslike, mais pas pour le meilleur.
En fait, dès le lancement du jeu et suffisamment loin vers l'est au point qu'aucun écho n'était remonté jusqu'ici, le jeu avait subit d'énormes critiques sur les réseaux sociaux chinois, accusant le jeu d'une sorte de racisme anti-Han par le fait que tous les ennemis faisaient partie de la Dynastie concernée, tandis que l'envahisseur mandchou est épargné de toute tuerie. Alors certains ont pointé que c'est tout à fait logique de ne pas croiser un seul Mandchou à éviscérer vu que l'invasion a eu lieu historiquement 2 ans après les événements du jeu mais bon trop tard, la polémique était là, et Leenzee Games n'a pas voulu être mal vu par la grande majorité de la population chinoise, au point de mettre en place une des plus importantes censures de ces dernières années.
Alors c'est simple, alors que le thème du jeu tourne autour de la mort, il y a ironiquement bien moins de choses à tuer avec plusieurs ennemis humains devenus pacifiques quand d'autres, au lieu de mourir, restent debout immobiles une fois vaincus. Comme « guéris ». Pire encore pour les boss, majoritairement incarnés par des figures historiques, qui ne rendent plus l'âme après le combat mais se contentent de rester debout en balançant une phrase random genre « C'était un bon entraînement, haha » avant de repartir voir ailleurs. Bien sûr, le scénario a été modifié en conséquence.
Et alors que le studio aurait très bien pu limiter ce patch magique à la version chinoise, c'est tous les joueurs qui sont concernés, au point de tomber dans une nouvelle gueulante cette fois en occident sans rien pouvoir faire d'autres : un mois après l'achat et de nombreuses heures de jeu, difficile de demander le moindre remboursement.
