Assassin's Creed Shadows : pile pour la sortie, les polémiques s'invitent au Parlement japonais
Décidément, jusqu'au bout, Assassin's Creed Shadows aura parsemé sa communication de polémiques mais Ubisoft ne s'attendait probablement pas à ce que les choses montent jusqu'au parlement japonais, où le membre de la Chambre des Conseillers Hiroyuki Kada a pointé l'exploitation non autorisée de certains monuments historiques comme le sanctuaire Itatehyōzu où les joueurs peuvent à leur bon vouloir y broyer certaines choses.
Une polémique en lien avec le comportement de certains touristes et un risque selon plusieurs conservateurs que ce genre d'expériences vidéoludiques continuent de pousser Twitcheurs et autres Tiktokeurs au QI négatif à faire de même pour les stats.
Quant au Premier Ministre Shigeru Ishiba, il ne cache pas ses intentions d'ouvrir un dossier juridique sur la question, pointant son désaccord entre l'offre d'Ubisoft et la culture japonaise sur ce sujet : « Il est formellement interdit de défigurer un sanctuaire, c'est une insulte à la nation. Lorsque les forces d'auto-défense ont été déployées à Samawah en Irak, nous avons pris soin qu'elles étudient au préalable les coutumes islamiques car le respect de la culture et la religion d'un pays sont fondamentaux. Nous ferons comprendre que nous n'accepterons ces actes. »
Voilà qui n'arrangera pas les affaires d'Ubisoft en terme d'images, mais reste maintenant à voir ce qu'il en sera sur les ventes, avec un début de réponse d'ici la fin de la semaine grâce aux données SteamDB.