Et si l’être que vous aimez se transformait en une créature à peine reconnaissable ? Père de famille vivant à San Francisco, Blake hérite de sa maison d’enfance, une vieille ferme située au fin fond de l’Oregon, lorsque son père disparaît et qu’il est considéré comme mort par les autorités. Alors que son couple bat de l’aile, Blake convainc sa femme Charlotte de changer d’air et d’aller vivre dans sa maison de l’Oregon avec leur petite fille Ginger. Mais lorsque Blake, Charlotte et leur fille arrivent près de la ferme, ils sont attaqués, en pleine nuit, par un animal invisible : tentant de prendre la fuite, ils se barricadent à l’intérieur de la maison pour se protéger contre la bête qui rôde, aux aguets. Mais au fil de la nuit, Blake commence à se métamorphoser en une créature méconnaissable…
L'Obs 4/5
Dans cette ode à l’indépendance et à l’espièglerie, la beauté faussement naturaliste du dessin évoque avec justesse la perte tragique de l’innocence. Superbe.
Le Parisien 4/5
Un film de monstres inventif, qui prend rapidement une tournure inattendue et ne lésine pas sur les montées d’adrénaline.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Après l'homme invisible, Leigh Whannell offre une nouvelle incarnation à un autre monstre de cinéma : le loup-garou. S'il n'atteint jamais les hauteurs de "Invisible Man", "Wolf Man" n'en demeure pas moins une relecture honnête, efficace et maîtrisée.
Libération 4/5
Whannell touche au plus beau classicisme, le presque noir et blanc des nuits sont comme les ténèbres des films B des décennies 40 et 50 (on pense à Nicholas Ray, la Maison dans l’ombre). Son économie de moyens est raccord avec sa sobriété magnifique [...].
Mad Movies 4/5
Le cheminement du récit est ainsi d'une limpidité visuelle remarquable, renforçant encore l'impression d'arpenter un microcosme très concret hérité des récits de [Stephen] King.
Le Point 3/5
On peut y lire une métaphore d'un nouveau déboulonnage de la masculinité – exercice lourdement répétitif dans le Hollywood des années post-#MeToo – mais Wolf Man tient tout seul debout grâce à ses qualités formelles, à quelques plans renversants de beauté et au savoir faire de Whaennell pour titiller notre peur primale de l'obscurité.
Ouest France 3/5
On appréciera aussi la lente métamorphose de Christopher Abbott en Loup-garou, une mue en plusieurs étapes, assez saisissante, où éclate le talent des maquilleurs et responsables des effets spéciaux. On aime moins… Son rythme un peu lâche et l’accumulation de péripéties trop convenues.
Télérama 3/5
Le film torture la formule de production Blumhouse, cette horreur conçue à moindre coût, lisse, divertissante et souvent vilaine, pour l’emmener ailleurs. Sur un terrain certes imparfait – c’est, souvent, un peu bébête. Mais dans un genre souvent couard et trop balisé, saluons ce blockbuster à l’os, mal aimable et par endroits dégoûtant.
Première 2/5
L’ambivalence de Invisible Man (la vengeance d’une femme battue envers son agresseur) était nettement plus intéressante, car elle heurtait deux thèmes a priori pas très compatibles (le cinéma bis et les témoignages #MeToo). A côté, Wolf Man n’est pas assez costaud, pas assez velu…