Megalopolis est une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire en pleine décadence. La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero. Le premier rêve d’un avenir utopique idéal alors que le second reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité, des privilèges et des milices privées. La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicero, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l’avenir de l’humanité.
Dernières Nouvelles d'Alsace 5/5
Une fresque visionnaire, dans laquelle Coppola, cinéaste hors norme, tente une dernière fois de réinventer le monde à travers l’écran, avec l’ambition, quasi divine, de réordonner l’univers.
L'humanité 5/5
Un testament cinématographique et philosophique mais optimiste. Magistral.
Le Dauphiné Libéré 5/5
Un film grandiose, chaotique, d’une stupéfiante modernité.
Les Fiches du Cinéma 5/5
Expérimental, déceptif et sublime tout en même temps, "Megalopolis" entre dans la légende : non pas par la porte du chef-d’œuvre, mais par celle du manifeste. Le film laisse pantois et perplexe. Le geste, lui, est enthousiasmant de bout en bout.
Mad Movies 5/5
Plutôt que de sombrer dans un discours passéiste et réactionnaire, "Megalopolis" appelle au contraire à redonner son importance au geste créatif novateur, en particulier lorsque celui-ci soutient une vision utopique du monde.
Cahiers du Cinéma 4/5
Peut-être n’engendre-t-il [Megalopolis] qu’un gigantesque cahier d’esquisses, parfois feuilleté trop vite et qui contient sa part de croûtes, mais ce qu’il nous en reste est souvent immense et inédit.
Le Figaro 4/5
Conteur baroque d'un récit impur, marionnettiste ivre de sa puissance fictionnelle, Coppola s'emmêle parfois les fils. La marque d'un jeune réalisateur de 85 ans qui considère le cinématographe comme un vertige et non un vestige.
Le Monde 4/5
Le résultat est une fantasmagorie politique dont les références (de Suétone à Harold Lloyd, en passant par Shakespeare et Fellini) et les registres (uchronie-tragédie-comédie) fusent en un pétaradant feu d’artifice.
Le Point 4/5
Spectaculaire, enchanteur, musical, intimiste, drôle, émouvant, grandiloquent, visuellement toujours surprenant… Megalopolis est un geste de cinéma d'une audace dingue, en roue libre mais le plus souvent sur le bon chemin, celui d'une philanthropie réjouissante en ces temps démagogiques où les oiseaux de malheur tiennent le haut du pavé politique.
Les Inrockuptibles 4/5
C’est l’œuvre-monde de son créateur, un péplum rétrofuturiste pétri de citations cinéphiles, en gestation depuis quarante ans. Une chimère à la mesure de la liberté folle que le réalisateur s’est octroyée.
Libération 4/5
"Megalopolis", que tout annonçait comme pompeux, lévite insolemment, malgré la quantité de ses intrigues et de ses personnages, en dépit du poids écrasant de chacune de ses séquences, de chacun de ses plans, au-dessus du désastre qu’il aurait pu être, constamment bizarre, outré, trivial, étonnant, un peu Matrix, un peu King Vidor, foisonnant effectivement d’un siècle d’images et de langage de cinéma mondial, donnant effectivement à voir une masse critique d’images ahurissantes, à un débit qui dépasse l’entendement.
La Voix du Nord 3/5
Un récit boursouflé et confus mais étonnamment optimiste et parsemé de réelles fulgurances visuelles.
Les Echos 3/5
Attendu depuis des années, le nouveau Francis Ford Coppola est un monument incernable, désarçonnant, à la fois difforme et unique en son genre. A voir… pour pouvoir en parler.
La critique complète est disponible sur le site Les Echos
L'Obs 2/5
Opéra bouffi, néopéplum pseudo-philosophique, farce pontifiante : on pourrait résumer le ratage en formules lapidaires. On préférera se souvenir de ses quelques visions inspirées, du désir intact de l’immense metteur en scène d’« Apocalypse Now » d’expérimenter. De son indéfectible croyance en un art qu’il ne maîtrise plus tout à fait.
La Croix 2/5
Avec cette fable en forme de péplum sur la fin de l’empire américain et la possibilité d’une nouvelle utopie, le réalisateur du Parrain signe une œuvre démesurée et déconcertante.
Le Parisien 2/5
Très attendu, le nouveau film du maître Francis Ford Coppola, qui nous a tant habitués à des œuvres relevant du génie, tient davantage du gros gâteau de mauvais goût et lourd à digérer.
Sud Ouest 2/5
Une fresque hallucinante et confuse.
Télérama 2/5
De son projet plein de panache, le réalisateur tire une fable rétrofuturiste outrancière et étouffante.
Marianne 1/5
Démesure, histoire emberlificotée, dépourvu de sens, esthétique kitsch et pompière… Une résurrection très attendue et prometteuse sur le papier, mais décevante.
Ouest France 1/5
La charge contre l'époque s'égare dans un univers où le baroque côtoie le bouffon, où la tragédie grecque s'enlise parfois dans une démonstration outrancière.
Première 1/5
Le démiurge s’est donné pour mission de repousser les limites de la forme au cinéma, mais ses expérimentations visuelles et narratives ne parviennent jamais à masquer un propos d’une naïveté confondante, opposant l’imagination des artistes à la tiédeur d’hommes incapables de rêver assez grand pour sauver l’humanité. Un discours manichéen rabâché ad nauseam, qui entraîne le film vers sa propre chute.
Finalement les critiques ne sont pas si catastrophiques que ça… j’irais le voir mais je pourrais pas avant le mois prochain… j’espère qu’il sera toujours à l’affiche.
Hâte de le voir, j'ai poncé Apocalypse Now !
Marrant, ça met d'accord l'humanité et LeFigaro.
L'art transcende les frontières