Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.
Dernières Nouvelles d'Alsace 5/5
Un film monstrueux, radical, glaçant, sur l'Holocauste.
Ecran Large 5/5
Comment résumer en une poignée de lignes un tel électrochoc, dont la densité ne cesse de s'affirmer à chaque visionnage ? Au-delà de l’intelligence de sa mise en scène, "La Zone d’intérêt" est un chef-d'œuvre de viscéralité, de ceux qui restent en vous longtemps après la séance. Un grand film sur l’indicible de la Shoah, et un grand film tout court.
Franceinfo Culture 5/5
Jamais la Shoah n'a été évoquée avec une telle ascèse : bouleversant.
La Voix du Nord 5/5
On en sort terrassé par cette succession de séquences puissantes, dont quelques parenthèses d’un onirisme crépusculaire, qui disent la banalité du mal absolu et le choc d’un trauma encore enfoui.
Le Dauphiné Libéré 5/5
Le Britannique Jonathan Glazer signe un chef-d’œuvre obsédant sur la banalité du mal : l'horreur génocidaire à quelques mètres d'une vie tranquille bucolique.
Le Journal du Dimanche 5/5
Un chef-d'œuvre d'une puissance narrative et formelle inouïe qui provoque la sidération.
Le Parisien 5/5
Atroce, certes, éprouvant, sans aucun doute, exceptionnel et marquant, assurément… Un film immense.
L'Humanité 4/5
Sidérant et dérangeant.
Le Figaro 4/5
Grand prix au dernier Festival de Cannes, le film de Jonathan Glazer restitue la vie de la famille du commandant d’Auschwitz avec une sérénité glaçante.
Le Point 4/5
Tout est banal, routinier, et d'autant plus effrayant.
Rolling Stone 4/5
Avec La Zone d’intérêt, excluant la moindre manifestation pathétique, Glazer affirme une dextérité formelle clinique, aussi déroutante que fascinante, d’un réalisme parfois hanté de la poésie d’un déporté, entrecoupé de séquences en négatif où l’on suit les sorties nocturnes d’une jeune résistante.
Cahiers du Cinéma 3/5
Glazer renverse alors les partis pris de représentation : l’image fixe la Genèse alors que le son recherche l’Apocalypse. Il invente une partition musicale extrêmement sophistiquée, où les cris, les détonations, les voix, les murmures possèdent une matérialité nouvelle.
La Croix 3/5
Ces expérimentations formelles ne sont-elles pas déplacées dans ce contexte ? C’est peut-être ce que s’est dit Jonathan Glazer qui, par une habile pirouette temporelle, montre aussi les objets conservés au musée d’Auschwitz-Birkenau : chaussures, lunettes et photos des 1,1 million de personnes assassinées par le commandant Höss et ses hommes. Soit la terrible réalité en plein champ de la caméra.
Première 1/5
Le film s’accable lui-même d’une double peine : à la fois scolaire (les manuels du hors champ, de l’infilmable et de la banalité du mal récités par cœur) mais contredisant maladroitement sa propre doxa théorique en alignant les effets de sens, de rime et de choc, comme on checke une liste de courses au supermarché.