
Dès le début, le jeu se met bien en scène avec moult dialogue, Daymare 1998 tient à développer un scénario sensiblement plus étoffé que dans la majorité des survival-horror.

Premier bâtiment du jeu, et ça file déjà les chocottes avec une ambiances un peu à la Aliens (le 2) !

Bon, enfonçons les portes ouvertes dès à présent: oui, le jeu est très imparfait techniquement, avec des textures parfois immondes et simplement honteuses pour une PS4 (ou une Xbox One, et même une Switch c'est dire). Et on a même pas besoin de chercher dans les recoins, c'est presque partout comme ça dans le jeu ! Heureusement, il a d'autres atouts dans sa manche.

Évidemment, le jeu est riche en documents à lire, quoiqu'ils sont parfois un peu maladroits. Ici, on a le droit à un pamphlet haineux d'un peuple japonais ultra revanchard envers les américains suite aux bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki. Le texte est signé d'un amiral japonais du nom de S.Mikami... oué, à peine discret le clin d’œil ! Plus tard, on trouvera un bureau appartenant à une employée du nom de A.Wong. 

Le cousin du Tyrant !

Comme dans toutes multinationales tentaculaires qui créé des armes bactériologiques, leurs dirigeants sont despotiques, ont la folie des grandeurs et s'inspirent de la mythologie (grecque ici) pour imager leur ambition dévorante.

Oué mais non là... y'a une limite à l'hommage quand même les gars...
. cela dit, la présence de cette vieille machine à écrire vous servira dans la résolution d'une énigme très bien élaborée !

Docteur Bosconovitch ?!

Autant vous le dire de suite, Liev, un des trois personnages jouables est vraiment une ordure, en plus d'être affreusement laid !

Sam Walker, le second héros, se rapproche plus de l'archétype du héros de survival-horror. Les histoires des trois protagonistes s'entre-mêlent plutôt bien.

Un clipping IN-FER-NAL. Quel dommage que le titre n'ai pas été un peu plus peaufiné techniquement...

Quand il ne dispose pas des médicaments contre ses troubles neurologiques, Sam est en proie à d'atroces visions d'épouvantes... Attention à ce que celle-ci ne se mêlent pas à la réalité, qui elle, est bel et bien dangereuse !

En examinant les décors, on peut obtenir des informations sur le personnage et son caractère. C'est maigre, mais c'est mieux que rien.

La femme de Sam a été sauvagement assassinée suite à une incroyable série d'évènements. La vengeance furieuse de Sam sera sont leitmotiv principal.

C'est l'heure de faire dodo pour certains membres de Gamekyo. 

Un plan de travail avec trois malheureux flacons et c'est "un désordre inouïe" pour lui. Ok, le maniaque. 

Ça fait 10 minutes que j'allume et éteint ma lampe torche et que je tourne en rond juste devant le pif de ce zombie mais il ne me remarque toujours pas. Oué, l'intelligence artificielle est elle aussi pétée.

Dans l’hôpital, on croise des tonnes de distributeurs mais finalement assez peu d'objet de soin, par contre, on peut récolter vraiment beaucoup de munition (en mode normal) si on cherche bien, un comble pour un endroit où on soigne les gens...

On croise plusieurs fois ce genre de zombies plus résistant que la moyenne, mais ils sont assez lent. La fuite est possible, sinon, le fusil est votre meilleur allié !

De nombreux easter egg dans les décors peuvent vous faire débloquer pas mal de trophée, sympa pour les chasseurs !

Le premier vrai boss du jeu, à priori, un ancien militaire a qui on a fait subir durant des années d'innombrables tests pour créer des armes bactériologiques, ignoble !

Ce camion de pompier accidenté est un incroyable fils de pute. Ce qui ont joué au jeu me comprendront...

Le jeu ne manque pas d'une ambiance glaçante malgré ses grosses tares techniques !

Après un bon moment, on quitte enfin cet hôpital cauchemardesque et étouffant pour retrouver l'air frais de l'extérieur... mais pas sûr que ce soit plus profitable finalement ! C'est ainsi qu'on conclut le chapitre 2 du jeu.
posted the 11/19/2020 at 05:56 PM by
anakaris
Ça se laisse jouer, malgré des défauts évidents, très pesants, et la plupart du temps liés à un manque de budget cruel. Certains autres défauts sont inhérents à un game design vieillot et à des fausses bonnes idées pas toujours aisé à comprendre, mais bon. Reste que pour le moment, ce Daymare 1998 dispose d'une bonne ambiance et d'un scénario plutôt intéressant qui se dévoile au fil des heures.
Pour 20-30 balles (je l'ai eu en promo sur Amazon à 22,95 perso), c'est plutôt pas mal.
Pour le moment je dois avouer que c'est pas palpitant, on passe d'une salle à une autre puis d'un couloir à l'autre, parfois en croisant un ou deux zombies qu'on décide de flinguer (ou non) et voilà. Manette en main, c'est pas archi palpitant et le level design relativement simple (on est loin des pièges retors du décors de RE4 ou du manoir labyrinthique de RE1) n'arrange pas les choses. Reste le scénario qui se développe tout doucement, c'est surtout ça qui donne envie de continuer.
Après y'a quelque moments sympas quand même, comme dans l'ancienne maternité avec Sam... ceux qui y ont joué savent sûrement de quoi je parle, un petit moment de peur panique assez bien fichu (je n'en dis pas plus sinon je spoil).