Le secrétaire d’État américain John Kerry et son homologue russe Serguei Lavrov ont conclu ce samedi des pourparlers fructueux sur l'arsenal chimique syrien.

A en croire Serguei Lavrov, le chef de la diplomatie russe, la réunion avec son homologue américain John Kerry était "excellente". Les deux hommes se sont remis autour de la table, ce samedi, pour aborder la question de l'arsenal chimique syrien, et ce deuxième jour intense de pourparlers semble avoir porté ses fruits.
"L'objectif posé par Vladimir Poutine et Barack Obama a été atteint", a ainsi déclaré Serguei Lavrov. Américains et Russes se sont mis d'accord sur
un plan d'élimination des armes chimiques syriennes, qui donne une semaine à Damas pour en présenter la liste.
Ce plan prévoit aussi l'adoption d'une résolution devant le Conseil de sécurité sous le sceau du chapitre VII, qui permet le recours à la force. Serguei Lavrov a néanmoins insisté sur l'adhésion des deux pays à un "règlement pacifique" dans le dossier syrien.
La France attend le rapport de l'ONU
John Kerry a précisé que, selon l'accord conclu, les inspecteurs de l'ONU devraient pouvoir être de retour en Syrie "au plus tard en novembre", l'objectif étant "d'avoir établi leur enlèvement des armes chimiques mi-2014".
Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius a presque aussitôt réagi en saluant "une avancée importante" sur le dossier, tout en indiquant que Paris tiendrait compte du rapport des experts de l'ONU sur l'attaque chimique du 21 août, attendu lundi, pour "arrêter sa décision".
Bref les amerlocks peuvent faire la guerre depuis cette base au moyen orient ce ne sont pas les ricains qui rammasseront mais bien les Turque...
Mais pour le coup, c'est un peu plus difficile de faire le coup du grand méchant russe (faiseur de paix à présent) et les gentils américains (avec tirailleurs français) qui veulent à tout prix une guerre.
Ils devront argumenter autrement, et ce sera plus dur "d'expliquer" pourquoi les russes sont en fait quand même "très méchants" mais plus manipulateurs car jouant les gentils.
Si on suppose ce genre de manœuvres pour convaincre l'opinion publique: cette dernière pourra aussi se poser les même questions au sujet de leurs "leaders" :
-Ah bon ? On peut à ce point vouloir faire le mal en prétendant faire le bien ?
- Mais alors, et ceux qui veulent à tout prix faire le bien en faisant la guerre alors ? Ne se foutraient-ils pas un peu aussi de notre G... ?
Ok, ceci explique possiblement cela