Preview
voila la dernière preview de Alan Wake
(Attention : SPOILER !!!
Annoncé pour la première fois en 2005, Alan Wake entre enfin dans les derniers stades de développement. Alors que Remedy Entertainment est encore en train d'optimiser le moteur du jeu, nous avons eu le privilège de tester le dernier bébé des papas de Max Payne.
Le principal souci lorsque l'on est un écrivain célèbre à qui tout réussi, c'est qu'en cas de perte d'inspiration tout "fout le camp". C'est ce qui arrive à Alan Wake. Ce dernier n'est pas parvenu à écrire un nouveau roman en deux ans. Lui qui est un abonné aux bestsellers, le vit très mal. Pour l'aider, sa femme Alice décide qu'il est temps de prendre un peu de vacances pour retrouver l'inspiration. Et rien de mieux pour ça, que de s'isoler dans un village du nom de Bright Falls. Sur place, tout va bien, jusqu'à ce qu'Alice disparaisse mystérieusement après une dispute avec Alan. Commence alors un long périple pour notre héros.
Raconté comme cela, le début de l'aventure ressemble plus à un épisode de FBI : Porté Disparu, qu'à un vrai thriller. Mais rassurez-vous, ce premier aperçu n'est que bref et le jeu attaque bien vite les choses sérieuses. Après la disparition de sa femme, Alan se retrouve au volant de sa voiture accidentée en forêt et en pleine nuit. Notre auteur découvre bien vite qu'il n'est pas seul dans les bois. Une présence maléfique a pris le contrôle de certains habitants, et ceux-ci ne veulent qu'une chose : tuer notre héros.
Alan Wake a la prétention de rassembler à la fois les joueurs amoureux de narration et de thriller, et les joueurs avides d'action et d'adrénaline. Sur cette version preview, force est de constater que le pari est pour l'instant réussi. Les premiers adoreront la double narration du jeu et le souci du détail des développeurs. Les passages dans la ville de Bright Falls, sont emplis de petits détails qui rendent les décors pleins de vie. Par exemple, dans un café-restaurant le joueur peut échanger quelques mots avec un motard et allumer le jukebox pour lui faire plaisir. De plus, Alan est son propre narrateur durant toute l'aventure. Et en sus de sa voix off, le joueur peut trouver des pages de son dernier livre au fil des niveaux. Le manuscrit en question décrit avec précisions ce qui arrive à Alan, alors que ce dernier ne se rappelle même pas l'avoir écrit. Mystère, mystère...
Quant aux joueurs qui veulent avant tout du combat, ils seront servis. Au départ, les combats sont peu intéressant et les ennemis peu nombreux. Mais très vite, cela vire à la boucherie. Les Possédés arrivent par dizaines, et il faudra faire preuve d'un minimum d'intelligence de jeu pour s'en sortir.
Pour les combattre, Alan n'aura pas de fusil de sniper, de lance-grenade ou autre bazooka. Point de tout ça ici. L'armement se veut crédible. D'ailleurs qui trouverait logique de trouver un lance-roquette dans un petit village perdu au milieu des montagnes ? Pour affronter ses ennemis, le joueur a à sa disposition un arsenal atypique : lampe-torche, fusée de détresse, flashbang. Bien évidemment des armes plus conventionnelles, à l'image du revolver ou du fusil de chasse sont également présentes. Jusqu'ici rien de bien alléchant, sauf que contrairement aux autres jeux d'actions à la troisième personne, vous ne pourrez pas défourailler du méchant à tout va comme bon vous semble. Pour tuer les Possédés, on doit d'abord les libérer de leur aura maléfique. Celle-ci les protège des balles. Pour ce faire, Alan les éclaire avec le faisceau de sa lampe torche. Puis, une fois l'aura évanouie, une ou deux balles suffiront pour achever l'ennemi. Pour aller plus vite, le héros peut utiliser des sources de lumière fortes, comme des flashbang, les fusées de détresse ou encore des projecteurs. Dans l'un des niveaux que nous avons pu essayer, Alan et son agent devaient repousser les assauts incessants d'une foule d'ennemis depuis...une scène de concert de rock ! Pendant que son agent tente d'allumer les projecteurs, le héros doit repousser à la force du fusil et de la lampe torche des vagues de Possédés de plus en plus puissants, le tout sur fond de hard rock.
L'opposition entre l'ombre (le mal) et la lumière (le bien), est au coeur du jeu et du gameplay. Outre le fait que la lumière est la seule arme réellement efficace à disposition d'Alan, c'est aussi dans les endroits éclairés qu'il peut reprendre de la vie. Sur les niveaux que nous avons pu tester, ces lieux étaient parfaitement bien placés. Ni trop proches les uns des autres ni trop éloignés. Le jeu dispose par ailleurs d'un niveau de difficulté qui s'adapte en fonction du joueur. Si celui-ci joue très bien, le nombre d'ennemis à affronter sera plus conséquent, et au contraire si celui-ci joue moins bien, le nombre sera moindre. Par exemple, si vous vous débarrassez d'une poignée d'adversaire en 30 secondes et sans subir de dégât, lors de la prochaine rencontre le nombre d'assaillants sera revu à la hausse. Tout est géré quasiment en temps réel, d'un combat à un autre. Petit bémol, même une fois poussée à fond la difficulté reste anecdotique. Les développeurs veulent avant tout que le joueur progresse dans l'aventure sans être frustré.
Néanmoins, les combats ne sont pas pour autant inintéressants. Et le joueur est récompensé par des ralentis lorsqu'il réalise des finish moves. Si vous explosez un groupe d'ennemis à la fusée de détresse, vous êtes gratifiés d'un suivi au ralenti de la fusée jusqu'à son explosion. De même, lorsque l'on esquive les objets qui vous sont lancés à la figure, le jeu active alors un bullet time pour vous montrer l'action. Cependant, cette killcam ne s'active pas si un Possédé se trouve près de vous, pour éviter de se faire étriper sans rien pouvoir faire.
Concernant la durée de vie, les développeurs annoncent une durée de vie dans la moyenne de ce type de jeu. On en déduit donc, au vu de la difficulté du titre, qu'il faudra une dizaine heure pour en venir à bout, voir une douzaine d'heure si vous souhaitez finir le jeu à 100%. Les petits gars de chez Remedy ont pensé à tout. Et les joueurs qui passeront du temps à explorer seront récompensés tôt ou tard durant le jeu. Tôt puisqu'en explorant on trouve des munitions et des armes, et tard puisque certains objets à collectionner, comme les thermos de café, ne voient leur utilité dévoilée qu'à la fin du jeu.
Avec son ambiance bien léchée et son gameplay à la fois innovant et bien fait, Alan Wake sera à coup sûr l'un des gros blockbusters de l'année 2010 sur Xbox 360. Certes le jeu ne doit sortir que le 21 mai prochain, mais on peut faire confiance à Remedy Intertainment concernant la qualité du jeu, d'autant plus que cette présentation du soft nous a largement convaincu.

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posted the 05/04/2010 at 03:47 PM by
shampix
J'ai cru à un fake, tellement c'est excessif sur ce jeu !
On peut m'expliquer pourquoi ?
Si j'apprécie la licence Zelda mais que je ne possede pas de Wii, j'ai pas le droit de donner mon avis sur un trailer, un test etc etc
Repose-là ta question kéké
mais de là à dire que c'est innovant...
De plus, tu dis que Sandryne s'est "moi", est-ce que t'as la moindre preuve ? donc avant de dire des saloperies ou faire passer les gens pour des fake, renseigne-toi .
Je te rassure, je n'en manque pas une pour casser du sucre sur la PS3! (à raison, ils sont arrogant, enfin ça va, ça s'arrange avec le temps, vous avez quelque bonne exclusivité ^^)
Un petit échantillon :
"Graphique ça dépends, faut aimé le gris sur Killzone 2 je suppose"
"Halo ODST qui met une gifle à Killzone 2 en même pas 1 mois, 4 ans de développement contre 6 mois fait par des stagiaire, comment le vit-tu ?"
Ici : http://www.gamekyo.com/group_article12900.html
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C'est bête de te donner en spectacle comme ça, tu pense ce que tu veux, mais ne donne pas de leçon aux autre alors que tu n'as aucune preuve! (tu persiste en plus, mais bon continue c'est rigolo ^^)
Et je suis moi (logiiiique), si t'avais été moins bête à crier partout "fake fake c'est pas une fille!" comme Prinny, t'aurais sûrement su qui j'étais! (mais comme tu n'as je crois pas de 360 ça n'aurait servi à rien ^^)