Hello Halo,
Suite de ma chronique lancé la semaine dernière, je rappelle le principe, je présente une sélection de livre/manga, film/série et jeux vidéo qui m'ont marqué cette semaine, pas forcément fini pour certains mais qui mérite que j'en touche un mot.
- Jeux vidéo : Les Chevaliers de Baphomet 5 (PS4)
Vous aimez le Paris de Jacques Brel? Son ambiance calme, hétéroclite et reposant sur un balade à l'accordéon et au violon mal ajusté? Ses rues propres et colorés dont chaque détails vous font pâlir d'envie d'y flaner? Vous aimez les jeux d'aventure en point'n click interactif mêlant des éléments policiers? Alors ce jeu est fait pour vous.
Nous retrouvons ici Georges Stobbart et Nicole Collart dans une énième aventure (et je l'espère, non la dernière) enquêtant sur le vol pour le moins extravagant mais suspect d'un tableau exposé lors d'un exposition dans une galerie, La Maledicció.
Comme toujours nos deux compères partiront sur la trace d'un trafique d'oeuvre d'art cachant un complot beaucoup plus profond que ce qu'ils le pensaient.
Mon avis : Ayant découvert le premier épisode de la série sur ps1, j'avais été contraint d'y jouer pendant un bon mois... faute d'avoir d'autres jeux à jouer (oui, j'étais pauvre...). Alors que ce jeu me faisait horreur (pas d'action à la Rayman 1, ni de conduite folle dans un voiture façon Driver). Et étrangement, malgré la difficulté du gameplay j'en suis au final tomber amoureux. En lançant cet épisode sur ma console, je ne m'attendais pas à retrouver le même univers minimaliste et si charmant de Paris ainsi que les rouages alambiqués mais bien rodé du gameplay de l'époque. On se plait à interroger, analysé et mixer des objets pour faire avance à pas de fourmi la narration qui est toujours aussi bien mener avec de nombreuses situation cocasse et rythmé dont la vitalité reviens avant tout aux doubleurs, qui auront su retranscrire l'humour acerbe de notre américain devenu assureur et la caractériel Nico dont on aime suivre les investigations.
Au final, on explore, on se balade et on rit au cours d'un bon moment de détente et de casse-tête toujours aussi bien fichu. J'ai arrêté de compté le nombre de fois où j'ai été surpris par la solution aux énigmes.
8/10
- Livre : L'épopée de Gilgamesh
Non, pas le Gilgamesh de Fate Stay Night ou Zero, mais bien le "vrai", celui issue du mythe sumérien. C'est
Abed Azrié qui aura eu le courage de traduire en français cet ouvrage issue de différentes tablettes ayant été retranscrite en babylonien, assyrien, en hittite,...
L'histoire retrace la rencontre entre Gilgamesh, roi égocentrique et injuste envers son peuple, et son alter-égo primitif Enkidou qui lui apprendra des concepts qui lui été inconnu jusqu'alors, tel que la fraternité et la peur.
Ce qui rend cette ouvrage intéressant, c'est avant tout le background en ce qui concerne les divinités datant de l'époque d'Ourouk, la cité du héros légendaire. Ce livre bénéficie d'un glossaire à la fin qui permet de mieux comprendre le polythéisme à cette époque et les similitudes dans leur symbolique respective avec les croyances antiques d’Égypte.
Leur présence agrémente l'univers de Gilgamesh et permet d'un peu mieux en comprendre les mécanismes.
Mon avis sur cet ouvrage et que l'histoire n'est pas aussi mythique que je l'avais présumé. Le protagoniste principal, Gilgamesh évolue au cours de son périple (trop peu mais quand même) et fini par décevoir sur la fin quand on se rend compte que la morale de ses mésaventures ne l'auront que effleurer.
J'ai ressenti plus d'empathie pour Enkidou, qui est tirer de sa condition animale (supposé insouciante et heureuse) pour embrasser une civilisation qui l'auront mener à un triste dénouement. Il servira avant tout de faire valoir pour Gilga et n'aura de cesse que de démontrer sa légitimité à être au centre du récit et non son jumeau.
Le bilan? Un très bon livre qui donne à réfléchir mais dont la fin pourrait en décevoir certains.
7,8/10
- Série : Wayward Pines
A la manière d'un Banshee, j'ai déniché cette série dans un fond de tiroir, contenant une boite à bonbon cachant une clef menant à la porte de l'océan des séries du moment. Difficile de trouver plus original que cette série mais surtout un cliffhanger aussi violent que celui amener par le réalisateur. Inspirer du livre du même nom (écrit par Blake Crouch), la série met en avant Ethan Burke, un agent spécial des services secrets américains de Seattle. Un jour, alors qu'il fait un trajet en voiture avec son collègue pour enquêter sur la disparition de deux agents du service, Bill Evans et Kate Hewson, dans une mystérieuse petite ville nommée Wayward Pines (Idaho), ils sont victimes d'un accident... A son réveil, Ethan découvre qu'il ne peut quitté la ville et qu'on l'empêche farouchement de contacter sa famille à l'extérieur de la ville.
Et là c'est le moment où m'a vigilance à chuter dans les profondeurs de l’Antarctique. Pensant tomber sur un Esprit Criminel/True Detective, je me suis retrouvé face à du Stephen King dans sa plus vil essence. Je m'explique.
"On pense une chose et on s'attend à une chose... et il se passe autre chose", voilà en somme le credo. Etant rodé sur les astuces scénaristiques et autre écran de fumée scénaristique, je dois dire que le réalisateur m'a bien mener par le bout du nez. Il exploite avec brio les schémas scénaristiques déjà encré en nous, cela jusqu'à la mi-saison où l'on découvre que les secrets refermant la ville sont plus flippant que ce que peut imaginer Ethan.
Renversant et dont la saison 1 se suffit à elle-même, je ne saurais que trop vivement vous conseillez cette série frappadingue dont la suite ne fera qu’approfondir sans jamais effleuré la claque donné par la première.
8,9/10
Et la couverture est blanche avec une statue de Gilgamesh tenant fermement un lion.