Présentée à l’E3 l’année dernière, cette exclusivité PS4 avait fait l’effet d’une belle surprise. Développé par Ready At Dawn, le studio derrière quelques-uns des meilleurs jeux de la PSP comme Daxter et les deux volets portables de God of War, le titre se dévoile aujourd’hui à peine plus par l’intermédiaire d’une brève démo présentée par les développeurs…
Pas moins de huit années auront été nécessaires à The Order : 1886 pour voir le jour, de l’écriture du scénario en 2006 aux premiers jets de développement en 2010. Toutefois, rien de plus normal dans la mesure où le studio planchait en parallèle sur d’autres titres, notamment God of War : Chains of Olympus et God of War : Ghost of Sparta. Aujourd’hui, 110 personnes travaillent à plein temps sur ce jeu d’action à la troisième personne qui, comme son titre l’indique, se déroule en plein 19ème siècle. Mais attention, il ne s’agit pas de l’époque habituellement mentionnée dans les livres d’histoire…
Un univers alternatif néo-victorien
L’action se déroule donc dans un 19ème siècle alternatif, au sein d’une ville de Londres évoluant à une époque néo-victorienne. Bref, en quelque sorte, une uchronie. Concrètement, les développeurs s’inspirent de nombreux lieux de la capitale anglaise existant encore aujourd’hui, mais en les plaçant dans un contexte différent ou en y incluant des éléments qui auraient pu exister à l’époque, à quelques décennies près. Ainsi, au sein de ce monde étrange se côtoient pêle-mêle des similis Zeppelin, des créatures hybrides, des factions rebelles, des personnages ayant réellement existé (l’ingénieur Nikola Tesla devrait ainsi être de la partie), mais aussi des lieux symboliques tels que le quartier de Whitechapel, célèbre pour les méfaits de Jack l’Eventreur, ou encore le Crystal Palace alors édifié à Hyde Park. A cela, il faut ajouter la présence d’une technologie avancée, notamment vis-à-vis des armes. Ces dernières sont d’ailleurs créées par Landstalker Props (compagnie ayant déjà réalisé certaines prototypes pour Assassin’s Creed IV) et, parmi elles, figurent d’ores et déjà un fusil à canon court M85, un pistolet à rayon électrique ainsi que des grenades à fragmentation. Last but not least : même s’il n’y a officiellement aucune trace de magie, l’aventure contient néanmoins une petite dose de surnaturel, matérialisée notamment par l’élixir Black Water qui permet de guérir les blessures et de prolonger la vie des héros. Les développeurs précisent enfin que leur jeu n’appartient pas au genre steampunk, contrairement à Dishonored, même si The Order : 1886 semble partager avec ce dernier un certain style visuel.
Une aventure exclusivement en solo
Histoire d’unifier tous ces éléments disparates, l’histoire prend pour point de départ une organisation secrète appelée l’Ordre, chargée depuis des siècles de combattre une espèce hybride, dont le but semble être l’éradication de l’espèce humaine. Le joueur se retrouve donc à la tête d’une équipe de chevaliers appartenant à l’Ordre et composée de quatre personnages principaux dont les noms sont clairement inspirés des légendes arthuriennes : Lafayette, Ilgraine, Perceval et le chef de l’escouade Galaad. Sur le terrain néanmoins, l’aventure se joue exclusivement en solo et le joueur dirige donc uniquement Galaad. Même si, au cours de certaines phases de jeu, ce dernier peut se retrouver parfois accompagné des membres de son escouade, soit de un à trois personnages supplémentaires entièrement contrôlés par l’IA (dans la mesure où il est impossible de leur donner des ordres). A ce titre, la démo présentée par les développeurs, prenant place au début du jeu et au sein du quartier de Whitechapel, fait se côtoyer Galaad et Lafayette, officier parlant anglais avec un délicieux accent français. D’entrée, le joueur est frappé par la qualité graphique de l’ensemble : les visages se révèlent bluffants de réalisme tandis que les textures s’avèrent riches et détaillées. Sans oublier une qualité d’animation étonnante réalisée via motion capture. Pas de doute, The Order : 1886 épate au niveau esthétique…

Tout se passe comme prévu.
faut ne pas avoir ces lunettes pour comparer le design des 2 jeux...
Sinon de ce que j'ai vue le jeu à l'air très beau (faut être un bon hater pour le nier) mais généralement dans les jeux Sony, même quand je m'attends à un truc de malade niveau gameplay, je suis toujours déçu car ils se content du minimum.
C'est ce que j'allais dire.
solidfisher Bah c'est une erreur.
Dishonored n'a pas inventé ce style.
Oui oui, je dis ça pour jeviedeshauts.con
Je viens de voir les vidéo du jour, j'aime bien l'ambiance de ce jeu.
Je ne pense qu'il faille s'attendre à un "nouveau" gameplay mais le jeu fera le boulot.