ETATS-UNIS - Un couple vivant dans le Tennesse a fait vivre l'enfer à ses quatre filles. Trois d'entre elles, en plus de vivre dans des conditions d'hygiène déplorables et de ne pas être soignées, ont ainsi été forcées à avoir des relations sexuelles avec des inconnus. Des faveurs monnayées par leurs parents, qui risquent de passer plus de 30 ans en prison.



En plus de passer de longues années derrière les barreaux, Connie Sue McCall, 40 ans, et Ronnie Lee McCall, 61 ans, méritent tout votre mépris. Ce couple d'Américains résidant dans une petite ville du Tennessee a, semble-t-il, décidé de repousser les limites de l'inhumanité. Comment ? En monnayant les faveurs sexuelles de trois de ses quatre filles, âgées de 5 à 17 ans.

L'histoire révélée par les sites Internet Wate et WCYB fait froid dans le dos. Le procureur en charge du dossier, Tony Clark, ne s'y trompe pas. "Quand vous avez des parents qui gagnent de l'argent sur le dos de leurs enfants par le biais de l'exploitation pornographique, même après 20 ans de métier, c'est l'un des pires cas que j'ai jamais vu", confie le magistrat.

Le père plaide non coupable

Il faut dire que les détails sordides ne manquent pas. Les ébats des enfants de 12, 15 et 17 ans, forcés par leurs parents depuis deux ans, étaient la plupart du temps enregistrés pour alimenter un marché noir de films pédopornographiques. En plus de subir des viols à répétition, les filles vivaient dans "une saleté extrême" à l'intérieur d'une maison mobile, à en croire une policière de Johnson City, Debbie Dunn.

Les enquêteurs indiquent également que la fille de 5 ans avait la tête et le corps recouverts de poux, de piqûres de puces et souffrait d'infections de la peau et de graves problèmes dentaires. "Elle avait de très nombreuses caries douloureuses, une dent noire et des trous dans chacune de ses dents. C'est juste inexcusable", raconte Debbie Dunn.

Présenté vendredi à un juge fédéral, le mari, Ronnie Lee McCall, a plaidé non coupable. Sa femme est attendue mercredi au tribunal. Placé en détention provisoire, le couple encourt une peine minimum de 30 ans de prison s'il est reconnu coupable. Leurs filles, elles, tentent désormais de se reconstruire sous la protection des services sociaux américains.