Resident Evil Afterlife sera-t-il fidèle aux jeux vidéo ? Pourquoi les films s'écartent-ils tellement des jeux vidéos ? Ce sont des questions que je me suis posé et que vous vous etes aussi peu etre deja posé.
Bref JV.COM a eux la bonne idée d'interviewer l'homme derrière tout ces choix et vous remarquerez que finalement il n'est pas si fou et on comprend sa logique. Même si moi je ne cotionne pas ce genre de réalisateur, qui se contente de faire dans la facilité, parce que c'est ce qu'il fait au final. On peu avoir un autre regard sur ses films après cette entre-vue.
Le quatrième film de la série Resident Evil (Afterlife) sortira en salles le 22 septembre. Pour en savoir plus, nous avons rencontré son réalisateur Paul Anderson et nous lui avons posé quelques questions sur sa vision de cette série de survival-horror.
Retranscription de l'interview de Paul Anderson (réalisateur) :
«J’ai pris beaucoup de plaisir à revenir sur le plateau en tant que réalisateur. Je suis revenu car cela me manquait de réaliser un film sur Resident Evil. Mes plus belles expériences en tant que réalisateur, je les ai eues en réalisant les 2 Resident Evil. J’ai aussi senti qu’en m’attaquant au quatrième film de la franchise, on se devait de passer un cap, d’arriver à un niveau supérieur.
On a donc tout fait en plus grand : un film en 3D, on a voyagé partout dans le monde. On a vraiment voulu faire un film encore plus grand et plus impressionnant que les autres.
J’ai toujours cherché à être fidèle aux jeux vidéo tout en racontant une histoire sensiblement différente. Mais avec ce film, j’ai vraiment été influencé par le dernier Resident Evil 5. C’est vraiment un jeu génial. J’ai beaucoup aimé y jouer. J’ai adoré tous les personnages. On avait un peu touché au personnage d’Albert Wesker dans les précédents films. Mais là, je voulais vraiment qu’il soit le grand méchant de ce film car c’est aussi le grand méchant dans les jeux Resident Evil. J’ai trouvé l’univers du jeu fabuleux. Que ce soit le costume de Wesker, les décors… Les créatures sont très travaillées... L’Exécuteur, les Maginny. Les chiens... la façon qu’ils ont d'ouvrir leur gueule.
Tout cela rend ce jeu vraiment superbe ! Je voulais tout cela dans le film !
Capcom a toujours été très impliqué dans les films Resident Evil. La première chose que j'ai faite après avoir signé mon contrat pour réaliser le premier film a été de prendre l'avion pour aller passer deux jours à Osaka dans les bureaux de Capcom au Japon afin de discuter avec eux des créatures et de la vision que j'avais du film. Et je fais cela avec Capcom pour chaque film... Ils lisent le scénario, nous faisons plein de réunions où ils me donnent leurs idées... Car je ne veux pas que mes films dénaturent l'univers du jeu vidéo. Je ne peux pas finir un film sur la mort d'un personnage alors qu'il sera présent dans un prochain jeu. Mais je tiens à raconter une histoire un peu différente. On décide tout cela ensemble. Et Capcom est toujours content de voir les histoires que l'on raconte avant de tourner le film.
Il y a beaucoup de débats entre les fans de la série qui voudraient juste une simple adaptation d'un des épisodes de Resident Evil. J'ai toujours pensé que la force de cette série était de ne jamais raconter la même histoire à chaque nouvel épisode. Alors que c'est le gros point faible de la série des Tomb Raider par exemple. C'est grâce à cela que la licence Resident Evil se porte toujours aussi bien et que chaque nouveau jeu se vend à des millions d'exemplaires. Capcom n'a pas peur de réinventer sa série à chaque nouvel épisode et garde ainsi un esprit frais. Le premier jeu a été un énorme succès... Ça aurait été trop facile de faire une suite toujours dans le manoir avec les mêmes personnages. Ils ont eu beaucoup d'audace puisqu'ils ont mis de côté les personnages du premier jeu pour en créer de nouveaux. Tout ça dans un nouvel endroit : Racoon City. Et je pense que c'est aussi la force des films Resident Evil.»
J'aime pas le fait qu'elle se batte comme une ninja. Ça fait pas partie de l'esprit des RE je trouve... A moins que ça vienne de RE5, je l'ai pas fait lui. (Mais ça viendra !)
Oh là là, my god. Mais que ça craint ! Tous les clichés de réalisation des films d'action sont présents dans cette BA. Ca sent mauvais, en même temps, pouvait-il en être autrement que les films sont réalisés et produits par un tacheron comme Paul Anderson.