Lors d'une conférence à San Fransisco pour la Deutsche Bank Securities Technology, Bobby Kotick, PDG d'Activision a enfoncé le clou sur son impopularité dans le business.
Le bonhomme s'est mis à expliquer ses recettes de rentabilité pour sa boite, Activision, désormais Activision-Blizzard".
Il explique qu'à son arrivé à la tête de la boite, l'homme a cultivé l'esprit de rentabilité avant tout en "retirant l'amusement lors de la conception des jeux". Si vous n'êtes pas trop jeunes, vous savez que dans les 90's, les développeurs avaient des salles de jeu "dernier cri" dans leurs locaux, par exemple... N'imaginez même pas avoir ça chez les développeurs d'Activision, puisque Kotick souhaite que le travail "récompense le profit et rien que le profit".
Si la situation financière actuelle est assez pré-occupante, Kotick affirme jouer avec pour renforcer la pression sur ses salariés...
Le bonhomme ne devait pas être net puisqu'il explique la méthode contemporaine pour vendre un jeu à 500$ en faisant croire qu'il ne coûte que 50.
Il explique ainsi tout le processus de DLC, d'accessoires en se vantant que désormais, l'éditeur arrive à vendre des jeux 100€ (on avait déjà remarqué la politique avec Tony Hawk et son nouvel accessoire) pour finalement arriver à avoir des jeux complets pouvant atteindre des scores de 500$... Avec des marges de 25% de main d'œuvre pouvant atteindre plus de 50% comme pour World of Warcraft !
Ce qui est intéressant dans l'histoire, c'est qu'un président ose le clamer tout haut, même si ces pratiques "d'exploitants-exploités" sont des secrets de polichinelle, tout comme la politique de accessoiriste pour faire grimper les prix... Ainsi que les inévitables DLC que beaucoup remettent en cause mais sont vendus tout de même en masse.
Vous savez, il y a des joueurs qui arrivent à défendre ces pratiques, hein..
Jsuis bien content d'avoir pris Prototype en okkaz et il en sera de même pour MW2.
Le mec il affirme carrément que ses jeux c'est de la daube et qu'il fera rien pour améliorer l'aspect ludique.
C’est effrayant quand on pense au nombre de pigeons qui vont acheter le dernier cod, en particulier aux states, on se dit que le jeu vidéo n’est pas prêt de s’en sortir…