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Fan devant l’éternel des Onimusha et un malgré un dossier timidement accueilli, c’est avec un plaisir non dissimulé que je vais vous présenter Genji premier du nom. Avant une suite médiocre sur Playstation 3 l’opus 128 bits avait éblouit plus d’un joueur.
Après une magnifique introduction en images de synthèses nous plongeons de suite dans la peau de Minamoto Yoshitsune, un samurai de renom. La prise en main est immédiate, alliant un dynamise incroyable à une fluidité exemplaire. Relativement classiques aux premiers abords les combats se basent sur un système de contre-attaques au timing très précis. Une fois la barre de Kamui pleine, résultante de nombreux coups, vous pourrez ralentir le temps. Une séquence réflexe saisissante impose alors d’appuyer sur les touches avec harmonie. Le combo réussi vos adversaires retourneront à la terre, ou inversement profiteront aussitôt de votre échec. Notez que le moine guerrier Benkei fait rapidement son apparition et offrira des sensations différentes. Ainsi switcher entre ces deux héros deviendra courant pour progresser sans encombres, le style de notre dernier compère étant bien moins subtil. Une notion de gain d’expérience et tout un aspect gestion achèvent la description du gameplay, irréprochable.

Graphiquement Genji est juste magnifique. Les environnements sont très travaillés, les textures admirables, et l’animation excellente. A ce propos la chorégraphie des combats et le charisme des héros impose le respect. Un titre qui étonne par ses qualités esthétiques, d’autant que le design s’avère de très bon goût. Chaque lieu émerveille et renvoi une ambiance extraordinaire, bercée de fantastique dans un univers Japonais médiéval immersif au possible. Dommage que les villages soient si peu nombreux car le dépaysement est assuré. Ce mérite revient aussi à bande son avec un doublage Jap salutaire et des musiques de qualité, alternant envolées lyriques et passages zens. Une atmosphère auditive idéale.
La trame se suffisant à elle-même je ne m’attarderais point sur le scénario. Sachez tout de même que le jeu comporte des faits historiques réels, largement interprétés par les développeurs. Si la longévité du titre n’était pas aussi maigre Genji relèverait du chef d’œuvre. Car le principal défaut du soft reste une aventure éphémère qui se dévore en quelques heures seulement. Dans la ligné d’un Onimusha il propose une alternative plus qu’intéressante, Game Republic génère ici un jeu d’action d’envergure au gameplay joussif et intelligent.

