Changeons de registre et amenons un peu de légèreté avec Loco Roco. Un nom maintenant célèbre tant ce petit bijou a fait parler de lui. Il faut dire que la PSP était assez avare en nouveautés et que ce jeu fut vraiment une bonne surprise.
Difficile de se faire une idée précise en retournant le boitier et en observant la jaquette. Le joueur lambda sourira probablement puis reposera avec un sourire méprisable cet ovni nommé Loco Roco. En revanche n’importe qui s’intéressant un tant soit peu aux jeux vidéo développera de la curiosité envers ce soft encensé par les critiques. C’est ainsi que j’ai tenté l’aventure, d’occasion je l’avoue.
Mais assez de parlotte inutile, passons aux explications. Nous voici en face d’un jeu de plate-forme conceptuel, et le mot et faible tant l’expérience proposée sort de l’ordinaire. En gros le gameplay ce résume ainsi : faire progresser son Loco en inclinant l'écran vers la droite ou vers la gauche (touches L et R), le faire sauter (L+R), ou encore le diviser en plusieurs boules pour contourner certains obstacles. Toute la progression se base sur ces actions mais cette simplicité apparente cache un gameplay profond, innovant, et très agréable. Car voilà, le level design fait le reste. On explore des tableaux en 2D envoutants offrant une esthétique épurée et unique. Cette visite s'accompagne de musiques et bruitages complètement décalés, adhérer à l’ambiance s'avère donc vital sous peine de décrocher rapidement.

Le jeu n’est pas difficile et se termine vite, à moins d’explorer chaque niveau de fond en comble afin de débloquer divers bonus. Il est également possible de créer une maison pour son Loco avec les items ramassés en cours de jeu. Sans grand intérêt mais amusant.
Loco Roco reste encore aujourd’hui mon coup de cœur sur la portable de Sony. Doté d’une ambiance atypique et d’une jouabilité inédite il prouve qu’on peut innover autrement qu’avec une Wiimote ou un stylet.

