Certes, je n’ai pas le talent analytique d’un Bernard-Henry Lévy ou d’une Nicole Bacharan, et encore moins celui du gracieux Bernard-Henry Siné, des paroles duquel vous pouvez vous abreuver chaque samedi soir sur Canal + vers 20h40 (dans ces eaux-là). Mais moi aussi, je me sens en mesure de livrer dès maintenant, sans attendre d’avoir le moindre recul, un petit commentaire de derrière les fagots sur l’élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis de l’Amérique.
Cette élection, chers lecteurs, vous qui m’entendez pérorer, bien sûr je l’avais vue venir. Déjà il y a 3 ans, sur ce blog, je vous informais que M. Obama était promis à un avenir présidentiable. Et si je ne l’ai pas écrit sur ce blog, tout au moins l’ai-je pensé, ce qui revient au même puisque tout ce que je pense se trouve écrit ici et vice-versa ou réciproquement.
Aujourd’hui, je veux m’illustrer en livrant une interprétation originale de cette révolution qu’est l’élection de M. Obama. Ce que l’on n’a pas assez dit je pense, c’est que cette élection est exceptionnelle car elle permet l’accession à la Maison Blanche d’un homme que rien ne prédestinait à devenir président des USA. La victoire de Barack Obama, c’est la victoire d’une minorité qui trop longtemps s’est vue maltraitée, au nom d’on ne sait d’ailleurs quel instinct de supériorité.
Souvenons-nous qu’aujourd’hui encore, les membres de cette minorité subissent, depuis la plus tendre enfance jusqu’à la mort, les brimades, les quolibets, les moqueries les plus cruelles. On a cru à une époque, vers la fin des années 1960, que l’intolérance qui s’exprimait à l’encontre de ces minoritaires finissait par péricliter. On a cru, oui on l’a cru, qu’enfin ces hommes seraient considérés par leurs frères humains comme leurs égaux. On s’est fourvoyé. La violence n’a pas cessé.
Mais aujourd’hui, un homme issu de cette minorité entre à la Maison Blanche. Et il y a fort à parier que cette fois soit la bonne. Un vent d’espoir se lève. Nous croyons, enfin je crois et vous croyez avec moi, qu’enfin l’horizon s’éclaire de la lumière du soleil du bonheur à l’aune de laquelle le monde tout entier se transformera, je m’embrouille mais c’est l’émotion qui domine aujourd’hui, et certainement pas la réflexion — c’est pas le moment, ça ne sera jamais le moment.
Je vois pour les années à venir un vent de bonheur souffler sur la planète Terre. Et je veux dire merci aux Américains d’avoir, à travers leur vote, réhabilité en Barack Obama l’honneur de toute une communauté persécutée : celle des gens qui ont les oreilles décollées.
De nombreuses personnalités se sont d’ailleurs exprimées pour se réjouir de ce grand pas franchi par les Etats-Unis vers l’acceptation à l’échelle mondiale des oreilles décollées. Voici quelques-unes de leurs interventions.
La revanche de François Bayrou : « En France, on n’est pas encore prêt à élire quelqu’un qui a les oreilles décollées. Les Etats-Unis donnent une leçon de tolérance au monde entier »
Le bonheur de Dany Boon, qui en a profité pour rappeler le combat d’autre minorités opprimées : «Si seulement Obama était aussi pédophile, chômeur et consanguin… ce serait parfait. »
La joie de l’éléphant Dumbo : « Je suis tellement content que j’ai envie de m’envoler.»
Le PDG de Disneyland Paris, se projetant dans le futur : « Si Obama n’est pas réélu en 2012, il pourra venir chez nous et endosser le rôle de Mickey Mouse.»
Le PDG de CanalSat s’est réjoui que « Barack Obama puisse capter nos programmes gratuitement juste en s’asseyant sur le toit de la Maison Blanche, surtout depuis qu’on a rénové nos chaînes cinéma, pfou pfou .»
Enfin, Christophe Salengro, le président grolandais (et de fait mon président puisque je suis moi-même grolandais), a prononcé un très long discours pour saluer la victoire de son futur homologue. En voici l’intégralité : « J’avais ouvert la voie à la représentativité des oreilles décollées dans les plus hautes instances internationales, et je suis heureux que les Etats-Unis, notre pays ami, se dote à son tour d’une paire d’oreilles décollées, sublimes de surcroît ».
(Notre président lors de l'annonce des résultats)
Mais il faut bien qu’il y ait quelque chose de pourri, même au royaume de Barack Obama. A titre personnel, et je suis tout à fait sérieux, son élection me rend heureux. Néanmoins, comme disent les entraîneurs de foot, « il faut raison garder ». C’est pourquoi je vous renvoie vers trois articles portant un regard critique sur la fascination des médias pour le candidat démocrate.
Obama, le chouchou des médias (Le Plan B)
Ce que les médias français ne vous disent pas sur Obama (Marianne2.fr)
France-Inter : Obamania obligatoire pour tous (Marianne2.fr)
Si, il n'y avait pas autant de noirs aux Etats Unis d'Amérique implantés depuis la génération de l'esclavage!
Donc, il fallait que les ancêtres blancs de Mc Cain s'occupe de leurs champs de cotons et qu'ils laissent les noirs vaquaient à leurs occupations.
Mais sur ce vive Obama quoi!
Obama/Dany Boon : meme combat !
Je suis de ceux qui voulait l’élection d’Obama pour l’unique raison qu’il est sans aucun doute la personne la plus apte à réparer les erreurs de Bush et il est celui qui peut renforcir les liens entres les différentes cultures internes et externes des États-Unis, Bush à complètement détruit l’image des É.-U. Il aura fort à faire pour les prochains mois et voir même années car beaucoup de peuples on une haine féroce envers les Américains et avec raison, le gouvernement Bush à commis beaucoup d’erreur et de crime envers l’humanité, il était temps que les Américains choisissent un président responsable et intelligent. Espérons qu’Obama soit vraiment se qu’il laisse paraître et qu’il fasse se qu’il a promis.