Une petite exclue PS3 pour 12 euros, j'ai nommé Haze. Pas un très grand jeu, mais un jeu qui pour moi a une valeur de collector puisque c'est le dernier jeu du studio free radical (en tant que tel).

Après la campagne solo, je vais faire un point sur le mode multi de Killzone 2 après y avoir passé environ 30h et débloqué un certain nombre d'éléments. Ayant eu la chance d'y jouer depuis le jour J, j'ai eu l'occasion de voir l'évolution du style des parties au fil de la montée en grade des joueurs.



Le mode multi, appelé "Zone de guerre", ne propose qu'un seul mode de jeu ou les joueurs devront réaliser un nombre variés de missions (5 types au total) :
- Massacre : du team deathmatch
- Assassinat : éliminer une cible spécifique dans les rangs ennemis
- Recherche et capture : capturer des points de contrôle
- Recherche et destruction : poser des explosifs sur une cible
- Recherche et récupération : récupérer un dispositif de propagande et l'amener dans le camp ennemi (une variante du capture de drapeau).
Sachant que les modes "assassinat" et "Recherche et destruction" se joue en tant qu'attaquant et en tant que défenseur, une partie se décompose donc en 7 manches. Les différentes missions à effectuer sont données de façon aléatoire ce qui rend les parties très dynamiques ou la réactivité est mise en avant plutôt que l'anticipation (moins vrai en fin de partie). Ce mode de jeu unique est par ailleurs variable, et il est tout à fait possible de sélectionner les types de missions que l'on souhaite faire, comme par exemple uniquement du team dethmatch.



Les parties permettent de 2 à 32 joueurs de s'affronter. Bien sur plus le nombre de joueurs est élevée plus les parties perdent en finesse et en technicité. Pour du teamplay efficace, il est préférable de limiter les parties à du 6vs6 à 10vs10.

Killzone 2 repose sur un système de classe, au nombre de 7, chacune spécialisé dans un rôle précis, dont on pourra mixer les habilités secondaires. Au-delà des habilités, chaque classe se différencie par le type d'arme dont elle peut s'équiper. Bien entendu, il n'y a aucune différence de gameplay entre les 2 camps que sont l'ISA et les Helghast. Au départ seul la classe soldat est disponible et il faudra gagner des points d'expérience pour débloquer les autres classes et des nouvelles armes. De prime abord, ça parait contraignant d'autant plus qu'il faut quand même gagner un certain nombre de points d'expérience avant de débloquer la première classe, mais au final cela "éduque" le joueur et lui permet de se familiariser correctement avec chacune des classes, évitant ainsi de voir débarquer des nouveaux joueurs faisant n'importe quoi. Je remercie au passage Guerilla d'avoir placer la classe scout (celle qui possède le sniper) en dernier .



Le système de progression s'effectue sur plusieurs axes. L'axe principal est celui du grade qui permet de débloquer les classes. Les grades se décrochent grâce aux points d'expériences qui se gagnent en tuant un ennemi, en réanimant un allié ou en réalisant les objectifs. Chaque frag rapporte plus ou moins de points d'expérience en fonction du contexte, par exemple, tuer un ennemi qui s'apprête à poser un explosif rapporte plus de point que tuer un ennemi à l'autre bout de la map.

On distingue ensuite 3 axes secondaires. Le système de progression ne repose plus sur des points d'expérience mais sur un système de galon que l'on gagne en remplissant un objectif précis. Une fois obtenu 8 galons d'un même type, on débloque le badge correspondant.

Tout d'abord l'axe "classe" qui consiste à développer les aptitudes de sa classe. Cela se fait en 2 parties. Dans un premier temps vous apprenez à maitriser l'aptitude principale (par exemple pour le médecin réanimer 5 alliés dans une partie), débloquant ainsi l'aptitude secondaire de la classe. Dans un second temps, vous faites de même avec l'aptitude secondaire qui vous débloquera la possibilité de la combiner avec toutes les autres classes.

L'axe "mission" consiste à développer l'aptitude à remplir les missions. Cela passe par une participation active à leur réalisation des missions affectés à votre équipe (par exemple réaliser 10% des victimes de votre équipe lors d'un massacre). Le badge ainsi débloqué aura pour effet de vous faire gagnez plus de point lors de la réalisation des missions (par exemple lors du massacre, un frag rapporte 3 points au lieu de 2).

L'axe "compétence" consiste à développer des compétences bien précises, le tir en pleine tête, le corps à corps, les armes de poings ... Les badges remportés donne un point bonus lorsque vous tuez un ennemi à l'aide de cette compétence.



Les maps, au nombre de 8 (un chiffre dans la moyenne), proposent de revisiter les différents environnements de la campagne solo. En terme de réalisation on est très proche du solo, avec juste un peu moins d'effets de lumière et l'ambiance très intense est toujours aussi omniprésente. En terme de level-design, Guerilla a effectué un travail vraiment fabuleux. La seule chose que l'on peut reprocher c'est que les maps sont trop petites pour 32 joueurs.



Guerilla a finalement réussi le tour de force de proposer un multi efficace et rafraichissant avec des éléments très classiques. L'ensemble est très homogène et est globalement plutôt bien équilibré. On sent clairement qu'il y a eu un gros travail de finition et d'ajustement. Pour ma part j'ai été totalement conquis comme peut en témoigner ma todo list de jeu qui s'allonge dorénavant à plus d'une dizaine de jeu qui n'attendent que d'être sorti de leur blister. Néanmoins, Guerilla ne devra pas se reposer sur ces lauriers et devra étoffer, à l'instar de ses concurrents, son multi en proposant bien évidemment des nouvelles maps mais aussi dans la mesure du possible un ou plusieurs modes de jeu (gratuitement ça serait pas mal aussi).



Avant de conclure, je tiens à préciser qu'il y a tout un système de gestion de clans avec la possibilité de créer des tournois. Je ne m'y attarde pas plus car je n'ai pas du tout explorer ces fonctionnalités. A noter aussi le site killzone.com qui permet d'avoir des stats très détaillés et de rejouer les dernières parties en vue de haut, très utile pour analyser les tactiques de ses adversaires ou peaufiner les siennes notamment dans le cadre des affrontements entre clans.

Pour conclure, je vais tenter de positionner le multi de Killzone 2 par rapport à ses concurrents. Tout d'abord, je dirais que le paysage vidéo ludique multiplayer comptait (de mon avis) 3 références, à savoir Halo 3, Call of Duty et Battlefield Bad Company (mon préféré), chacun proposant sa propre expérience. Killzone 2 n'est ni meilleur ni moins bon, je le placerais tout simplement en tant que 4ème référence au même niveau que les 3 autres citées.

Voici mes 2 nouveaux achats reçus ce matin par la poste en provenance de nos voisins anglais :

Race driver Grid sur PS3, un jeu de voiture arcade sympathique



Prey sur xbox 360, un jeu que je ne connaissais pas du tout. Il parait que c'est pas mal, on verra ça

J'ai profité de l'offre du week-end de steam pour me prendre world of goo à 5 euros Un petit jeu bien sympathique et rafraichissant.

J'ai très envie d'investir dans un stick arcade pour une utilisation exclusive Street Fighter 4 car je trouve la dualshock complètement horrible. Mais je ne m'y connais pas du tout dans ce domaine. Que me conseillez-vous ? Que pensez vous du Hori Fighting Stick 3 ?

Voici 2 nouveaux jeux à ajouter à ma petite collection de jeux PS3.

Tout d'abord Blitz : The league 2. Étant assez fan du football américain, je me prends d'habitude le madden, mais comme l'opus 2009 est quasi identique à celui de 2008, j'ai décidé de changer et de tenter une autre franchise qui va peut-être disparaitre d'ailleurs...



Pour avoir une petite idée de ce que c'est :



Je me suis également pris Lair, qui malgré toutes les critiques qu'il a pu recevoir mérite d'être joué, à condition de l'acheter pas trop cher

Aujourd'hui je vais donner mon avis sur un jeu un peu particulier Flower, une sorte d'ovni du jeux vidéo, comme l'a pu l'être Rez à son époque par exemple. Le concept de Flower est relativement très simple, vous incarnez en quelque sorte dame nature et vous allez devoir redonner vie à divers environnements. Pour cela vous allez contrôler la bise pour faire avancer une pétale. A l'aide d'un des des boutons de la manette (préférez les gâchettes) vous contrôlez l'intensité de la bise et à l'aide du capteur de mouvement de la sixaxis vous contrôlez la direction. Avec cette pétale vous devrez entrez en contact avec les fleurs éparpillés dans tout le niveau, qui en retour vous libéreront une pétale qui viendra s'ajouter à votre trainée.



Graphiquement le jeu est vraiment magnifique tant techniquement, grâce à ses effets de lumière et de particules et à sa finesse, qu'artistiquement avec des environnements d'une rare beauté poétique. J'ai adoré l'effet de l'herbe qui se plie sous l'intensité de votre bise.



La bande-son est également en parfaite adéquation avec la direction artistique. La composition musicale est très relaxe et se marie à la perfection avec la palette graphique utilisée. Les bruitages ne sont pas en reste, avec le bruissement de l'herbe ou encore du bourdonnement des pilonnes électriques.



Aussi étonnant que cela puisse paraitre, Flower nous raconte une véritable histoire à sa façon qui pourra être interprété de différentes manières. Vous l'aurez compris Flower fait appel à votre fibre poétique et à votre imagination, pour vous proposer une expérience émouvante et atypique. Une expérience qui restera cependant très courte, les 6 niveaux du jeu se finissant en à peu près 2h. Mais la replay-value est énorme et on y reviendra souvent sans jamais se lasser. Pour 8 euros, ce jeu est un incontournable, pour peu que vous soyez prêt à vivre une expérience vidéo-ludique nouvelle et rafraichissante.

Parfois ça a du bon de jouer dès le jour J. Ça permet de débloquer des trophées que je n'aurais jamais eu en temps normal

Deux petits achats PSN pour ce week-end :

Tout d'abord flower, un jeu très poétique :



Et Noby Noby Boy, un jeu ou j'ai rien compris ...

Le tant attendu Killzone 2 est enfin arrivé, celui qui a tant fait parler de lui depuis ce fameux trailer de l'E3 2005, celui qui devait montrer au monde entier la supériorité technique de la PS3. Mais voilà en 4 ans, de l'eau a coulé sous les ponts, va t-il réussir à creuser ce fossé technique tant promis par Sony.



Je ne vais pas faire durer le suspens, la réponse est oui. Killzone 2 a bien creusé un fossé technique avec les productions actuelles, bien que pas aussi grand que l'on aurait pu l'espérer. Alors certes, Killzone 2 n'apporte aucune révolution technique, mais repousse les limites de tout ce qui se fait actuellement, notamment en termes d'éclairage et d'effets de particules. Les animations sont également splendides tout comme la modélisation des armes qui sont tout simplement les plus belles armes jamais vu dans un jeu vidéo. On peut juste lui reprocher quelques textures baveuses, encore faut-il aller se coller le nez contre un mur (et à part uncharted je ne vois aucun jeu lui arrivant à son niveau sur cet aspect là). Le tour de force ne s'arrête pas là, car Guerilla a réussi à trouver une véritable synergie entre la technique et l'artistique pour nous donner des environnements futuristes apocalyptique tout simplement splendides, chaleureux, vivant avec un nombre incalculables de détails sur tous les plans ou tout est pensé de manière cohérente avec une profondeur de champ phénoménale.



Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Killzone 2 propose des environnements variés (ville, désert, usine, train, vaisseau ...). Ce sont les nuances de couleurs qui ne le sont pas, oscillant entre le gris et l'ocre. En soit ce n'est pas un défaut, au contraire ça renforce le côté réaliste du titre en garantissant une certaine cohérence au niveau des environnements et en garantissant cette ambiance très oppressante et sombre.



Ce côté réaliste se retrouve dans la jouabilité avec une forte inertie dans les mouvements et dans le recul des armes. Les habitués du standard Call of Duty seront clairement déroutés au début, mais quel plaisir d'appréhender quelque chose de différents. Je préconise d'ailleurs de ne pas changer la configuration par défaut de la manette qui est finalement la plus efficace. La petite nouveauté de gameplay se situe dans la possibilité de se mettre à couvert en vue à la première personne. Sympathique mais sans plus, car finalement on ne l'utilisera pas beaucoup. A noter quelques actions à effectuer au sixaxis totalement anecdotique (c'est toujours mieux que de marteler un bouton) et la présence de véhicule.



L'intelligence artificielle se situe bien au-dessus de la moyenne, les ennemis bougent beaucoup, se mettent à couvert et essayent de vous déloger tout en s'adaptant à votre comportement. Elle n'atteint cependant pas le niveau d'un Fear, notamment en termes de coopération. Les ennemis manquent de variété, mais encore une fois c'est le côté réaliste qui est mis en avant. Ce qui est plus regrettable c'est l'absence de véritable boss bien impressionnant (le boss final est une sacré déception).



A l'instar d'un Call of Duty, la progression se veut strictement linéaire avec des scripts à répétition, mais se différencie par un rythme très intense voir éprouvant. On enchaine les gunfights sans jamais s'arrêter du début à la fin. A aucun moment vous aurez la possibilité de souffler. Bref de l'action pur et dur complètement jouissif que certains pourraient trouver un peu répétitif à la longue, d'autant plus que les objectifs se limitent clairement à avancer et tuer tout ce qui se trouve sur votre passage. Cette intensité se retrouve également dans la bande son, très bonne au passage, qui renforce l'ambiance de guerre. Ca pète de partout et les balles sifflent tout autour de vous.



Côté scénario, on ne peut pas faire plus simple. Suite aux évènements du premier épisode, vous partez à l'assaut de la planète Helghan pour mettre la main sur l'empereur Helghast Scolar Visari. Mais sur place vous allez rencontrer une résistance bien plus forte que prévu... Un peu trop simpliste quand même, surtout que le background de Killzone est relativement riche.

Le jeu est cependant relativement court mais propose un challenge intéressant. Il est impératif de faire le jeu en mode vétéran pour une durée de vie entre 8 et 10h (perso j'ai mis 10h mais j'ai bien merdé sur la fin, j'ai mis 2h pour le boss final...). En normal, il faudra sans doute compter 6h. On va dire qu'on reste dans la moyenne du genre.



Un petit mot très rapide sur le multi que je n'ai pas encore vraiment essayé, là ou la plupart des fps proposent un visuel allégé, Killzone 2 se permet de proposer des graphismes quasi équivalents au solo. Je regrette juste fortement l'absence d'un mode coop online. Autant je peux comprendre l'absence de splitté, autant en online je ne comprends pas, surtout que pendant les 95% du jeu vous êtes toujours accompagné par votre escouade.

Au final Guerilla a bien rempli son contrat, Killzone est une véritable réussite, un incontournable pour tout amateur d'action. Même sans apporter de nouveautés au genre, Killzone 2 arrive à se transcender de part sa beauté visuelle et de son intensité pour nous proposer une expérience de jeu unique. Néanmoins, le jeu est quand même moins accessible qu'un Call of Duty et vise avant tout une population de joueur déjà averti en matière de fps.

Ça y est j'ai fini Killzone 2. Il m'a fallu 10h pour arriver au bout en mode vétéran (j'imagine qu'il faut 6h en mode normal). J'ai bien galèré sur la fin (environ 2h sur le dernier chapitre). Un petit peu déçu par le boss final quand même. Enfin bref un très très grand jeu très intense à réserver aux joueurs de fps avertis quand même car il n'est pas facile. J'essaierais d'écrire un petit avis plus propre si j'ai le temps demain.

Je vais faire vraiment très court car il se fait tard, mais je tenais vraiment à le dire, ce jeu c'est une véritable bombe atomique. J'ai pris un aller retour dans la face malgré le fait d'avoir fait la démo qui en passant ne fait pas du tout honneur à la version finale avec ce début du premier niveau bien en dessous de ce qui suit. Assurément ce titre fera parti des lauréats pour le GOTY 2009 J'en ai encore le souffle coupé, quelle intensité de psychopathe ! Vivement que le multi ouvre

Mes achats du jour sur PS3 :

L'histoire de Fear 2, commence 30 minutes avant la fin de Fear. Vous incarnez cette fois-ci un membre de l'unité Delta Force, Michael Becket, envoyé pour exfiltrer Genevieve Aristide, présidente de Armacham. Alors que tout se déroulerait plus ou moins comme prévu, l'explosion nucléaire qui clôturait le premier épisode va venir perturber vos plans. Malgré ce changement de point de vue des évènements, la trame scénaristique est quasi identique celle du premier volet. On retrouve également le même principe pour développer le background, avec des informations (à lire) à ramasser à droite et à gauche dans des endroits plus ou moins cohérents, un principe que je trouve quelque peu archaïque.



Au niveau du gameplay Fear 2 introduit finalement très peu de nouveautés par rapport à celui de Fear. On retrouve bien sur ce qui a fait le succès du premier, à savoir le bullet time. En fait on dénombre 2 grosses nouveautés : la possibilité de faire tomber des éléments du décor pour se mettre à couvert, et les phases en mecha. Bien que réussis, celles-ci représentent finalement qu'une partie infime du jeu (30 minutes, on est très loin de Shogo, excellent jeu au passage :P). C'est quelque peu décevant dans la mesure ou elles avaient été mises en avant par Monolith. Dans une moindre mesure, on dispose maintenant d'une lampe torche qui ne s'éteint plus au bout de 30 secondes (très énervant dans le premier épisode et surtout complètement absurde). A noter également quelques séquences "QTE" ou il faudra marteler inlassablement le même bouton...



Mais Fear c'est avant tout une ambiance angoissante, empruntant des codes au cinéma d'horreur japonais. Quasi parfaite dans le premier opus, Monolith a une nouvelle fois fait un véritable travail d'orfèvre pour nous livrer une copie sans faille ou tout est orchestré de manière limpide. Glauque et très gore, on avance pas à pas la peur au ventre, prêt à sursauter au moindre bruit ou à la moindre vision. Peu de jeux peuvent se vanter de vous mettre autant mal à l'aise que Fear devant votre console.



Outre son ambiance, Fear proposait des combats très nerveux grâce à une IA très évolué. Sur cet aspect là Fear 2 déçoit, l'IA n'est pas forcément moins bonne mais est beaucoup plus agressive rendant les affrontements plus direct. Les ennemis ne battent plus vraiment en retraite pour mieux vous contourner mais avancent vers vous en se mettant en couvert. On gagne néanmoins en variété avec des types d'ennemis bien différents.



L'un des reproches fait au premier épisode était ses environnements pas du tout variés et très "couloir". Monolith a revu sa copie et propose cette fois-ci beaucoup plus de variétés et des environnements plus ouvert ... en apparence. Même si on a plus l'impression d'évoluer dans des couloirs, la progression est encore plus dirigiste que dans le premier épisode.



Côté réalisation, Fear 2 n'est clairement pas aussi abouti qu'un Killzone 2, loin de là, mais au niveau de la finition et du panel technique il n'a rien à lui envier. Jeu de lumière, gestion des particules, localisation des impacts, animation, ragdoll, environnement destructible, physique, le lithtech est capable de très belles choses avec une finition que l'on aimerait retrouver plus souvent dans les productions du genre. Les environnements, bien qu'inégale, sont également bien plus réussi que dans le premier épisode avec des textures plus fines et beaucoup plus de détails. Mention spéciale aux armes que je trouve vraiment magnifique. Je ne sais pas ce qu'il en est sur les autres support mais le framerate sur PS3 est un petit peu poussif par moment.



Au niveau de la durée de vie il faudra environ 8h grand maximum pour arriver au bout et ce dans le mode le plus difficile. D'ailleurs je préconise de ne pas tenter un mode de jeu autre que celui-là, tellement il est déjà difficile de mourir en mode de difficulté maximale.

Au final, Fear 2 peine à surprendre les joueurs du premier volet du fait du trop peu de nouveautés et de sa trame scénaristique trop proche du premier épisode. Néanmoins il reste une très bonne alternative aux FPS classiques, grâce à son ambiance glauque très réussi et à ses combats très nerveux. On regrettera néanmoins sa trop grande facilité. Pour ceux qui ne connaitraient pas du tout la série, je vous conseillerais quand même le premier épisode qui est nettement meilleur, même si la réalisation date un peu (2005).

PS : Le jeu dispose d'un multi que je n'ai pas testé et que je ne testerais sans doute pas (Killzone 2 avant tout ).