L'OM a renoué avec la victoire en s'imposant 2-1 face à Bordeaux ce dimanche soir. Si le début de match était à l'avantage des Bordelais, la première occasion était à mettre à l'actif des Olympiens. Mais Carrasso se montrait vigilant sur une erreur de Trémoulinas qui aurait pu profiter à Brandao. Les hommes de Didier Deschamps marquaient ensuite sur leur deuxième occasion. Sur le côté gauche, Taiwo, après un contrôle de la main ayant échappé à l'arbitre, centrait au second poteau pour Gignac qui, libre de tout marquage, glissait le ballon entre les jambes de Carrasso (1-0, 23e). L'ancien Toulousain n'avait pas menti cette semaine en affirmant que la réussite allait enfin lui sourire. Et comme par magie, Brandao marquait lui aussi juste avant la pause en profitant d'une grosse erreur de Ciani pour crucifier Carrasso (2-0, 45e). A la pause, Jean Tigana faisait entrer Jussiê pour réveiller ses troupes. Mais les Marine et Blanc peinaient toujours autant à se montrer dangereux. Une faute de Diawara sur Maazou offrait tout de même un penalty aux Bordelais en fin de match, que Modeste se chargeait de transformer (2-1, 74e). Insuffisant toutefois pour les Girondins. Avec cette victoire, l'OM, qui compte désormais 32 points, occupe la 5e place du classement. Bordeaux est lui 10e avec 27 points. (Par Pierre-Damien Lacourte)

Bordeaux a manqué une belle occasion de se rapprocher du podium à Sochaux (1-1) lors de la 18e journée de Ligue 1. Malgré un beau spectacle, Les Girondins restent bloqués à la 9e place après un 4e match nul face à des Sochaliens toujours aussi joueurs. Lille-Nancy et Lens-Caen ont été reportés.

SOCHAUX-BORDEAUX: 1-1

Buts: Ideye pour Sochaux (35e). Jussiê pour Bordeaux (28e).

Bordeaux fait du surplace. Certes, les hommes de Jean Tigana ne perdent plus en championnat depuis le 23 octobre dernier, mais les quatre derniers matches nuls, dont celui décroché à Sochaux dimanche après-midi (1-1), ne leur permettent pas de virer dans le haut de tableau. L'objectif déclaré des Girondins cette saison. Face à des Doubistes toujours aussi séduisants et portés vers l'avant, ce partage des points reste malgré tout un résultat positif pour les Bordelais qu'il faudra faire fructifier devant Lens mercredi prochain.

Carrasso sauvé par sa transversale

Au cours d'un match plaisant, avec deux formations portées vers l'avant, ce match nul résume finalement assez bien la physionomie entrevue pendant 90 minutes. "On a eu les occasions pour gagner le match, avoue Damien Perquis, un brin déçu par le résultat. Sur la deuxième période on mérite la victoire." Pourtant, lors du premier acte, c'est Jussiê qui ouvrait le score après un ballon mal dégagé par le défenseur doubiste (0-1, 28e). Un avantage de courte durée puisqu'Ideye égalisait après un très joli travail de Martin (1-1, 35e).

Après la pause, scénario identique avec des Sochaliens bien décidés à prendre le dessus sur des Girondins pas assez présents dans la zone de vérité avec le jeune et encore trop tendre Cheick Diabaté en attaque. Que ce soit Ideye (65, 70e), Maïga (71e) ou Martin (90e), les protégés de Francis Gillot tombaient sur un Carrasso décisif, également sauvé par sa barre transversale après une belle inspiration du même Martin (73e). Malgré une fin de match houleuse ou Jean Tigana ordonnait à ses joueurs de filer au vestiaire pour ne pas récolter de sanction, les deux formations se quittaient sur ce score de parité. Finalement assez logique.

L'organisation des Coupes du monde 2018 et 2022 ont été respectivement attribuées à la Russie et au Qatar. La décision a été prise par le comité exécutif de la FIFA, jeudi à Zurich. Pour la première fois de l'histoire, le Mondial posera ses valises en Europe de l'Est et au Moyen-Orient.

La FIFA a choisi la nouveauté. Les Coupes du monde 2018 et 2022 auront lieu en Russie et au Qatar. Les deux pays ont été désignés par le comité exécutif de la Fédération Internationale, jeudi à Zurich. Les Russes ont été préféré aux candidatures anglaise, belgo-néerlandaise et hispano-portugaise. Les Qatari, eux, ont "battu" les Etats-Unis, la Corée du Sud, l'Australie et le Japon. La FIFA a très clairement déplacé le centre de gravité du football mondial vers l'est puisque jamais une Coupe du monde n'a été organisée en Europe orientale ni au Moyen-Orient.

Vainqueur à Arles-Avignon (2-4) dimanche, Bordeaux remonte à la 7e place du classement à seulement deux points du leader, Lille. Grâce notamment à un triplé d'Anthony Modeste, les Girondins enregistrent un deuxième succès consécutif et restent sur quatre matches sans défaite en L1.


ARLES-AVIGNON-BORDEAUX : 2-4

Buts : Meriem (22e), Bouazza (89e) pour Arles-Avignon, Modeste (36e, 59e, 88e), Gouffran (39e) pour Bordeaux

Bordeaux est à deux points de la tête de la Ligue 1. Cela peut surprendre mais les faits sont là. Malgré un début de saison chaotique, marqué par des résultats en dents de scie et quelques coups de gueule du Président Triaud bien sentis, les Girondins ont eu le mérite de s'accrocher. Et ils commencent à récolter les fruits de leurs efforts. Le jeu proposé est beaucoup plus attrayant et, en toute logique, les résultats suivent. Huit points pris lors des quatre derniers matchs. Un rythme de champion si l'on se réfère à la moyenne du championnat ! Symbole du renouveau bordelais, Benoît Tremoulinas. L'arrière latéral a retrouvé sa tête, ses jambes et sa qualité de centre. Dans sa foulée, c'est tout Bordeaux qui se sent pousser des ailes et c'est presque uniquement par les côtés que la formation de Tigana a attaqué face à Arles-Avignon. Avec une efficacité étonnante. A charge pour les Girondins d'éprouver cette recette face à une défense moins naïve défensivement que celle des Provençaux...

Relancé depuis l'arrivée de Faruk Hadzibegic sur le banc, Arles-Avignon confirme ses bonnes dispositions actuelles en ouvrant le score par Meriem, qui marque de volée du gauche dès la 22e minute (1-0). Bordeaux, qui a pris le match par le bon bout, est mal payé de ses efforts mais va finalement se faire rétribuer doublement : suite à une main de Laurenti sur sa ligne pour empêcher un tir de Wendel de franchir la ligne, l'arbitre siffle logiquement penalty en faveur du FCGB avant d'exclure le défenseur. Une décision qui ne manquera pas de permettre à l'éternel débat sur la double peine de refaire surface... Modeste ne s'embarrasse pas de ces scrupules et égalise (1-1, 36e). La sentence est dure pour les locaux qui perdent pied sur une pelouse gorgée d'eau et qui sombrent définitivement quand Gouffran est seul pour reprendre un centre de Maazou mal contrôlé par un Merville fébrile (1-2, 39e).

Le triomphe Modeste

Arles-Avignon traîne son infériorité numérique comme un boulet en seconde période. Bordeaux en profite pour contrôler le tempo du match et placer quelques accélérations meurtrières, telle celle qui voit Modeste, bien placé, reprendre victorieusement un nouveau ballon cafouillé par la défense de l'ACA (1-3, 59e). Le calvaire des partenaires de Piocelle se poursuit jusqu'aux dernières minutes d'un match devenu en sens unique quand Modeste réalise le triplé sur une offrande de Tremoulinas (1-4, 88e). La réduction du score de Bouazza, d'une belle frappe croisée (2-4, 89e) relève de l'anecdote et n'empêche pas Arles-Avignon de plonger un peu plus dans les profondeurs du classement. Bordeaux, lui, est septième à deux points de la tête. Et ça, ce n'est pas une anecdote.
Julien LAMOTTE / Eurosport

ordeaux, qui restait sur trois matches sans victoire, s'en est remis à une décision arbitrale incompréhénsible pour battre Nancy, samedi (2-1).

Jean Tigana a eu ce qu'il voulait, enfin une victoire. Pour la manière en revanche, il attendra encore un peu. A la recherche de son premier succès depuis presque un mois, Bordeaux s'est imposé samedi contre Nancy (2-1). Un résultat qui fait un bien fou aux Girondins, même si tout n'a pas été parfait, loin de là. Au terme d'une semaine pesante, la partie s'est même soldée par un incroyable fait de match, dont on entendra parler sans doute pendant encore plusieurs jours. Le score de la rencontre pourrait même en être modifié puisque les Nancéiens ont aussitôt porté une réclamation. Qui au vu des images pourrait bien aboutir.

Tigana expulsé avant le chaos

En cause, une main volontaire non sanctionnée de Wendel dans les six mètres lorrains. Un geste qui n'a pas été vu par le corps arbitral. Problème, sur l'action en question -un coup franc de Plasil-, le ballon a heurté le poteau mais à aucun moment n'a franchi la ligne. Après moult tergiversations, le but a quand même été validé au grand dam des hommes de Pablo Correa, furieux. Il y a de quoi, car avant cette injustice, ils avaient fourni de gros efforts pour ramener quelque chose de Gironde. Surpris par une tête de Sané (22e), les joueurs de l'ASNL étaient revenus dans la partie grâce à Paul Alo'o Efoulou (82e), couvert par Ciani. Une égalisation qui avait rendu fou de rage Jean Tigana, expulsé sur le coup. Le coach bordelais ne savait pas encore ce qui allait suivre : la confusion totale, un véritable chaos. Personne du reste ne pouvait imaginer un tel scénario.

Au terme d'un match enlevé, Valenciennes arrache un très bon nul à Bordeaux. Après une première période inquiétante, les Girondins ont réagi mais n'ont concrétisé qu'une de leurs innombrables occasions. Bordeaux n'avance pas et reste neuvième de Ligue 1.

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BORDEAUX (AFP) - Deux coups de tonnerre venus des Brestois Poyet et Lesoimier ont fait trembler Chaban-Delmas et vaciller Bordeaux, en quête d'une place sur le podium de la Ligue 1, sur lequel s'est installé, samedi, Brest après une série de sept matches sans défaite.

Déjà vainqueurs à trois reprises à l'extérieur, les Brestois ont, après Caen, Nancy et Monaco, inscrit Bordeaux à leur tableau de chasse et se hissent, après la 10e journée, à la 3e place de la L1 à égalité de points avec Saint-Etienne, contraint au nul (1-1) à domicile par Caen.

Mieux, Brest, a préservé son invincibilité avec sept matches de L1 sans défaite depuis le 21 août et 701 minutes, de quoi lui permettre de se hisser sur le podium de la L1. Belle performance pour un promu, dont peu envisageait le maintien à l'issue de la saison.

Invaincus depuis quatre matches de L1 et un succès (2-0) sur Lyon, les Girondins n'ont pas été mesure de garder les buts de Cédric Carrasso inviolés. La défense bordelaise, une nouvelle fois remaniée avec le retour de Planus, qui était intraitable depuis quatre matches, a cédé sur deux coups de boutoir de Brest.

Le tonnerre précédait la pluie sur le stade Chaban-Delmas, où 1.200 places avaient été neutralisées en raison de fissure dans une tribune. Un coup de tonnerre donné par Poyet qui ouvrait la marque (4e) en coupant la trajectoire d'un corner de Licka. L'attaquant brestois trompait la vigilance de Wendel et Fernando pour battre Carrasso, dont la cage était inviolée depuis quatre matches.

Les Bordelais, orphelins de "leur sentinelle" et capitaine Alou Diarra, suspendu à titre conservatoire avant l'examen de son cas par la Ligue et remplacé par Fernando, ont en première période tout tenté pour revenir au score après le but de Poyet, mais Elana, vigilant, se montrait un excellent dernier rempart.

Le portier brestois s'interposait avec brio sur un tir le long de la ligne de Jussiê, un autre de 25 m de Planus ou encore une frappe puissante de Fernando après un une-deux avec Jussiê.

Chaban-Delmas tremblait encore quand à de multiples reprises les contres brestois lancés par Micola, Poyet ou Roux se montraient dangereux.

Ce dernier, meilleur buteur de l'équipe finistérienne, faisait passer une mauvaise soirée à la défense centrale où Planus retrouvait Ciani, son compère de la saison passée. Les deux joueurs écopant d'un carton jaune.

L'un d'eux aurait pu être très préjudiciable aux Girondins, l'arbitre Clément Turpin accordant un penalty aux Brestois. Le tir en force de Roux s'écrasait sur la transversale (68e).

A l'heure de jeu, Tigana tentait le tout pour le tout en faisant entrer en jeu consécutivement Maazou et Saivet pour relancer l'attaque.

La défense de Brest, qui, si elle semblait prenable, s'appuyait sur un Elana inoxydable. A de nombreuses reprises, elle pliait sur des départs de Maazou, des centres de Saivet ou des tirs de Fernando et Plasil, mais ne rompait pas.

A l'inverse de celle de Bordeaux, qui, sous un crachin breton, encaissait même un second but de Lesoimier, qui parachevait un raid de Roux relayé par Micola (2-0, 80e).

Si Brest affichait une forme ascendante, les Bordelais de Tigana montraient qu'ils étaient encore convalescents.

Comptant avant tout sur une solide assise défensive, Bordeaux s’est imposé face à Lorient (1-0). Ciani a permis aux Girondins d’empocher un deuxième succès de rang à domicile.
par Teddy Vadeevaloo, le 02-10-2010

Bordeaux-Lorient 1-0
Bordeaux : Ciani (27e)

Bordeaux revit. Même s’ils n’ont pas vraiment brillé, les Girondins ont surtout compté sur une défense impériale pour vaincre des Merlus séduisants à défaut d’être efficaces. Séduisants car ils débutaient de belle manière cette partie. Meilleurs dans le jeu, les visiteurs allumaient les premières mèches sur deux incursions de Gameiro magnifiquement repoussées par Carrasso (3e, 5e). Les Girondins ne parvenaient pas à développer leur jeu et s’en remettaient aux essais lointains (13e, 21e). Mais un éclair allait illuminer la rencontre. Suite à une mauvaise relance d’Audard, Ciani ne se posait pas de questions et lobait le portier lorientais des 40 mètres (1-0, 27e) !

Lorient semblait alors KO et faisait face à un Bordeaux revigoré. La preuve ? Une intervention pleine d’autorité de Ciani, encore lui, devant l’échappée de Gameiro qui allait se présenter seul face à Carrasso (48e). Le défenseur bordelais symbolisait la sérénité retrouvée des Girondins en défense. Sereins, les locaux contrôlaient le rythme de la partie face à des Merlus en panne d’imagination offensive malgré deux ultimes banderilles signées de leur duo d’attaque (80e, 82e). Avec ce court succès, Bordeaux confirme son redressement qui peut l’aider à entrevoir la suite des évènements avec plus de sérénité.

Le joueur du match
Ses jours noirs sont bien loin. Buteur sur une magnifique réalisation, Mickael Ciani a, de plus, réalisé une grosse prestation défensive en annihilant pas mal d’offensives adverses. Face à son ancien club, il a bien muselé Gameiro, pourtant un client, et participé activement à la bonne prestation de son équipe.

Tactique et coaching
Tigana a reconduit son 4-3-3 en plaçant Jussiê et Plasil au cœur du jeu bordelais. Les deux hommes étaient placés en position de meneur pour permettre une meilleure animation. Modeste, diminué, a du céder sa place à Maazou en deuxième période. Puis, Ben Khalfallah a remplacé Gouffran pour apporter une touche technique supplémentaire ainsi qu'une merveille conservation du ballon. Côté merlus, Gourcuff a reconduit son vif duo d’attaque Gameiro-Kitambala. Voyant son équipe patauger, l’entraîneur lorientais a remplacé Bourillon pour faire entrer un milieu offensif, Monnet-Paquet. Puis il a apporté plus de taille avec l’entrée de Dubarbier. En vain.

On n’a pas aimé
La petite boulette de Fabien Audard. Le portier lorientais a gâché la très bonne entame de son équipe en ratant complètement sa relance à la main, qui a amené le but bordelais. Un éclair signé Ciani qui a ensuite assommé les Lorientais, lesquels ne sont plus apparus aussi fringants.

Résultats de la 8e journée :
Samedi 2 octobre
Arles-Avignon-Auxerre 0-4
Bordeaux-Lorient 1-0
Monaco-Brest 0-1
Nancy-Lyon 2-3
Sochaux-Lens 3-0
Valenciennes-Caen 2-1

21h
Saint-Etienne-Marseille

Dimanche 3 octobre
17h
Lille-Montpellier
Paris SG-Nice

21h
Rennes-Toulouse

Les Girondins ont offert plusieurs visages dans leur match à Caen (0-0). Si certains joueurs retrouvent la forme (Ciani, Gouffran), d'autres, comme Maazou, Chalmé ou Wendel, empêchent l'équipe de franchir un vrai cap


Bordeaux est toujours convalescent. Victorieux de Lyon (2-0) dimanche puis Nancy (1-2) mercredi en Coupe de la Ligue, le club au scapulaire a été tenu en échec sur la pelouse de Caen (0-0), au terme d'un match de faible qualité. Un score nul et vierge qui confirme les difficultés des Marine et Blanc face aux "petits" du championnat. "Peut-être qu'il faut mettre un maillot de Lyon ou de Marseille sur les autres équipes, pour voir plus d'envie et d'engagement...", plaisantait Geraldo Wendel cette semaine. Solides mais encore loin d'être rétablis, les hommes de Jean Tigana restent ancrés à la treizième place avant de recevoir Lorient. A l'instar du Brésilien, certains Bordelais ont une nouvelle fois déçu, alors que d'autres ont montré un visage exemplaire sur la pelouse du stade Michel d'Ornano. Encore imparfaite sur le plan collectif, l'équipe girondine souffre encore de grandes disparités dans le rendement individuel.

Maazou inextisant, Chalmé en souffrance

Déjà invisible face à Lyon, Moussa Maazou a de nouveau erré comme une âme en peine à la pointe de l'attaque girondine. Pris à plusieurs reprises au piège du hors-jeu, l'ancien Monégasque a trop souvent perdu le peu de ballons qu'il a eu à se mettre sous la dent. Une prestation d'une heure très inquiétante de la part du Nigérien qui n'a certainement pas marqué des points auprès de Jean Tigana;

Même commentaire pour le latéral droit Mathieu Chalmé. Titulaire ce samedi en raison de la suspension de Ludovic Sané, il a souvent pris le bouillon face à la vitesse et la technique de Yohan Mollo. Inexistant offensivement et averti pour un tacle dangereux en première période, celui qu'on annonçait aux portes de l'équipe de France en 2009 devrait retourner sur le banc des remplaçants dès la prochaine sortie de son club. Enfin à l'image de ce qu'il démontre depuis le début de saison, Wendel n'a toujours pas retrouvé son niveau. Le milieu auriverde a multiplié les mauvais choix mais pire encore, ses coups de pied arrêtés, longtemps redoutables, ont largement perdu en qualité.

Ciani comme un roc, Gouffran avait des jambes

Hormis Chalmé, l'arrière-garde bordelaise a rendu une copie propre face aux attaquants normands. Mention spéciale néanmoins pour Mickaël Ciani. Associé à un Fernando sérieux en charnière centrale, l'international français n'a pas été pris une seule fois à défaut par ses adversaires. Son jeu de tête et de corps s'est également révélé très précieux pour repousser les centres de Mollo, Hamouma ou encore Yatabaré.

De son côté, Yoann Gouffran retrouvait ce samedi une place de titulaire, côté droit, Fahid Ben Khalfallah débutant la rencontre sur la touche. Le joueur formé au Stade Malherbe a été, de loin, le Girondin le plus dangereux de la rencontre en multipliant les accélérations et les dribbles sur son côté droit. Seul reproche à lui faire : son duel manqué face à Thébaux à la demi-heure de jeu. Plasil a lui aussi fait le job malgré l'imprécision de ses nombreuses tentatives lointaines.

Battu à Bordeaux (2-0), Lyon se retrouve dix-septième de la L1. C'est Alou Diarra qui a débloqué le match (60e) et Jussiê, d'un splendide enchaînement, qui a bouclé l'affaire dans le temps additionnel. Loin de répondre aux interrogations, l'OL a encore énormément inquiété. Bordeaux devient 14e.
SUPER MATCH victoire meritée !!!!!!

Bordeaux est dans le rouge. Logiquement battus à Nice (2-1) dimanche lors de la 4e journée de Ligue 1, les Girondins tombent dans la zone des relégables, à la 18e place du classement. Dominés dans le jeu, battus dans l'engagement physique, les hommes de Jean Tigana ont été incapables de trouver la faille dans le bloc niçois si ce n'est sur un penalty heureux au bout du temps additionnel. Les Bordelais ne méritaient pas mieux qu'une défaite au Stade du Ray, et son score aurait pu être plus lourd. Un revers synonyme de rechute après deux résultats plutôt heureux à Paris (1-2) puis à domicile contre Marseille (1-1).

Pas franchement convaincant, Bordeaux n'avait dû son salut qu'à ses réactions d'orgueil en fin de match lors de ces deux rencontres. A Nice, les Girondins n'ont pas été loin de réussir la passe de trois. Alors que les Aiglons n'avaient qu'un but d'avance, David Ospina a sauvé les siens de l'égalisation girondine à deux reprises face à Maazou (85e), mais surtout sur une frappe de Gouffran (86e). C'était le tournant du match. Au lieu d'égaliser, Bordeaux s'est retrouvé avec deux buts de retard sur une énorme erreur de Henrique, trop lent à relancer et pris par Mouloungui. Deux passes plus tard, Bamogo avait mis Nice à l'abri d'un retour bordelais (2-0, 90e+4) et le penalty généreux transformé par Modeste (90e+5) ne restera qu'anecdotique. Cette fois-ci, Bordeaux n'a pas fait la différence dans le money-time et reste face à la réalité. Orpheline de Chamakh et Gourcuff, privée de Planus et Wendel sur blessure, la formation de Jean Tigana pouvait-elle espérer mieux face à de solides niçois ?

Nice est à sa place

Avant cette fin de match emballée, Bordeaux n'avait pas affiché un niveau suffisant pour gêner les hommes d'Eric Roy. Sans Planus, la défense girondine semble éternellement manquer de sérénité et l'absence de rendement du duo Diarra-Fernando à la récupération n'a pas arrangé la situation. Dans ces cas-là, la moindre erreur se paie généralement au prix fort. Cela n'a pas manqué. Sur un coup franc anodin joué rapidement par les Niçois, la défense bordelaise n'était pas en place et Chalmé s'est retrouvé seul en duel face à Mouloungui. L'attaquant des Niçois n'a fait qu'une bouchée du latéral bordelais avant d'expédier le ballon dans la lucarne de Carrasso (1-0, 35e). Le portier des Girondins a par ailleurs longtemps retardé l'échéance, comme sur une tentative de Sablé (27e). Mais le couperet a fini par tomber pour la formation de Tigana, qui ne méritait pas mieux au Stade du Ray.

Les Niçois ne sont pas pour rien dans les difficultés girondines. L'équipe d'Eric Roy est allée chercher sa victoire en affichant une intensité de tous les instants dans le jeu, comme en témoignent les deux buts inscrits sur deux erreurs de la défense girondine. Dans l'organisation et dans les duels, l'OGCN a su dominer les Girondins. Mais on retiendra surtout la qualité du collectif niçois, où les joueurs ont pour premier souci de lâcher le ballon. Pour l'instant, ça paie. Les Aiglons sont toujours invaincus depuis le début de la saison, malgré une entame de championnat pas vraiment évidente (déplacements à Lorient et Lille, réception de Bordeaux). A ce stade de la compétition, on ne les attendait pas forcément aussi bien placés. Et les Aiglons méritent cette quatrième place au classement.
sa va etre dur cette année ~~.

MONTPELLIER - BORDEAUX : 1-0

But : Bocaly (47e)

Bordeaux n'a pas échappé à la règle. Hier, les cadors de la Ligue 1 ont tous souffert pour la reprise du championnat. Il en a été de même pour les Girondins en clôture de cette première journée. Malmenés en première période, cueillis à froid dès le début de la seconde sur un coup franc d'Estrada repris victorieusement de la tête par Bocaly, ils n'ont pu éviter à Jean Tigana une défaite pour son retour en France. Le faux-départ par excellence pour des Bordelais qui devront montrer autre chose dimanche prochain lors du derby face à Toulouse.

Le nouvel entraineur de Bordeaux a pu mesurer le travail à accomplir, même si le contexte ne l'a pas aidé. Parti à Arsenal, Chamakh n'a toujours pas été remplacé et on a pu constater à quel point Bordeaux était orphelin de l'impact physique de son attaquant marocain. Cavenaghi et Gouffran ont brillé par leur discrétion et n'ont jamais pesé sur la défense montpelliéraine. Derrière, les absences de Ciani, Chalmé et Planus ne sont pas passées inaperçues non plus. La charnière Fernando-Savic a affiché ses limites, notamment sur les coups de pied arrêtés comme en témoigne le but de Bocaly. Au complet, le milieu girondin a quand même souffert à l'image de Gourcuff et Diarra, encore loin de leur meilleur niveau. Globalement, le collectif bordelais n'est pas prêt.

Si Bordeaux n'a jamais vraiment contesté cette victoire, c'est aussi parce que Montpellier est allé la chercher. La formation héraultaise aurait pu être en proie au doute après avoir perdu ses deux joueurs clés de la saison passée, Costa et Montaño, et subi une élimination sans gloire au 3e tour préliminaire de la Ligue Europa dans la semaine. Mais elle a gardé les valeurs qui lui ont permis de surprendre l'an passé. Une agressivité de tous les instants dans les duels et une rigueur dans le repli défensif qui ont suffi à éteindre les rares mouvements intéressants des Girondins, malgré une frappe de Trémoulinas sur le poteau (13e). Offensivement, la formation de René Girard n'utilisera pas une recette bien différente de l'an passé. Mais sa rapidité sur les contres et l'adresse d'Estrada sur les coups de pied arrêtés seront des atouts précieux. On a pu en avoir un aperçu face à Bordeaux.

Mené au score, Bordeaux a renversé la situation pour s'imposer devant le FC Porto (2-1) lors du Tournoi de Paris. Un succès acquis grâce à une tête de Ciani en fin de match, et qui permet aux Girondins de remporter l'épreuve après le match nul entre le PSG et la Roma (1-1).

TOURNOI DE PARIS

BORDEAUX - PORTO : 2-1

Buts : Ayité (58e) et Ciani (83e) pour Bordeaux ; Walter (30e) pour Porto.

Pour leur dernier match de préparation avant la reprise de la saison de L1 à Montpellier, dimanche prochain, les Girondins n'ont pas affiché un visage très convaincant avant l'entrée des titulaires habituels, Wendel, Gourcuff et Cavenaghi, pour animer l'attaque (67e). Les Bordelais ont été dominés au milieu, et Jussiê, positionné en meneur de jeu, son poste préféré, n'a pas montré qu'il pouvait prendre la place de Gourcuff à la baguette. Le Brésilien, replacé en soutien de Cavenaghi après l'entrée du mondialiste (67)e, n'a pas vraiment pesé sur le jeu.

Seul titulaire aligné d'entrée avec Ciani, Chalmé, qui sera suspendu pour le déplacement dans l'Hérault, n'a pas, lui non plus, fait preuve d'une grande assurance. Pris plusieurs fois par la vitesse du côté gauche portugais, il est à l'origine du premier but encaissé par son équipe. Un tacle raté de l'arrière droit a mené au bon centre de Varela, transformé par une reprise de Walter Silva (30e) pour l'ouverture du score. Le capitaine a même, par la suite, écopé d'un carton jaune, pour un tacle à retardement (40e). Ciani, suspendu lui aussi pour la reprise, a connu un match solide défensivement et s'est payé le luxe d'inscrire le but vainqueur de la tête sur un coup franc de Wendel (83e). Un grand classique.

Jean Tigana aura pu apprécier le pressing, les appels (55e, 64e) de son attaquant Ayité, l'auteur du premier but de son équipe. Prêté à Nancy la saison dernière et peu utilisé, le Togolais a profité d'un coup franc mal dégagé par la défense portugaise pour marquer de la tête (58e). Bordeaux a de la réserve mais cette rencontre a surtout montré l'apport inestimable des joueurs cadres. A égalité avec le PSG mais avec une meilleure attaque, les Girondins remportent cette épreuve.