Ah ah ah me revoilà. Content de vous retrouver. Je voudrais juste remercier les quelques personnes qui sont venus voir où en été le blog pendant ces deux mois avant de recommencer à raconter mes conneries. Ca fait plaisir de voir que le blog est apprécie par quelques uns d’entres vous^^. Bon ce soir un article sur Plus Belle la Vie. Non, non ne partez pas siouoplaît …
« On est vraiment rien saaaaaans elle qu’on soit noiiiiir ou blaaaaanc, et si on teeend la maiiin pour ellee, la vie eest pluuus beEEllee »
Cela fait déjà trois ans que la série Plus Belle la Vie a envahit nos écrans. Programme qui a considérablement illuminé notre morne paysage audiovisuel de l’époque. Série qui ne brille pas par son scénario, ni par le talent de la plupart de ses acteurs. Mais alors pourquoi ce programme a eu un tel impact ? Hein ? Pourquoi ?
La série prend place dans le quartier du Mistral à Marheuseille ( un peu de mal à faire passer l’accent par écrit ^^ ). Nous suivons les péripéties des habitants de ce beau quartier. Quartier habité par des habitants tous aussi stéréotypés les uns que les autres. Nous avons donc l’autochtone du coin, Roland, patron du bar. Rachel la petite vieille s’accrochant à ses vieilles valeurs (le communisme que ça s’appelle) et tout le reste de la bande. Et figurez vous que ce beau monde va s’aimer, ne plus s’aimer, être victime de chantage, se faire violer, voir carrément tuer pour les plus veinards.
Un quartier banal quoi …
Mais quel public regarde donc ce programme ? On est en droit de se le demander vu que la série réunit quand même en moyenne 20% de français tous les soirs. De ce que j’ai pu observer partout autour de moi on peut diviser le public en trois parties, avis personnel si quelqu’un n’est pas d’accord avec ce qui suit je serais ravi de discuter de ça avec lui (phrase à ne pas prendre en compte sachant qu’elle là dans le seul et unique but de donner un peu de crédibilité et de sérieux à l’auteur de cet article).
Nous avons donc :
La mamie : En effet, la mamie est une fervente téléspectatrice de Plus Belle la Vie, elle se plait à suivre les histoires de cul entre les différents protagonistes du feuilleton. Elle aime aussi retrouver Jeanne, sa copine mamie, pour la petite tasse de thé quotidienne durant laquelle mamie et Jeanne, parleront de leurs avis sur la suite de l’histoire. Jeanne ne manquera pas de rappeler à quel point le jeune Nathan (personnage de l’histoire), lui rappelle sont petit fils Lucas, un beau branleur. Et à mamie de dire à quel point la petite Johanna ( autre personnage ) ressemble à Caroline sa petite fille, une petite merdeuse qui répond à ses parents, et qui se croit tout permis.
Vient ensuite la légendaire ménagère de moins de 50 ans (d’environ plutôt^^) :
Celle-ci retient son souffle à chaque fin d’épisode, tous les épisodes se terminant pas un cliffhanger des plus intenses au passage. Et qui sera la première devant la télé le lendemain pour savoir qui a tué le facteur du quartier à grands coups de cure-dent dans les yeux, et si le fiston y est avant elle, il aura la désagréable surprise de se prendre une chaussure dans la gueule pour se faire dégager …
Et pour clôturer le tout l’adolescente de 12 à 16 ans :
Qui apprécie comme mamie les histoires de cul, mais elle préfére le côté romantique (car l’adolescente est encore naïve en ce qui concerne l’amour alors que mamie est une perverse qui ne s’intéresse qu’au côté plus sportif de la chose, tout comme le copain de l’adolescente qui tentera d’engager la chose sur le sofa, les parents étant à une soirée tartiflette, pour se faire repousser comme un malpropre, car l’adolescente veut voir LE couple d’adolescents de la série s’embrasser pour la première fois, paradoxal non ?). Elle se dit que ca serait vachement cool d’avoir Vincent comme papa, Thomas comme grand frère et Ninon comme confidente ( d’autres perso… bon vous aurez compris ( ici l’auteur tente vainement de flatter son déjà très maigre lectorat en disant à quel point son lecteur est malin espérant instaurer une complicité qui n’a pas lieu d’être )). Elle se retrouve le lendemain avec ses amies en salle de permanence pour faire un tableau ,sur feuille de papier d'agenda, de Qui Va Finir Avec Qui
Bref, je parle, je parle. Mais vous allez me dire : « Mais comment ça se fait que tu t’y connais autant sur la série ». Eh bien le fiston qui se prend une chaussure dans la gueule c’est moi ^^ ( je ne suis pas par contre le petit copain sur le canapé, je suis encore trop vilain pour penser àavoir une copine)…La série en elle-même est des plus mauvaises, mais elle a le mérite de passer pendant les infos,et si c’est pour entendre pour la 20ème fois que Sarkozy a bouffé des moules dans un restaurant de luxe ce n’est pas la peine de les regarder à mon humble avis^^, et je peux comprendre que les gens aient envie de décompresser un bon coup devant la télé en regardant cette série.
Pis franchement que celui qui n’a jamais regardé un épisode de Plus Belle la Vie me jette la première pierre !
…
*s’enfuit en esquivant les caillasses*
Et ça c’est une photo juste pour dire que je suis le joueur le plus heureux du monde ce soir ( grâce à une âme charitable qui a accepté de me laisser ces deux chef d’œuvres, merci Blur )
Merci de m’avoir lu.
Citizen Kane, le plus grand film de tous les temps tout simplement …
Début des années 1940, Charles Foster Kane, un magnat de la presse, meurt dans son manoir sur son domaine privé de Xanadu. Il prononcera dans un dernier souffle le très énigmatique mot « Rosebud » (bouton de rose en français). La presse du monde entier cherche alors à découvrir ce que voulait dire Kane en prononçant ce mot.
Nous allons suivre tout au long du film l’enquête d’un journaliste nommé Thompson (que nous ne voyons quasiment que de dos pendant toute la durée de l’oeuvre). Le spectateur plonge avec lui dans le passé de Kane. Cette exploration se fait grâce à des témoignages de personnes ayant connu Kane, s’opère alors un flash-back qui nous éclaire sur une partie de la vie de Kane. Le film est un véritable puzzle, et Orson Welles nous mène en bateau tout au long du film.
Citizen Kane est à sa sortie une véritable révolution dans le monde du cinéma. Orson Welles va inventer des procédés jusqu’alors inédits, comme la profondeur de champ, des effets spéciaux (les décors de Xanadu au début du film que vous pouvez voir dans la vidéo ci-dessus sont des toiles peintes par exemple).
Un exemple de profondeur de champ, les trois personnages au premier pla, et le petit garçon dérrière jouant dans la neige .
Le film pose une question. Peut on filmer la vie d’un homme ? Ou plutôt ce qui rend unique chacun de nous, l’âme (‘tin j’suis en forme ce soir). Peut on mettre sur pellicule l’essence même d’un être humain ? (la grande forme ouais ^^ ). Nous allons voir pendant le film que Kane est un être ayant plusieurs facettes, il est impossible de le cerner complètement.
Citizen Kane pointe du doigt le mirage qu’est le rêve américain, parle de conspiration politique, et dit clairement que l’argent ne fait pas le bonheur.
Puis vient le final du film. Puissant et magistral, prouvant que la richesse et le pouvoir ne font pas tout. Et que l’homme, aussi puissant et riche soit-il, n’est finalement que fumée …
Oh et maintenant que j’y pense, regardez la série How I Met Your Mother, c’est à mourir de rire :
On va se quitter en musique :
Ca porte à rigoler, mais dieu que j’aime cette instru !
En espérant que l’article vous a plu.
Bonne fin de soirée …
P.S: je veux la même voix qu'Orson Welles^^...