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L'OM s'est imposé à Nantes. Une première victoire à l'extérieur où la formation phocéenne a fait preuve d'une plus grande sérénité défensive, fin de match excepté. Mais cette victoire, c'est plutôt un soulagement, car les trois points se sont rapidement désignés comme une évidence avec des évènements favorables peu communs. Claudio Ranieri a dû faire trois changements pour trois blessures avant la 25e minute de jeu. Et pourtant, la victoire ne s'est décidée qu'à la toute fin, sur un but opportuniste d'Ocampos. Il y a donc à dire. En attendant, au niveau comptable, c'est tout bon.
Tatarusanu au top
Déjà, surprise, au coup d'envoi, Nantes doit faire sans son capitaine Dubois blessé le matin de la rencontre. Il y a aussi une surprise du côté de l'OM, avec Zambo Anguissa titulaire à la place de Sanson. Pour être aux côtés de Luiz Gustavo et être plus solide dans l'entrejeu. Les Canaries eux, ne sont pas autant préparés pour le choc avec ces trois sorties prématurées. Mais il pourrait y avoir dix blessés que Nantes pourrait toujours tenir grâce à un homme, son nouveau gardien, le Roumain Ciprian Tatarusanu. Sur une puissante frappe de Zambo dès le début à l'entrée de la surface, une tête de Thauvin croisée sur un bon centre d'Evra où un cafouillage dans la surface, l'ancien de la Fiorentina se montre impérial. Les Olympiens n'ont pas trop forcé mais il y a toujours la place de se dire que c'est de la gestion, que cela viendra en seconde période avec la fatigue dans le camp d'en face.
La belle histoire de Lucas Ocampos
Mais comme souvent dans ce genre de cas, Nantes s'invente des capacités mentales, face à l'adversité. Dans le même temps, les Marseillais, trop persuadés que ça va venir, ont tout des élèves qui vont se faire punir. Pour situer, Zambo Anguissa se paie même le luxe de se faire un tour sur lui-même avec le ballon avant... de le donner en retrait. Garcia ne tient plus en place sur son banc. Avant l'heure de jeu, il procède à deux changements avec les entrées d'Ocampos et Sanson. L'OM paraît plus paré offensivement mais les actions ne viennent toujours pas. Et comme si ça ne suffisant pas, donc, à un quart d'heure de la fin, le défenseur Diego Carlos est blessé et doit jouer avec une épaule bandée. L'OM se bouge, Sanson sert Thauvin qui bat enfin le portier roumain mais il est signalé hors-jeu. Il retentera sa chance quelques minutes plus tard avec sa spéciale, où il rentre de son côté droit à la perpendiculaire. Garcia tente alors la belle histoire avec l'entrée de Cabella. Mais c'est Ocampos qui délivre l'OM. Sur un centre de Thauvin au second poteau, il se jette, ne sait même pas s'il la touche de la tête ou du corps, c'est très moche, mais ça rentre. Nantes réagira avec une tête de Sala sur la barre sur corner mais Marseille était décidément sous une bonne étoile pour ce match.
Un jeune âge, un caractère fort et une carrière déjà bien remplie. À 23 ans, Jordan Amavi s’engage avec l’OM pour y apporter son lot d’expériences et de qualités. Et une solution de choix pour Rudi Garcia.
Lancé professionnel en 2013 à l’OGC Nice, sa première saison en Ligue 1 laisse éclater tout son talent. Déjà, le public du Vélodrome découvrait à ses dépens un latéral fougueux, offensif et à l’aise des deux pieds. Sous les ordres de Claude Puel, il confirme par une saison pleine (37 matchs, 4 buts) en 2014, avant de poursuivre en Angleterre.
Le natif de Toulon rejoint Aston Villa et la Premier League à l’été 2015. Mais il verra sa progression freinée par une grave blessure au genou avec l’équipe de France espoirs, ainsi que par la relégation de son équipe à l’issue d’une saison où il n’a joué que 10 matchs.
En Championship la saison dernière, celui qui remportait la Coupe Gambardella en 2012 avec le Gym, retrouvait les terrains après neuf mois d’absence, désireux de relancer une carrière pleine de promesses. Par ses performances, les fans d’Aston Villa lui consacraient d’ailleurs une chanson à son éloge.
Aujourd’hui, son ambition le mène au projet olympien dans un championnat, et une région qu’il connaît parfaitement. A Marseille, tout est réuni pour parfaire sa progression, associée à l’expérience de Patrice Evra. Il y retrouve par ailleurs Florian Thauvin, qu’il a côtoyé avec les Espoirs.
Alors que Bordeaux s'est fait surprendre en Hongris et n'est déjà plus européen, l'OM passe l'obstacle Ostende sans encombre. Un match pas fou, même s'il y a eu de bonnes choses en première mi-temps. Mais le sentiment du devoir accompli avec ce match nul 0-0 sans stress. Une bonne préparation en vue du match de dimanche contre Dijon en championnat. Où il ne pourra donc pas avoir l'excuse de la fatigue après une grosse débauche d'énergie quelques jours plus tôt...
Poteau pour Ocampos et Lopez
En prévision ou pas de ce premier match justement, Rudi Garcia donne sa chance à Lucas Ocampos et Tomas Hubocan à la place d'Evra et Thauvin, les deux premiers à avoir laissé leur place à l'aller. A l'image des deux nouveaux titulaires, l'OM fait une entame de match sérieuse, faisant tout pour s'éviter une enflammade adverse. Reste qu'à la pause, le suspense survit, car Ocampos d'un tacle à bout portant sur un caviar de Germain, puis Maxime Lopez, servi suite à une percée coquine de Payet, trouvent le poteau gauche de Proto, le gardien belge. Valère Germain fait également chauffer les gants de l'ancien international suite à une séquence où les Olympiens ont enchaîné près de 20 passes. Il y a du jeu, de la possession pour les Phocéens.
Mandanda en saveur
Mais ce n'est plus la même en seconde. Avec des relances de Rolando toutes ratées derrière, l'OM n'arrive plus à jouer. Mandanda doit même sortir de grosses parades pour maintenir sa cage inviolée. Tout d'abord sur une tête à bout portant qu'il sort du pied, puis sur une envolée côté opposé. L'OM a bien quelques balles de contre, mais Payet frappe sur le goal ou envoie un coup franc bien placé trop au-dessus. Il y a plus gênant, avec un Sertic qui déboule au second idéalement placé mais qui se prend les pieds dans le tapis une fois en position de tir. Le Croate était de toute façon rentré à l'heure de jeu pour sécuriser le milieu de terrain. Comme la situation n'évoluera pas, il fera rentrer Doria dans les dernières minutes pour s'éviter tout stress, même si du coup, les Belges ont eu tout loisir d'attaquer sur la fin. En même temps, il faut bien s'entraîner à toutes les phases de jeu si c'est à ça que ça sert...
Voici les adversaires potentiels de l'OM pour les barrages :
Pour la reprise de la saison, le Vélodrome a répondu présent, avec une belle affluence et une ambiance des belles soirées européennes. Du coup, l'équipe de Rudi Garcia a tenu sa promesse et a offert du jeu. Certes, il y a deux buts encaissés, deux buts évitables, ce qui est bien problématique en coupe d'Europe. Mais il y a surtout 4 buts inscrits et le sentiment que le potentiel offensif de cette équipe va nous faire vivre une belle année. Avec un sacré attaquant, un certain Valère Germain...
Une poussette évitable
Le club avait prévenu, il fallait prendre ses dispositions pour arriver à l'heure. Dès la deuxième minute, Valère Germain ouvre le score à la suite d'un une-deux délicieux avec Florian Thauvin. Un but "à la Germain". Ca ne semble pas fou, mais c'est simple, parfaitement pensé et ça finit souvent au fond. Dès lors, le test belge semble passé. Mais Ostende, qui cherche à jouer, commence à creuser du côté de Patrice Evra. Et à la 25e minute, ils ouvrent le score sur penalty, après une poussette évitable de Thauvin sur un coup franc joué dans la boîte. Heureusement, il ne faut pas cinq minutes à Sanson pour redonner l'avantage à l'OM. Sur une superbe ouverture de Payet, Germain se retrouve seul dans la surface. Il frappe en pivot, c'est contré, et le milieu relayeur est où il faut pour fusiller du gauche. De quoi regagner les vestiaires plutôt confiants.
Valère Germain superstar
Sauf que la deuxième période ne reprend pas sous les mêmes auspices. Les visiteurs arrivent plusieurs fois à porter le danger sur les buts de Mandanda. Leur maladresse, et un valeureux sauvetage de Patrice Evra par exemple, les empêche d'égaliser. La délivrance arrive cependant à la 56e. Un centre dans la boîte de Maxime Lopez à ras de terre pour un Germain qui reprend de volée. C'est imparable et ça fait 3-1. L'OM libéré, déroule alors, avec de belles séquences offensives et un coup franc de Payet détourné par le portier adverse sur la ligne. Mais les Phocéens se font une nouvelle fois surprendre. Un but des 25 mètres qui lobe totalement Mandanda. Mais comme c'est la soirée de Germain, le buteur régale sur un caviar en profondeur de Payet avec une frappe croisée et un ballon qui prend son temps pour franchir la ligne de but. Pas de fausses blagues pour les dernières minutes, Sertic renforce l'entrejeu, laissant le nouveau chouchou du stade recevoir l'ovation qu'il mérite.
Le défenseur des Bleus est Olympien. Il s’est engagé pour 4 ans. Fort de ses expériences à l’étranger, Adil Rami est un défenseur complet.
Il y a un mot qui caractérise Adil Rami, c’est persévérance. Tout simplement car la vie ne lui a pas fait de cadeau. A Fréjus notamment. Là-bas, il partageait son quotidien entre un boulot à mairie et le foot, en jeunes puis en CFA. Grâce à un mental d’acier, durant cette période de sacrifices, Adil n’a jamais lâché. Comme sur le terrain. Jean Fernandez, alors à Auxerre, envisage de le faire venir en Bourgogne, mais c’est finalement Claude Puel qui apprécie sa force de caractère et son potentiel, croit en lui et le convainc de rejoindre Lille. Tout par de là…
Lui qui n’a pas suivi un cursus de formation classique, est désormais un international habitué au haut niveau. En dix ans de carrière, Adil Rami c’est plus de 400 matchs professionnels de très haut niveau dans 3 championnats différents (France, Italie, Espagne), un titre de champion, une Coupe de France, une Europa League et 2 participations actives à des compétitions internationales (Euro 2012 et Euro 2016).
Ses états de service plaident pour lui. Titulaire partout où il passe, du au LOSC à Séville en passant par Milan, l’équipe de France ou Valence, le défenseur central au gabarit de colosse n’a jamais trop connu le banc de touche. Ses différentes expériences, notamment en Espagne et en Italie, ont fait de lui un défenseur solide et robuste, plus complet que le joueur qu’il était à Fréjus ou au LOSC.
Adil Rami est aussi reconnu comme un grand professionnel, exigeant, rigoureux. Souriant et agréable, il est un enfin homme apprécié des vestiaires et pour qui la charge de travail et le goût du sacrifice n’ont jamais été un problème. Au contraire…
Adil Rami sera présenté mercredi 19 juillet au centre Robert Louis-Dreyfus lors d'une conférence de presse en présence du président, Jacques-Henri Eyraud, et du directeur sportif, Andoni Zubizarreta. Conférence de presse à retrouver en direct sur l'ensemble de nos supports.
Engagé avec un contrat de 3 ans, le gardien international est de retour dans un club où il a passé neuf saisons. Écrivant au passage les plus belles pages de son histoire qui reprend là où elle s’est arrêtée. Avec un appétit dévorant.
Il y a un an, Steve Mandanda filait à l’anglaise. Direction le club londonien de Crystal Palace. Le voilà de retour. Comme si de rien n’était. Le temps passe vite mais le club a bien changé en quelques mois. Un nouvel actionnaire, une nouvelle direction, un nouvel entraîneur, un effectif reconstruit. Et de réelles ambitions. Ça tombe bien, Steve Mandanda en a à revendre.
Formé au Havre, révélé sous le maillot marseillais en 2007 (Caen-OM, 1-2. Le 25/08/2007), le gardien de but international s’est construit ici, à Marseille. Il y a bâti sa vie d’homme et sa carrière, match après match, saison après saison.
Quatre fois désigné meilleur gardien de la L1 (2008, 2011, 2015 et 2016), des qualités hors normes, une expérience incontestable, un palmarès, un caractère, du charisme, une vraie reconnaissance… Steve Mandanda est à Marseille, bien plus qu’une recrue. Il connaît tout du club, de la ville et de sa passion, de l’attente des supporters avec lesquels il entretient un véritable lien d’admiration respective.
A 32 ans, sa soif de victoires est loin d’être étanchée. Au contraire. Son ambition est intacte et elle colle d’ailleurs parfaitement à celle de son « ancien-nouveau » club. Droit au But !
La deuxième recrue marseillaise devrait plaire aux supporters. Expérience, polyvalence, force de caractère sont ses principaux atouts.
Méconnu en France, Luiz Gustavo Dias, 29 ans (il est né à Pindamonhangaba le 23 juillet 1987) est international brésilien (42 sélections). Ce milieu de terrain élancé (1.87m et 78kgs) a entre autres, remporté une Coupe des Confédérations (2013) et a disputé une Coupe du Monde (2014). En club, c’est essentiellement au Bayern Munich entre janvier 2011 et juin 2013 qu’il a rempli son armoire à trophées avec une Ligue des Champions (2013), une Super Coupe d’Allemagne (2012) et un titre de champion de Bundesliga (2013). Il est aussi finaliste de la Ligue des Champions (2012) et de la Coupe d’Allemagne (2012) qu’il a remporté avec Wolfsburg (2013 à 2017) en 2015.
Passé par Hoffenheim (2007 à 2011) où il est arrivé du Club de Regatas (Brésil) sans faire de bruit en 2007, l’équipier de Franck Ribéry et Daniel Van Buyten sous le maillot munichois, qui vient de passer dix ans en Bundesliga avec plus de 250 matchs dans les jambes et près d’une trentaine en Ligue des Champions, s’est bâti une solide réputation de milieu relayeur agressif et technique. Lui qui peut jouer à plusieurs postes, en défense centrale comme ce fut le cas par exemple à Wolfsburg, devrait en toute logique séduire le public du boulevard Michelet. En fait, tel un couteau suisse, Gustavo peut et sait tout faire. C’est un gage d’expérience et une assurance tous risques pour son nouvel entraîneur, Rudi Garcia.
L’Orange Vélodrome ne sera pas totalement nouveau pour Luiz Gustavo qui avait battu l’OM avec le Bayern (0-2) certes dans l’ancienne version, c’était le 28 mars 2012 en quart de finale aller de la Ligue des Champions (2012).
L’attaquant formé à l’AS Monaco, fils de l’ancien Olympien Bruno, s’est engagé avec l’Olympique de Marseille.
Son nom de famille rappelle de bons souvenirs aux supporters marseillais. Le père de Valère, Bruno Germain a porté les couleurs olympiennes de 1988 à 1991 et en 1994-95, remportant trois titres de champion de France (1989,1990 et 1991) et une coupe de France (1989). Son fils aura désormais l’honneur de porter le maillot blanc puisqu’il a signé, ce jour, un contrat avec l’Olympique de Marseille.
Né à Marseille le 17 Avril 1990, la veille de la demi-finale retour Benfica-OM en coupe des clubs champions, quand son père jouait à l’OM, Valère Germain a débuté le football très tôt à Cassis avant de poursuivre à Orléans et Châteauroux. En 2005, à 15 ans, il intègre l’AS Monaco et grimpe tous les échelons du centre de formation du Rocher. En fin de saison 2010-11, après une bonne année en CFA, il débute en Ligue 1 avec l’ASM qui est relégué en L2. Durant deux saisons à l’échelon inférieur, il emmagasine le temps de jeu, peaufine ses qualités de buteur avec notamment 14 réalisations en 35 rencontres de L2 en 2012-13. Il est cette saison-là l’un des grands acteurs du titre de champion de L2 de Monaco qui retrouve donc l’élite. De retour en Ligue 1, Valère Germain augmente son volume de jeu en jouant au poste de milieu offensif.
Après deux bonnes saisons à l’AS Monaco où il était souvent remplaçant, il est prêté en 2015-16 à Nice. Avec le Gym, ses qualités de buteur font des étincelles. En 38 matches avec les Aiglons, il fait trembler les filets adverses à 14 reprises. De retour à Monaco la saison passée, il marque 10 buts et délivre 3 passes décisives en 36 matches de L1. Il étoffe également son palmarès avec un titre de champion de France.
A 27 ans, Valère Germain, en signant à l’OM, va découvrir son troisième club de l’élite après Monaco et Nice.
Il fallait gagner pour s'assurer d'être cinquième. Pour ne pas s'humilier pendant une semaine en attendant la victoire du PSG en coupe de France pour être européen. Il y a un mieux lancer un "Champions Project". C'est fait, non sans peur, contre une équipe Bastia que pas grand monde au Stade Vélodrome regrettera en Ligue 1. Une petite victoire 1-0, qui se dessine en fin de match. Tant mieux quelque part, c'était le meilleur moyen de vivre le multiplex de l'ultime journée du championnat.
But à Lorient...
Annoncé sur le banc une heure avant le match, Allan Saint-Maximin est finalement titulaire. Pas vraiment un souci pour l'OM qui lui propose un Hiroki Sakai en pleine forme en adversaire direct. Le Japonais prend son couloir dès les premières minutes, rappelant ô combien il avait manqué à Bordeaux. C'est reparti pour une partie où l'OM déroule son jeu de passe ? Pas si vite. Si, sur le papier, l'équipe-type est de sortie à l'exception de Payet, dans les faits, c'est beaucoup plus laborieux. La première mi-temps se conclut sur un 0-0 sans véritable occasion. Les centres d'Evra, les crochets de Cabella, l'opportunisme de Gomis, rien ne semble aller dans le bon sens. Heureusement, Vainqueur est là pour canaliser avec brio l'atout bastiais, qui peut aussi s'appuyer sur un Danic qui court comme s'il avait 20 ans. Dans le même temps, Bordeaux mène 1-0 à Lorient.
Maxime Lopez récompensé
En début de seconde période, Sanson sert Gomis dans la boîte qui tente de tromper Leca d'une déviation mais le portier insulaire était venu à sa rencontre. Derrière, Bastia reprend son organisation et endort sans mal une attaque marseillaise amorphe, sans mouvement. A l'heure de jeu, sentant que l'horloge tourne, Florian Thauvin multiplie les accélérations balle au pied et le cassage de reins. Les occasions se multiplient mais il manque un rien à chaque fois, un pas par ci, une déviation par là, pour enfin délivrer le Vélodrome. Il faut patienter jusqu'à la 74e pour cela, avec un centre parfait de Maxime Lopez dans la boîte pour une tête croisée de Gomis dans le petit filet. 1-0, le plus dur est fait, et dans le même temps, Lorient égalise. Fin de soirée paisible, sauf pour Bastia qui décide de la jouer à l'intox avec une échauffourée où toute l'équipe et le staff viennent se mêler. Remplaçant, Squillaci s'en donne à coeur joie sur Bouna Sarr. Cahuzac est évidemment dans le coup également. Mais il faut en montrer plus sur le terrain pour rester en Ligue 1 et l'OM peut se diriger tranquillement vers des vacances bien méritées après cette place dans le top5 accrochée
38ème journée :
Classement final :
Ce matin en regardant dans mon rétro...
Maintenant place au futur mercato de l'OM !!! Je posterai pour chaque recrue ^^
L'OM a enfin gagné contre une équipe classée dans le top3 du championnat. La rengaine revient souvent, c'est vrai, mais cela commençait presque à devenir gênant. Sur les cinq dernières saisons, l'OM ne comptait qu'une seule victoire contre une équipe classée à la fin sur le podium. C'était ce fameux match où l'OM avait renversé Monaco, 2-1, il y a un peu plus de deux ans. Une très belle soirée au Vélodrome avec un but plus une passe pour Romain Alessandrini et un Marcelo Bielsa qui avait tenté une belle option offensive en faisant rentrer Florian Thauvin au poste de relayeur. Cette fois-ci, l'OM de Rudi Garcia a battu Nice 2-1. Et sans aller plus loin dans le jeu des comparaisons, la performance est bien plus remarquable.
Une équipe qui régale ET qui mouille le maillot
Tout simplement parce que le curseur de la qualité du match des Phocéens a été placé au maximum quasiment du début à la fin de la rencontre. Des premières secondes, où Maxime Lopez est allé chercher Jean-Michael Seri pour lui faire comprendre que le Vélodrome n'allait pas être son jardin, à l'ancienne, jusqu'à la fin où Dimitri Payet et Morgan Sanson n'en finissaient plus de sortir des friandises balle au pied pour garder le ballon. Surtout, l'adversaire en face était d'un sacré niveau. Au moins aussi élevé que la semaine dernière, lorsqu'ils sont venus à bout du PSG. Cette équipe a démarré le match en confisquant le ballon, sans complexe, comme si c'était le Manchester City de Guardiola. Eysseric, Belhanda, Seri, Dante, Ricardo Perreira et surtout les deux latéraux, Souquet et Dalbert, les joueurs de Favre se sont fait un plaisir de montrer que le football est un régal lorsqu'on sait se servir du ballon. Mais l'OM a su répondre. Avec de la technique, certes, mais aussi avec beaucoup d'envie, de quoi être en parfaite osmose avec le public et répondre à cette terrible équation posée par des tribunes qui veulent une équipe qui propose un jeu chatoyant mais qui mouille également le maillot. Comme quoi, c'est possible. Pour finir, contre Monaco, l'OM avait bénéficié de la sortie sur blessure d'Aymen Abdennour, impérial jusque-là. Cette fois-ci, ce sont les Marseillais qui ont dû faire sans un de leurs meilleurs atouts, Florian Thauvin, et ce dès le début de la rencontre.
Rudi Garcia aussi au niveau
Et puis il y a le contexte. L'OM avait besoin de cette victoire pour espérer ravir la cinquième place à Bordeaux. Ce n'est que la cinquième place. Ce n'est que Bordeaux. Mais en gagnant de la sorte, en se montrant digne de la plus grande enceinte derrière le Stade de France à guichets fermés, l'équipe de Rudi Garcia a montré qu'elle ne se qualifiait pas pour la coupe d'Europe uniquement pour justifier ses achats cet été. Il y aura de quoi y faire autre chose que de la figuration. Et le tout avec un certain style. Garcia a insisté avec un milieu Maxime Lopez et Morgan Sanson. Nombreux ont été ceux à ne pas y croire, à trouver que cela manquait de densité physique, jusqu'à extrapoler en se disant qu'avec un tel entraîneur, l'OM serait condamné à fanfaronner contre les petits, ramasser contre les gros. Il a droit lui aussi à sa part de louages, même si à la fin de la rencontre, il préfère la reverser au plus beau symbole de son début de mandat, Maxime Lopez, comme vous pouvez le voir dans la vidéo. A la fin du match, dans le vestiaire, Rudi Garcia a dit à ses joueurs que cette victoire n'était qu'un échauffement, que les choses sérieuses, c'était pour dimanche prochain à Bordeaux. Et bien on a tous hâte.