Je suis en train de créer un futur personnage pour Donjons & Dragons, pour une prochaine campagne ou au cas ou celui que j'aurais actuellement meurt ou se retire volontairement de l'aventure. Je voulais avoir votre avis sur la version de l'illustration qui vous parle le plus. Il y a quatre illustrations faites par IA dans la vidéo, je choisirai plus tard laquelle je souhaite prendre comme base pour demander à un(e) artiste de la dessiner, en ajoutant son style et en retirant ou ajoutant des détails non nécessaires.Voici son thème musical et son lore.
Melissandrac
Origines et famille
Melissandrac est née dans une oasis au pied d’une Montagne dans un désert, un jour où le soleil semblait figé au zénith. Au sommet de cette montagne, un sanctuaire modeste, déjà occupé par quelques fidèles, le Monastère de l’Ordre du Jugement Absolu.
Elle y vit désormais aux côtés de sa sœur (fausse) jumelle, Séralyndrac, dans la lumière, l’eau et le silence sacré du désert.
Leur naissance marqua les esprits. L’idée de faire des oasis au pied de cette montagne, un camp de soins prit alors racine, bien qu’il fallût attendre des années, des moines supplémentaires et des ressources nouvelles pour que naissent les Oasis de la Grâce.
Les deux filles furent élevées par leurs parents, deux âmes simples et sages, encore vivantes aujourd’hui au sein du monastère.
Melissandrac grandit tournée vers la lumière, fascinée par le feu, la danse et dédiée au divinités draconiques que vénèrent le monastère.
Sa sœur Séralyndrac, plus cérébrale, devint une des mémoires importantes du monastère : érudite, brillante, mais craintive face à l’Épreuve du Soleil.
Mel et Séra savent qu’elles s’aiment énormément même si elles passent peu de temps ensemble et ont souvent des personnalités et points de vue divergeants.
L’Épreuve du Soleil
À vingt ans, malgré les craintes de ses parents, Melissandrac choisit d’affronter un rite sacré.
Seule, épaules et bras nues sous le soleil, elle fit face à la lumière priant intérieurement.
Elle en revint changée : marquée de brûlures profondes, partiellement recouvertes d’écailles cuivrées, signes vivants de son lien avec les dragons divins.
Les membres de l’Ordre du Jugement Absolu ayant réussies l’épreuve ne prient plus en intérieur.
Leur lieu de prière sera toujours là où la lumière du soleil tombe.
Un simple coin de soleil suffit. Un toit, une dune, un pas de pierre.
Leur prière est muette.
Elle ne cherche ni témoin, ni écho.
Elle commence mains jointes, en silence, le regard baissé.
Puis les bras s’ouvrent doucement, tendus, écartés,
les épaules levées vers le ciel, la poitrine exposée,
le visage relevé vers le soleil.
Chez les élus, ceux que le feu a touchés,
les marques de brûlures sur la peau ne disparaissent pas.
Mais elles ne font plus mal, le soleil les renforce et les bénit
Sous le soleil, on y voit danser l’air sur leur peau,
comme une chaleur au-dessus du sable en plein désert.
La lumière se trouble un instant autour d’eux.
Depuis, son corps diffuse une chaleur constante. Autour de ses cicatrices, la lumière se trouble comme au-dessus d’un sol désertique. Elle est l’une des quelques rares à avoir survécu à l’épreuve.
La manifestation ultime du lien draconique est représentée par l’émergence de cornes. Rares sont ceux qui virent l’apparition de cornes et une seule personne y survécu. Melissandrac les sent, endormies sous sa peau. Elle ne doute pas. Elle attend, et s’y prépare physiquement et spirituellement.
Foi et discipline
Melissandrac représente le juste équilibre entre la compassion de Tamara et la justice absolue de Lendys.
Ses poings représentent ces deux forces : l’un soulage, l’autre s’abat. Elle n’est ni cruelle, ni distante. Beaucoup de bienveillance mais aussi sans pitié.
Au combat, ses écailles percent sa peau, là ou il y a ses brulures, renforçant sa défense naturelle.
Ses yeux, désormais rouge profond mêlé de noir. Ses cheveux noirs.
Elle combat sans armure, avec pour seule protection sa foi et son agilité.
Elle est destinée à devenir une Guerrière de la Miséricorde, une voie rare chez les moines.
Le monastère de l’Ordre du Jugement Absolu
Perché en altitude sur une montagne, le monastère est une fusion élégante d’architecture grecque et japonaise Izumo-taisha. Toits bleus courbés, colonnes blanches sculptées, bassins d’eau fraîche, et plantes issues des oasis alentour.
C’est un lieu vivant, habité par une centaine de moines et clercs, de nombreuses races partageant leurs connaissances dans un même idéal d’équilibre.
Le monastère accueille tous ceux qui cherchent la paix, la justice, ou simplement un répit.
En contrebas, les Oasis de la Grâce offrent soins et fin digne aux plus faibles.
Les moines y pratiquent une médecine mystique mêlant herbes sacrées, prières aux dragons et exposition contrôlée à la lumière du soleil, une forme de luminothérapie.
Richesses cachées et équilibre discret
Profondément en bas de la montagne, un canyon ancien abrite la tanière oubliée d’un dragon d’or.
Sa dépouille n’est plus, mais des trésors demeurent, dissimulés dans la roche. Des éxpéditions sont organisées par des membres du monastère.
Le père de Melissandrac, bien qu’âgé, fait partit de ceux qui dirige les expéditions dans cette ancienne tanière. Sa mère s’occupe des cultures et de la vision artistique que reflète le temple.
Le monastère de l’Ordre du Jugement Absolu n’impose ni taxe, ni dîme, ni prix. Les soins sont offerts, sans promesse de guérison, mais avec la certitude d’être vus, entendus, et respectés. Certains offrent des pièces, d’autres des objets utiles, parfois des connaissances, des semences rares, des parchemins oubliés.
En parallèle, les objets extraits avec précaution du canyon — vestiges de l’ancienne tanière draconique — sont vendus discrètement, par des émissaires de confiance, toujours à petite échelle, toujours sous une autre identité. Cette stratégie évite d’attirer les convoitises, et permet à l’Ordre de rester à l’écart des intrigues extérieures.
L’attaque qui faillit tout détruire
Alors qu’elle était encore jeune, le monastère fut attaqué.
Des créatures prédatrices, venues du désert ou des profondeurs du canyon, et des pillards humanoïdes, tombèrent sur les murs encore fragiles du sanctuaire. Des frères et des sœurs tombèrent. Des parties entières du monastère furent perdues ou détruites. Mais l’Ordre ne s’éteignit pas et sut se défendre difficilement.
À partir de ce jour, les moines ne furent plus seulement des méditant et des guérisseurs.
Des combattants, des stratèges, des bâtisseurs vinrent les aider avec le temps.
Le savoir martial des uns, la magie défensive des autres, l’ingéniosité collective des races alliées permirent au monastère de renaître…
plus fort, plus sage, mais jamais violent.
Aujourd’hui, le monastère est préparé. Les moines s’entraînent. Les clercs savent se défendre.
momotaros Je l'aime beaucoup aussi! C'est fou mais c'est l'une des premières qu'il a généré avec mes descriptions et il n'a jamais été aussi proche de ce que je voulais.