- Sorti en 2005, Resident Evil 4 nous refait incarner ce bon vieux Leon Scott Kennedy découvert dans Resident Evil 2 alors qu'il n'était qu'un "bleu" commençant sa première journée en tant que flic dans le commissariat de Racoon City, et la suite vous la connaissez...

Des années après, Leon est envoyé en mission dans un coin paumé d'Europe pour sauver la fille du Président des États Unis, kidnappée alors qu'elle rentrait de la fac.
Accompagné par deux flics, Leon est maintenant un agent qui travaille pour le compte du gouvernement, autant dire que le blondinet à la mèche rebelle est monté en prestige !
Mais très vite, vous allez vous retrouver seul, car les deux flics ne vont pas faire long feu, mais vu leur utilité précaire, on s'en passera sans problème.

Et là gros changements, fini les caméras fixe ou autre angle de caméra changeant à chaque pièce comme dans les anciens Resident Evil. Place maintenant à une caméra libre et une vue "par dessus l'épaule" qui sera repris d'ailleurs par la suite par de nombreux jeux, Dead Space notamment.

Leon se meut bien plus librement qu'auparavant, et est bien plus agile. Possibilité de donner des kicks dans la tête des Ganados, et de les achever au couteau, voire effectuer des prises comme des suplexs ou des coups de pieds retournés, bref le blondin est vif et rapide.
Mais les ennemis dont on découvrira très vite que ce ne sont plus de "simples zombies" seront aussi rapide et organisé, hésitant pas à tendre en embuscade le joueur, à lui lancer des bâtons de dynamite, ou autres faucilles.



En effet, l'IA a été revu, offrant des ennemis bien plus intelligents même si quelques couacs subsistent malgré tout, notamment quand ceux ci viennent se trucider eux même avec les dites dynamite.
Mais la tension est là, et en normal ou pro pour les plus acharnés, Resident Evil 4 ne sera pas une promenade de santé.

Nombreux et dangereux, les Ganados ne seront pas la seule menace dans ce trou paumé, vous aurez affaire à un bon paquet de bestioles pas recommandable, parmi elles, les Novistadores, des insectes qui peuvent se rendre invisible, les Garradors, des ennemis aveugles munies de grandes griffe ou encore les redoutable Regeneradores ou leur sifflement rauque en aura perturbé plus d'un.



Vous l'aurez compris, RE4 dispose d'un excellent bestiaire, variés et d'où les ennemis se combattent de manière différentes, surtout les ennemis hors Ganados.
Resident Evil 4 inclue aussi des boss/mini boss qui demanderont un bon paquet de balles pour être vaincu, si certains sont très sympa, le chef du village notamment, je trouve en revanche que le boss final est assez raté en plus de ne pas ressembler à grand chose, de même que celui du château un peu "mouif".

Vu que je parlais de balles à l'instant, Resident Evil 4 change radicalement la formule survival horror des anciens pour virer totalement vers l'action, et ce dès le début du jeu.
Le jeu se révèle en effet beaucoup plus action et ici il pleuvera des balles et des munitions.
Beaucoup d'armes sont disponible dont certaines à débloquer en finissant le jeu une première fois, ou à acheter chez le marchand car oui, il est enfin temps d'en parler...

Au Chapitre 2, vous ferez la rencontre du culte Marchand de RE4 avec son fameux "Welcoooome" ! Et ses autres phrases que bien des joueurs connaissent maintenant. Vous pourrez entre autre lui acheter des armes, upgrader les votres notamment la puissance, vitesse de rechargement, capacité du chargeur etc... moyennant finance évidemment avec les pesetas, monnaie du jeu car pour la première fois dans la série, l'argent fait son apparition.
Argent que vous pouvez récupérer soit en tuant vos ennemis et pour qui les boss vous rapporteront gros ou en vendant des objets au marchand, notamment des trésor à trouver dans le jeu qui permettent de remporter un bon petit pactole.
Bref, le marchand reste un indispensable pour les joueurs, et est devenu culte au moins autant que le jeu, bien qu'il ne soit pas du tout obligatoire pour terminer le jeu, mais vous risquer quand même de galérer.



Resident Evil 4 est un jeu qui a une excellente durée de vie et l'un des plus long RE surtout qu'il déborde de contenu car en plus de l'aventure principale qui dure entre 15 et 20 heures, il ya aussi de nombreux mode bonus.

Le Mode mercenaire, un genre de scoring ou le but est de faire le plus de victimes possible en un temps record et à enchaîner les combos. Ajouter à cela le modes Separate Ways, campagne alternative à l'histoire de Leon et beaucoup plus courte on on incarne la belle Ada, et pour finir Assignement Ada, un apéritif bien sympathique.
Vous l'aurez compris, RE4 déborde de contenu en plus d'avoir une durée de vie très confortable. Mais ce qui marque surtout dans RE4, c'est son rythme qui ne faiblit jamais, et ce pour toute la durée du jeu. Le rythme du jeu est maîtrisé de bout en bout, on s'ennuie jamais, et il se passe toujours quelque chose.



Les 3 gros morceaux du jeu que sont le Village, Le Château ou encore L'île sont un régal à parcourir, bien que quelques longueurs peuvent se faire ressentir, notamment au château. La dernière partie du jeu sur l'île, vers la fin est également un peu trop "bourrine" et le côté action est parfois too much mais ce ne sont que des détails tant RE4 brille par son rythme qui ne faiblit pas, à aucun moment.
De plus, la rejouabilité est top car de nouveaux costumes, armes, finir le jeu le plus vite possible + les modes bonus font que le jeu se laisse rejouer avec plaisir.

Impossible de ne pas parler non plus des graphismes qui étaient déjà très beau pour l'époque et que même si aujourd'hui ça a forcément vieilli, le jeu reste encore agréable à l'œil. Varié, beau, les environnements sont bons et plutôt grand.
Mention quand même au village qui offre une atmosphère et une ambiance glauque et qui fait que c'est sûrement le passage que je préfère du jeu bien que le château et l'île sont très bons aussi évidemment.



Resident Evil 4 peut aussi parfois agacé à cause de cette cruche de Ashley qu'il faudra parfois se coltiner. Elle peut mourir assez facilement, ou encore se faire kidnappée, ce qui provoque obligatoirement le game over. Vous pouvez même la tuer sans le faire exprès, donc faites attention. Le mieux à faire est de la planquer dans une benne à ordure quand vous en avez l'occasion car oui, Ashley est un véritable boulet.
Bien que vous pouvez lui donner quelques ordres, comme attendre ou lui demander de vous suivre, celle ci restera malgré tout devant un ennemi comme une gourde, attendant tranquillement de se faire attrapée ou tuer... Et cela risque d'arriver souvent.
L'OST de Resident Evil 4 est excellente, que ce soit les thèmes d'ambiance ou des musiques notamment le thème du marchand excellentissime, c'est un sans faute, il n'y a rien d'autre à dire.

Pour ce qui est du scénario, certains diront que c'est débile et à raison, mais moi ce côté nanard j'ai bien aimé et je trouve pas que l'histoire du jeu soit réellement un défaut. Les dialogues sont pas incroyable mais fonctionne, et Leon a un charisme de dingue, de même que le grand méchant du jeu que je trouve assez réussi, même si son combat est un peu raté.



Conclusion :

- Vous l'aurez compris, il n'y a pas grand chose à reprocher à ce Resident Evil 4 qui est une bombe absolue sur à peu près tous les points. Beau, long, fun avec des modes de jeux en pagaille, l'aventure proposée est copieuse et ravira sans aucun doute les fans de jeux d'action/survival.
Les indécrottables puriste risque de tirer la tronche tant le revirement de la série est violent, mais appelons un Plaga un Plaga, Resident Evil 4 est juste un excellent jeu !

Les + :

- Graphisme très joli
- Excellent gameplay (caméra à l'épaule)
- Généreux en contenu
- OST
- Durée de vie solide
- De nombreux modes de jeu pour s'amuser
- Scénario nanard mais "fun"
- Rythme de dingue
- On s'ennuie jamais
- Bestiaire
- Le marchand
- FUN, FUN, Fuuuuuunn !
- Le charisme de Leon
- Des personnages attachants
- Des Bad guys réussi, notamment Saddler
- Du challenge
- Des passages d'anthologie !


[g] Les - :

- Boss final raté
- Ashley ce boulet...
- Quelques longueurs dans le château
- Un dernier tier un peu trop bourrin

[g] 9,5/10