Bomb Rush Cyberpunk est porté à la manière d'un Skateboard par 4 roues :
Sa capacité à enjailler le joueur avec une BO survitaminé et variés
Une bonne courbe de progression dans la maitrise de ses mécaniques et possibilité de gameplay
Un level design foutrement efficace
Une structure qui pousse à l’exploration
Ne tournons pas autour du pot, BRC est bien le digne successeur de Jet Set Radio/JSR Future qui avaient marqués la génération Dreamcast (un peu Xbox) par leur patte graphique ainsi que leur univers déjanté en Cell-Shading. Le Dupont en moi dirais même plus qu’il parvient à les surpasser via des ajouts modernisant une formule qui demandait qu’à se rendre accessible.
A commencer par une correction de l’imprécision de certaines interactions environnementales telles que la connexion aux barres de Grind et aux panneaux. Eléments essentiels pour maintenir des combos de tricks, augmenter le multiplicateur de score, le passage d’un élément de décors à un autre est totalement fluide et jamais frustrant car toujours bien placé.
Et c’est là que la construction des niveaux fait pensé à un parc d’attraction à ciel ouvert avec une succession de rails montés comme des montagnes russes sans wagon.
Les espaces sont vastes, vivants (bien qu’il y ait du popping de PNJ sans que cela soit scandaleux ou contre immersif). On aime s’y perdre et trouver les secrets laissés par les développeurs : tenues alternatives, skate/rollers/vélo, graffitis bonus, piste audio à écouter sur le téléphone intradiégétique (j’en reparle pas plus loin

contentez vous de cela), des skate-parks dissimulés, …
Le tout tient par le fil narratif d’une histoire (étonnamment) intéressante. Alors soyons bien clair, on n’est pas sur du Kubrick ou du Nolan en terme d’écriture et ce n’est pas ce que l’on attend d’une production profondément « Arcade » mais surtout un enrobage auquel on croit.
En substance le jeu s’ouvre sur une scène d’évasion style GTA 3, où Tryce un détenu enfermé dans une cellule du commissariat libère le protagoniste principal, Faux, enfermé pour des raisons obscures et faisant partie du Big 3. Un trio de graffeurs régnant sur la ville de New Amsterdam, découpé en territoire revendiqué par 5 gangs Dot Exe, Eclipse, Futurism, Devil Theory et les Franks. Dans leur fuite, Faux se verra décapité par un disque vinyle projeté par DJ Cyber, un graffeur renommé à la tête du gang le plus puissant de la ville, Futurism. Recueilli par Tryce & Bel, Faux sera emmené dans leur planque, et ce sera à son réveil qu’il constatera être revenu d’entre les morts et pourvu d’une tête cybernétique. Son objectif sera alors de devenir All City à l’aide de ses alliés de circonstance, titre décerné aux meilleurs graffeurs de la ville mais aussi récupérer sa tête d’origine. Unique clef pour recouvrer ses souvenirs et comprendre la machination qui menace New Amsterdam.
Cela ne casse pas trois pattes à un canard mais ça a le mérite d’être nimbés de mystères et 1 ou 2 cliffhangers bien sentis. On apprécie les personnages qui visuellement sont soignés (c’est old school dans le rendu mais voulu) avec des jet pack accroché à leur dos et toujours en mouvement, à danser ou faire des flips dans tout les sens alors qu’on explore des quartiers suffisamment vastes pour être récréatif et interconnecté via des entrées et sorties marqués par des temps de chargement. Relativement long je trouve.
En bref, Bomb Rush Cyberfunk est un excellent jeu indé dont le feeling est jouissif, qui n’est jamais punitif et offre une courbe de progression bien pensée pour que chaque zone soit un lieu d’expérimentation poussant sans cesse à se dépasser pour exploser le compteur de score, engrangé un max de Rep (donnant accès aux fameuses zones cachées) pour le simple plaisir personnel.
Sa structure offre quelques renouvellements via des courses simples, des mini battle de scoring, des stages psychédéliques où l’on passe sur un jeu de plateforme pur ainsi que pas mal de phases de combat plus ou moins inspiré (souvent tendu quand on choppe le max d'étoiles de police) qui permettent un peu de renouvellement dans une formule bien solide.
Sinon ta avait fait Hi fi rush ? dans le même esprit fun tout en restant scotché du début a la fin.
Hi Fi Rush pas encore mais il est dans ma To-Do list. J'avoue ne pas avoir rebranché ma XSX depuis 5 mois
kinectical Perso, je ne regrette pas d'avoir mis le prix (élevé qui est un point faible malheureusement) pour y jouer. JSR était très bon mais vraiment frustrant à mesure que l'on avançait dans les stages.
Ici c'est bien calibré niveau challenge. Ni trop permissif, ni trop dur.
Et tu as raison pour Sea of Stars, le soutien des ptits studio c'est important mais après ça peut se faire via l'achat de la version boite pour 2024 aussi. Le jeu profite d'une mini hype sur les réseaux donc je ne ne me fais pas trop de soucis pour Sabotage.
Cela te laissera le temps de finir tes autres jeux (dont l'excellent Armored 6
Y aussi celle-là qui est incroyable
https://youtu.be/lPGHfdc3pFI?si=1VpS22OKCdmd0mja