☞ Mais qui est Nicolas Winding Refn ? Pour certain, c'est un génie incompris, pour d'autres un type hautain et imbus de lui-même, ou encore pour d'autres un artiste mégalo qui suscite la curiosité...
Marquée par une esthétique soignée et une exploration des thèmes de la violence, de la masculinité, de l'identité, et parfois même de la spiritualité. Ses films comme "Drive" (2011), "Only God Forgives" (2013) ou "The Neon Demon" (2016) sont souvent interprétés comme des études de caractères profondes et complexes, naviguant dans un univers moral ambigu
En tout cas, je vous conseil personnellement de vous penchez sur sa filmographie, même si chaque film diffère les uns et des autres et ainsi peuvent susciter en vous des sensations totalement diverses (vous plaire, vous déplaire, engendrer des émois ou du dégouts, de la lassitude ou de l'incompréhension).
‣ Maestro !
☞ Exhausteur de goût... On est à mon sens dans une réelle forme d'art, qui cherche à faire ressentir par l'image et le procédé technique de montage visuel et auditif à faire émerger l'organique et quelque chose de l'ordre de la profondeur vitale, qui est très complexe à exprimer par de simples mots. Ce sentiment d'être constamment sur un fil tendu à l'extrême, avec une certaine lascivité qui s'installe progressivement... jusqu'au moment où jaillit une disruption explosive et incongrue... Oui, il y a quelque chose de profondément sensuel, sexuel et violent dans le cinéma (provocant) de Nicolas Winding Refn, il l'avoue lui-même :`
‣ l'organique et la profondeur qui suinte au travers des écrans
« Toute cette violence est ancrée en nous, c'est une émotion primaire, comme le sexe. On a beau avoir appris à pacifier nos instincts depuis la nuit des temps grâce à l'éducation, la culture, on n'a pas complètement résolu le besoin de l'exprimer », se justifie Nicolas Winding Refn. « Et moi, je la filme de manière sexuelle. » A ceux qui lui reprocheront cette esthétisation du sang, le réalisateur plaide coupable. « Je suis conscient que cela peut heurter des gens », dit-il. « Mais, que voulez-vous? C'est aussi du second degré. Le spectacle de la violence peut être fun. Il attire l'oeil comme peut le faire la vision d'une jolie femme qui se déshabille. »
‣ "Il attire l'oeil"
‣ au-delà de cette tension lascive : la disruption...
☞ Nicolas Winding Refn, est un fin psychologue et provocateur avant tout. C'est ainsi qu'il nous déroule ses personnages et leur progression au travers de fresques esthétiques qui cheminent dans l'amour et le chaos, l'innocence et la violence comme seul moyen d'expression.
Je conçois que la façon dont Refn utilise la violence comme moyen d'expression peut être déconcertante pour certains, mais pour d'autres, elle peut révéler une compréhension plus profonde de la nature humaine et des désirs sous-jacents qui motivent ses personnages. Sa manière de dépeindre ces thèmes à travers une réalisation visuellement frappante et une narration souvent "éclaté"... peut être perçue comme provocatrice, mais elle offre également une grande richesse de niveaux d'interprétation, à mon sens.
En articulant le montage, la musique, et les images, tel qu'il le fait, il crée des expériences sensorielles et transcendantes immersives, qui trouve leur point d'équilibre entre orgie et minimalisme.
‣ l'innocence, l'amour et le chaos
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‣ Aussi, sur Netlfix : COPENHAGEN COWBOY
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☞ Pour aller un peu plus loin, voici quelques interviews et élaborations de pensées de ce réalisateur, que j'ai trouvé intéressante :
‣ Commencer à saisir Nicolas Winding Refn
‣ Documentaire sur lui en coulisses (tournée par sa femme)
‣ Talks to turning weaknesses into strengths
‣ Masterclass
‣ La leçon de cinéma (Arte production)
‣ Son histoire avec Mads Mikkelsen
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‣ BONUS: "N'est pas fast and furious qui veut..."
mais quel enfer ce mec, MAIS QUEL ENFER ! J'ai jamais vu quelqu'un aussi imbu de lui même ! Quand à son cinéma ok il y a deux trois choses intéressante dedans mais ça vole pas non plus très haut hein https://youtu.be/1jPWGEoyJHY
Drive… un des films les plus surcotés de ces dernières années. Remplis de trous ou de facilités scenaristiques. Mais comme il a une belle photographie, une bonne BO et des accès de violences bien mise en scène, c’est devenu limite un film culte.
batipou je ne parle pas forcement pour Drive mais oui un jour tu saura qu'un film c'est pas forcement un bon scenario. La spécificité d'un film c'est sa mise en scene et son image. Donc oui, un film peut avoir des trous ou un scenar de merde, si l'image et la mise en scene sont exceptionnels ca peut etre un film culte.
akiru non c un art complet et l'écriture est tout aussi importante que la mise en scène dans ce cas comme dit au dessus qu'il aille faire des clips pour de la pub ou de la musique ;
vyse non t'as des films géniaux avec des scénarios qui tiennent sur un post-it voir totalement merdique et inversement t'as des films géniaux extrêmement bien écrit, mais avec une mise en scène totalement plate ou basique au possible
vyse Non. Tu peux mettre l'accent plus sur un élément qu'un autre. Un film de lynch par ex sera axé mise en scene et ambiance et moins scenar dans le sens classique du terme. Pourtant c'est une legende