Après la mort tragique de Nat, victime de pollution à la poussière, March sombre dans le deuil. Mais son quotidien bascule lorsqu'il découvre que l'esprit de sa femme s'est réincarné dans un aspirateur. Bien qu'absurde, leur lien renaît, plus fort que jamais — mais loin de faire l'unanimité. Sa famille, déjà hantée par un ancien accident d'ouvrier, rejette cette relation surnaturelle. Tentant de les convaincre de leur amour, Nat se propose de nettoyer l'usine pour prouver qu'elle est un fantôme utile, quitte à faire le ménage parmi les âmes errantes...
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Pourtant, le film de Ratchapoom Boonbunchachoke se distingue par son ancrage culturel et politique, transformant une prémisse loufoque en une méditation mélancolique sur les fantômes qui hantent la Thaïlande – qu’ils soient esprits ou souvenirs d’une nation.
L'Ecran Fantastique 4/5
Au coeur du film, Mai Davika Hoorne livre une performance aussi élégante que puissante.
L'Obs 4/5
Le spectateur, lui, hallucine, naviguant entre satire sociale, tragédie amoureuse, délire bis et poésie fantastique.
Les Fiches du Cinema 4/5
Pour son premier film, le réalisateur thaïlandais s’amuse à orchestrer un film de fantômes queer et visuellement magnifique. Il est d’autant plus regrettable qu’une fois la sidération retombée, la charge, politique notamment, ne soit pas plus consistante.
Les Inrockuptibles 4/5
À bien des égards, l’existence de ce Fantôme utile communie, avec fantaisie et férocité, goût du kitsch et du sublime, avec cette vieille fonction primaire du cinéma, de la photographie, et leur vocation d’immortalité.
Première 4/5
Cette fable à l’écriture ciselée et à la mise en scène élégante met son humour décapant au service d’un véritable pamphlet contre une société orwellienne dominée par la surveillance et la répression où la résistance de ceux qui ne veulent pas être effacés fait écho aux manifestations brutalement réprimées par le pouvoir thaïlandais en 1976 et en 2010.
Télérama 4/5
Ce film séduit par sa poésie électroménagère, mais aussi par sa force politique.
Le Parisien 3/5
Le principe de « Fantôme utile » est si absurde qu’il faut s’accrocher pour ne pas décrocher. Mais, si on tient le coup, on découvre que le film est scindé en deux parties : la première axée sur la romance entre Nat/l’aspirateur et son veuf de mari, la seconde, bien plus intéressante car très sociale, sur l’exploitation des ouvriers thaïlandais par le patronat local… Étonnant.
Libération 3/5
Mais sous ses airs excentriques, Fantôme utile cache un devoir de (très) bon élève, qui coche méticuleusement toutes les bonnes cases, sans faute de goût ni dérapage, cherchant un peu trop l’approbation quand il s’attaque (gentiment) aux représentations du pouvoir et de l’oppression politique en Thaïlande, là où on attendait qu’il montre franchement les dents (...).
Le Monde 2/5
Le film ne tarde pas à converger vers la fable politique convoquant les fantômes, et souffre cruellement de la comparaison avec un modèle qui revient sans cesse en tête : Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures (2010), de son aîné thaïlandais Apichatpong Weerasethakul.
Mad Movies 1/5
On ne cesse de déchanter au long de 130 minutes interminables.