Alors qu’ils cherchent à s’affranchir d’un lourd passé, deux frères jumeaux reviennent dans leur ville natale pour repartir à zéro. Mais ils comprennent qu’une puissance maléfique bien plus redoutable guette leur retour avec impatience…
Dernières Nouvelles d'Alsace 5/5
Sinners n’est peut-être pas un film de vampires, au fond ; mais un grandiose film de fantômes, hanté par les spectres des hommes et des âmes noires du sud de l’Amérique.
Le Dauphiné Libéré 5/5
Un grand film viscéral, surnaturel, hallucinant, tenant de l’horreur monstre à la John Carpenter et de la subversion du genre, façon Jordan Peele.
20 Minutes 4/5
Ce film brillant parle de blues, de racisme, d’amour et de fraternité avec un sens de la mise en scène qui laisse bouche bée.
Ecran Large 4/5
Un blockbuster un poil trop théorique pour son propre bien, mais qui comporte des moments de cinéma tels qu’Hollywood a cessé d’en produire depuis belle lurette désormais.
Franceinfo Culture 4/5
La prouesse de Coogler est aussi technique, car le film a été tourné dans tous les formats disponibles aujourd'hui dans les cinémas. Les cinéphiles apprécieront tout comme ils se délecteront d'un film subtil signé par un auteur habité.
Le Figaro 4/5
Ryan Coogler ose un croisement habile entre La Couleur pourpre, de Steven Spielberg, et Une nuit en enfer, de Robert Rodriguez.
Le Parisien 4/5
Les effets spéciaux se révèlent impeccables, et l’intrigue abonde en scènes où les jumeaux interagissent dans le même plan en se parlant ou carrément s’affrontant.
Les Fiches du Cinéma 4/5
À la croisée des genres, Sinners est autant une lettre d’amour à la culture afro-américaine qu’une ode à la communauté - au sens large. Avec ce nouvel essai audacieux et maîtrisé, Ryan Coogler démontre qu’il est bien plus qu’un artisan : il est aussi un auteur.
Nice-Matin 4/5
Drôle et sanglant, le film a cette capacité à n’être jamais gratuit et à être éminemment politique dans son discours contre le racisme et l’oppression des peuples, avec des personnages en quête de liberté.
Sud Ouest 4/5
Dans la forme et le fond, le résultat pourrait se définir comme une rencontre entre Jordan Peele (« Get Out ») pour le versant engagé, avec ici un rappel des horreurs commises par le Ku Klux Klan. À cela s’ajoutent de délicieuses références à John Carpenter (« Vampires », mais pas seulement), Sam Peckinpah et même aux « Incorruptibles » de Brian De Palma, lorsque l’ensemble lorgne du côté film de gangsters.
L'Obs 3/5
Sur l’émancipation des minorités dans un pays fondé par l’immigration où le racisme a d’autant moins de raison d’être, la parabole vampirique se révèle plus pertinente qu’elle n’en a l’air.
Le Monde 3/5
Il faut dire combien « la musique du diable » entretient ici une relation étroite avec le macabre et le surnaturel. A voir.
Télérama 3/5
Une audacieuse ode à la culture afro-américaine.
Le Point 2/5
Tout cela pourrait prêter à sourire si Sinners n'était pas un remix honteux et médiocre d'Une nuit en enfer de Robert Rodriguez (1996) avec George Clooney et Quentin Tarantino, qui avait également écrit le script.
Libération 2/5
Mélangeant sans sourciller action et horreur, blues et basses électroniques dans le Mississippi des années 1920, le film mutant de Ryan Coogler ressemble à un exercice de style daté.
Première 2/5
Malgré l’aura de Michael B. Jordan et quelques belles idées de cinéma, le trip historique et fantastique du réalisateur de Black Panther souffre de son propos confus.