Dans les années 80, le seul endroit de Hong Kong où la Loi Britannique ne s’appliquait pas était la redoutable Citadelle de Kowloon, une enclave livrée aux gangs et trafics en tous genres.
Fuyant le puissant boss des Triades Mr. Big, le migrant clandestin Chan Lok-kwun se réfugie à Kowloon où il est pris sous la protection de Cyclone, chef de la Citadelle. Avec les autres proscrits de son clan, ils devront faire face à l'invasion du gang de Mr. Big et protéger le refuge qu'est devenue pour eux la cité fortifiée.
Les Inrockuptibles 5/5
Le nouveau film de Soi Cheang sidère par sa direction artistique vertigineuse et ses scènes de combats dantesques. L’une des meilleures adaptations de manga jamais produites.
Ecran Large 4/5
Non content d’être un film d’action virtuose, City of Darkness symbolise par ses acteurs et son décor la fin d’une époque, à la manière d’un chant du cygne politique et mélancolique sur le cinéma de Hong Kong.
L'Obs 4/5
Un divertissement généreux digne de l’âge d’or du cinéma de Hongkong.
La Voix du Nord 4/5
Explosif et épique.
Le Dauphiné Libéré 4/5
Un film d’arts martiaux à voir.
Le Figaro 4/5
On ne se risquera pas à résumer la suite de l'intrigue, riche en trahisons, extravagances et retournements improbables. L'essentiel est ailleurs. Il se situe dans le kung-fu, fondu dans des chorégraphies spectaculaires filmées dans une citadelle labyrinthique.
Le Parisien 4/5
Le réalisateur, Soi Cheang, se fait un plaisir de faire circuler sa caméra partout dans ce fouillis de câbles, de dalles de béton, de murs, d’escaliers brinquebalants, où grouille une population qui vit au jour le jour. Et il y imagine des combats d’autant plus spectaculaires que les protagonistes doivent intégrer cette topographie pour le moins inhabituelle dans leurs pugilats.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Soi Cheang s’amuse avec ce western urbain joyeusement alambiqué, explosif et entraînant.
Libération 4/5
Avec ce film électrisant où marginaux et mafieux honkgongais se castagnent dans une tour de Babel décrépite, le prolifique Soi Cheang s’impose pour de bon en maître de l’action.
Mad Movies 4/5
(...) une narration erratique où l'effroi, l'émotion et le décalage comique tentent chacun de surnager au milieu du chaos ambiant.
Ouest France 4/5
Un régal de mise en scène.
Première 4/5
Le purgatoire de Limbo s'est ordonné (et légèrement coloré), pour devenir bien plus que le décor de beat them all de borne d'arcade : un nouvel horizon de cinéma pour Soi Cheang. Fight !
Télérama 4/5
Une ode à la ville, à ses dédales et à ses laissés-pour-compte.
Cahiers du Cinéma 3/5
City of Darkness dévie de sa guirlande de pugilats par essence programmatiques (un com-bat est toujours une chorégraphie, donc un programme millimétré) pour explorer la cité disparue de Kowloon, chargée d’histoire et de symboles
L'Humanité 3/5
Un coup de nostalgie sur une époque glorieusement libre du cinéma hongkongais (incarnée aussi par la présence du légendaire Sammo Hung au casting), dont on ne pourrait que reconstituer les ruines.
Le Monde 3/5
Si le film s’enferre ensuite dans les clichés de la guerre des gangs, Soi Cheang n’a rien perdu de ses talents de géomètre de l’action.
Allociné
PS : Il est sortie dans très peu de salle (donc surtout les grosses villes)