Romans
Bon, je me lance. je suis nouvelle sur ce blog et j'espère que vous apprécierez mon histoire. Je trouve le début bizzard mais je ne sais pas comment l'améliorer, si vous pouviez m'aider ^^
si elle vous plaît, je mettrais la suite.
voilà déjà le prologue:
Depuis quelques temps, Alsh-arnhâ avait prit l'habitude de chasser aux abords de la ville, non loin de son nid. L'endroit, qu'elle n'aurait jamais crû habitable par la vermine, regorgeait pourtant de proies, et le plus difficile, se disait-elle, était surtout de ne pas se faire remarquer, pour ne pas mettre en périle la vie de ses enfants, encore incapables de se défendre contre les vermines, qui, pour une raison ou pour une autre, dominaient les autres espèces, pourtant plus fortes qu'eux. Mais ne pas se faire remarquer, quand on mesurait plus de six mètres de long, trois de haut et pas moins de large, était une entreprise plutôt difficile.
Mais Alsh-arnhâ avait trouvé un subterfuge pour attirer ses proies hors de la maigre sécurité qu'offrait leur refuge : Elle empruntait leur apparence, ce qui était fort déplaisant et très peu pratique. Les vermines ne pouvaient pas voler, elle ne se déplaçaient pas très vites, n'étaient ni très fortes ni très endurantes, et tenaient dans un équilibre précaire, perchées sur leurs deux pattes arrières. Leur méfiance envers leurs congénères ne facilitaient pas la tâche d'Alsh-arnhâ, et la surprenait également: si ils ne se font pas confiance, comment sont-ils arrivés au sommet ?
Quand enfin elle arrivait à en isoler une , la chasse était terminée : Elle les tuait d'un simple coup de crocs dans la nuque, et les ramenaient au nid.
Mais ce soir, quelque chose n'allait pas. Un très mauvais pressentiment la suivait depuis qu'elle avait quitté ses petits. Elle volait vers la ville depuis quelques minutes, se concentrant déjà pour changer de forme. elle était encore loin au dessus des nuages et commençait à rétrécir pour atteindre la taille de ses proies, presque trois fois plus petites qu'elle. Les os de son épine dorsale rapetissaient pour rentrer dans sa peau, et son cou disparaissait lentement, en même temps que sa queue, qui ne fendait plus l'air qu'à quelques minables reprises. privée de ce gouvernail, elle tangua de droites à gauche un instant, mais, habituée à cette manoeuvre douloureuse, retrouva rapidement l'équilibre. Elle s'apprêtait à descendre vers la ville, quand elle entendit, en provenance de son nid, deux hurlements hystériques. Alors elle fît demi- tour, remonta à l'abri des nuages, puis reprît lentement sa forme initiale. Elle s'arrangea de la douleur et de la fatigue qui la prît soudainement, résultat de sa transformation précédente inachevée, puis plongea dans la grotte, évitant les aspérités du couloir étroit. Elle déboucha sur le nid qu'elle avait elle- même creusé, sorte de sphère de la taille de la mère, chauffée par son souffle brûlant, et jonchée de squelettes des proies precédentes. Là, elle vît deux vermines menaçant ses enfants. L'une des deux créatures tenait une pierre pointue dans la main, qu'elle s'apprêtait à abattre sur son fils ainé. Alors, instinctivement, elle libéra son énergie, et, dans un geste fulgurant, déchiqueta l'ennemi d'un coup de patte puissant. Le corp de la victime alla s'écraser sur le mur de droite, couvrant le nid de sang. Puis elle tua la seconde créature avec l'autre patte, et entendit alors l'alarme de ses ennemis, qui retentissait quand elle libérait son énergie. Malheureusement pour elle, l'endroit qu'elle avait choisi comme nid était très proche du bâtiment qui abritait ce regroupement d'assassins.
Elle devait faire vite. Elle savait comment faire, heureusement. Alors elle commença avec son plus grand fils, qui avait de meilleures chances de s'en sortir. elle prît le sang bienvenu de l'une des créature qu'elle avait tuées, puis fit une entaille sur le front de l'ainé. Celui-ci ne cria pas.
"Il supporte bien la douleur, se disait-elle, et son énergie est plus forte que celle du cadet. Oui, il aura une chance de s'en sortir. Et il se souviendra de cet évènement, si son esprit est aussi fort que je le crois".Le rituel fût court, mais l'énergie dAlsh-arnhâ était au plus bas: La fabrication du sceau l'avait épuisée. Elle ne pensait pas pouvoir le faire une seconde fois pour son cadet. Elle essaya une première fois, mais ce fut un echec totale, déconcentrée qu'elle était par les cris de son petit et par la fatigue qui l'envahissait. Mais elle réessaya une seconde fois. Elle fût coupée dans le rituel par l'arrivée d'une horde d'assassins.
"Je n'aurais pas la forçe de les combattre", se disait-elle.
Elle se tourna sur son cadet qui était fiévreux à cause de l'intensité de l'énergie qui parcourait son nouveau corps chétif : Ses grandes ailes noires avaient rétrécies au point de ne former plus qu'un moignon ridicule sur chaque côtés de ses omoplates également rapetissées,à l'image de tous les autres os de son corps. Ses puissants membres avaient céder la place à deux petites choses, et l'enfant se sentait restreint dans ses mouvements. la petitesse et la faiblesse de ces excroissances l'empêchaient de se tenir debout, tant l'équilibre lui faisait défaut. Ses deux petites cornes qui étaient en train de pousser, elles, n'avaient pas changer, mais l'enfant savait, sans vraiment savoir pourquoi, qu'elles ne grandiraient plus. Ses grands yeux auparavant capables de voir dans le noir le plus complet ne pouvaient à présent plus distinguer que les paroies de la grotte éclairées par le faisceau lumineux apporté par la vermine hurlante. Ses longues oreilles faites pour entendre à des distance inimaginables avaient été remplacées par deux bouts de peaux inutiles qui empêchaient le petit enfant d'entendre correctement sa mère quand elle lui dit:
" Ton nom est Khrishran-terken, tu es un enfant maudit. N'oublis pas". Khrish-terk s'efforça de retenir cette information. Et, quand il entendit, après quelques minutes de bruit confus qu'il n'avait compris, et après que les cris incessant de son frères se soient tus, une voix grave lui demanda, dans une langue basique : "Qui es-tu? Comment t'appelle-tu?", alors il répondit d'une voix aigüe, et pas très articulée :
"Je m'appelle
Khrishran-terken, je suis un enfant maudit."

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posted the 12/27/2009 at 01:31 PM by
crayon
Cependant j'ai comme l'impression que tu t'est inspiré de Naruto, jai tort ?
PS: ligne 6 "endurente" = endurante