Les resumés du groupe C:

Voila pour ceux qui ont ratés les matchs.

COREE DU SUD-NIGERIA:



ARGENTINE-NIGERIA:

ALLEMAGNE - AUSTRALIE : 4-0

Buts : Podolski (8e), Klose (26e), Müller (67e) et Cacau (70e)



Arrivée en Afrique du Sud avec quelques doutes, l'Allemagne n'a pas tardé pour rassurer. Invaincue depuis 16 matches lors du 1er tour de la Coupe du monde, elle a perpétué la tradition face à l'Australie (4-0). Et avec la manière. Certes, réduits à dix avant l'heure de jeu, les Socceroos n'ont pas pesé lourd. Mais la formation de Joachim Löw s'impose déjà comme la plus séduisante du début de tournoi. Si elle parvient à déployer ce jeu de passes en première intention face à des équipes de plus gros calibre, la Mannschaft pourra entretenir ses ambitions de quatrième étoile mondiale. Troisième en 2006 et finaliste lors de l'Euro 2008, elle a prouvé qu'il faudrait encore compter avec elle malgré l'absence de plusieurs cadres (Ballack, Adler, Rolfes) et la jeunesse de son équipe (la plus jeune depuis 1954 avec une moyenne d'âge qui n'atteint pas 25 ans). Cette jeunesse éclatante d'énergie s'est finalement révélée être la force de l'Allemagne.

Philipp Lahm, qui évoquait "la meilleure équipe d'Allemagne dans laquelle (il a) évolué", ne mentait donc pas. Invaincue lors de son premier match depuis 1990, l'Allemagne est une nouvelle fois au rendez-vous. Même lorsque ses joueurs sortent une saison difficile. Lukas Podolski et Miroslav Klose, qui pèsent seulement six buts en Bundesliga la saison dernière, ont ressuscité en sélection. Auteurs des deux premiers buts de leur équipe, les deux attaquants ont à chaque fois été à la conclusion de mouvements collectifs impeccables. Le premier, sur un centre en retrait de Müller (8e, 1-0). Le second, grâce à un service parfait de Lahm, a inscrit de la tête son 11e but en Coupe du monde (26e, 2-0). Gerd Müller (14) et Ronaldo (15) n'ont qu'à bien se tenir.


Les Aussies s'en sortent bien



Et si celle ne suffisait pas, Löw peut également compter sur plusieurs joueurs en forme. Révélation de l'année avec le Bayern Munich, Thomas Müller a eu les honneurs du onze de départ, préféré à droite au joueur d'Hambourg Piotr Trochowski. Intenable, il est l'origine de l'ouverture du score et a ensuite remercié son entraîneur en enfonçant les Australiens (67e, 3-0). Entré en cours de jeu, Cacau, l'homme aux 13 buts avec Stuttgart, a parachevé la démonstration offensive des Allemands (70e, 4-0). Un brun d'efficacité supplémentaire aurait pu faire tourne ce match au cauchemar pour l'Australie. Klose (7e, 24e, 60e, 66e)), Podolski ou Ozil (7e, 30e) ont tous eu l'occasion de faire plier Schwarzer.



Pour les Socceroos, ce lourd revers compromet grandement les chances de poursuivre l'aventure en 8e de finale. Les motifs d'optimismes sont rares. D'abord, car ils ont rarement eu l'occasion d'inquiéter Manuel Neuer. Le gardien allemand, finalement choisi pour remplacer Adler, a dû attendre la 84e minute pour effectuer son premier arrêt. Le premier tir cadré de l'Australie depuis la 3 e minute et une frappe de Richard Garcia... Ensuite, parce que les troupes de Pim Verbeek seront privées de leur principal atout, Tim Cahill, expulsé pour un tacle en retard sur Schweinsteiger (56e), pour leur deuxième match face à l'Algérie. Quant à l'Allemagne, elle devra désormais confirmer face à la Serbie. Et se montrer à la hauteur de l'étiquette de favori qui va sans doute lui coller à la peau après cette démonstration.

Serbie - Ghana : 0-1



Sans Mickaël Essien, le Ghana a réalisé une belle opération en vue de la qualification en s'imposant logiquement face à des Serbes, trop timides la plupart du temps. Les Black Stars ont été les plus entreprenants et méritent leur victoire.

Le Ghana prend les devants

Le Ghana a arraché une victoire précieuse face à la Serbie (1-0) à Pretoria. Entre les deux outsiders du groupe D derrière l'Allemagne, un penalty en fin de match permet aux Black Stars de prendre l'avantage dans la course aux 8e de finale. Réduits à dix, les Serbes ont déçu.

Le Ghana prend les devants


Serbie - Ghana : voir le résumé du match - Groupe D:

Dans ce que beaucoup considèrent comme le mini-groupe de la mort, les points vont être chers. Le Ghana en a déjà trois en poche. La victoire acquise par les Blacks Stars dimanche à Pretoria (1-0) face à une Serbie très décevante, pourrait donc valoir son pesant d'or à l'heure des comptes.



On a longtemps cru que ce match, alléchant sur le papier mais finalement assez terne, allait s'achever sur un score nul et vierge qui n'aurait pas été illogique. Puis les Serbes ont offert sur un plateau la victoire à leur adversaire. Le Ghana peut remercier Kuzmanovic, coupable d'une main totalement inutile dans sa surface. Gyan ne s'est pas fait prier pour transformer ce penalty tombé du ciel pour mettre sa sélection sur orbite dans ce Mondial.



Rajevac, le faux-frère

Une fois de plus, la Serbie a donc déçu. Elle n'avait pas montré grand chose avant la bourde de Kuzmanovic et elle était même réduite à 10 depuis l'expulsion de Lukovic à un quart d'heure de la fin du match. Paradoxalement, c'est pendant les 10 minutes qui ont séparé le carton rouge du penalty que les joueurs de Radomir Antic ont obtenu leurs meilleures opportunités, avec notamment une grosse occasion pour Krasic, idéalement placé au point. Mais Kingson a fait bonne garde, comme tout au long du match. Et si les Serbes ne méritaient pas forcément de perdre, ils ne méritaient en tout cas pas de l'emporter.



Déjà présents en huitième de finale il y a quatre ans en Allemagne, les Ghanéens prennent déjà une petite option sur la qualification. Mais dans un groupe où l'on retrouve également l'Allemagne et l'Australie, le chemin est encore long. Reste que cette équipe, la plus jeune de la compétition (moins de 25 ans de moyenne d'âge) a fait preuve d'une belle solidité. Même l'absence de son milieu de terrain vedette, Michael Essien, forfait pour ce Mondial, n'a pas semblé affecter l'équilibre du dispositif de Milovan Rajevac. Le sélectionneur du Ghana était sans doute le seul Serbe heureux dimanche au Loftus Versfeld Stadium...

Une première période équilibrée mais limite ennuyeuse puis un second acte plus relevé avec un dernier quart d'heure débridé. Voilà les deux facettes de ce premier match du groupe D du premier tour de la Coupe du Monde. Débutée sans round d'observation, la rencontre entre la Serbie et le Ghana semble partie sur de bonnes bases mais très vite le jeu se cantonne au milieu du terrain et les deux gardiens sont au chômage technique. On sent néanmoins les Ghanéen plus en jambes face à des Serbes attentistes. Lors de la seconde période, le match se débride enfin et le Ghana inquiète Stojkovic sur deux têtes signées Ayew et Gyan. A l'entrée du dernier quart d'heure, la rencontre bascule avec l'expulsion de Lukovic. Mais paradoxalement, ce sont les Serbes, bien que réduits à dix, qui manquent d'ouvrir le score sur une frappe de Krasic, bien repoussée par Kingson, puis sur un missile d'Ivanovic, qui passe de peu à côté. Finalement, le Ghana trouve l'ouverture sur un penalty de Gyan consécutif à une main de Kuzmanovic dans sa surface. Les coéquipiers de John Mensah décrochent ainsi une victoire précieuse et prennent la tête de leur groupe avant l'entrée en lice de l'Allemagne face l'Australie dans la soirée.

Les Fennecs ont craqué.

Grâce à un but de Robert Koren, le milieu de terrain de West Bromwich Albion, la Slovénie s'est imposée sur le plus petit des scores face à l'Algérie dimanche. Les coéquipiers de Bostjan Cesar prennent les commandes du groupe C.



Plombée par deux grosses erreurs individuelles dans le dernier quart d'heure, l'Algérie a cédé face à la Slovénie (0-1). Un départ cauchemardesque pour les hommes de Rabah Saâdane.

Le Peter Mokaba Stadium n'a pas été gâté pour le premier des quatre matches qu'il accueillera lors de la Coupe du monde. Malgré l'envie des 22 acteurs, le spectacle n'a pas été au rendez-vous entre l'Algérie et la Slovénie (0-1), dimanche. Et alors qu'on se dirigeait vers un 0-0 logique et loin d'être éliminatoire pour les deux équipes, Abdelkader Ghezzal et Faouzi Chaouchi ont offert la victoire sur un plateau à de courageux Slovènes. Le premier a d'abord reçu un deuxième avertissement stupide pour une main volontaire dans la surface adverse (73e). Le second a, lui, réalisé une faute de main coupable sur une frappe a priori anodine du capitaine Robert Koren, qui n'en demandait pas tant (79e).

Avant ces deux fautes grossières, l'Algérie avait plutôt bien maîtrisé son adversaire. Le 3-5-2 de Rabah Saâdane avait bien fonctionné et Chaouchi n'avait été inquiété que sur des frappes lointaines. Il s'était même offert une belle claquette en fin de première mi-temps sur une tentative du gauche de Valter Birsa (43e). Les Fennecs s'étaient, eux, créé deux belles occasions sur coups de pied arrêtés, grâce à Nadir Belhadj (3e) et surtout Rafik Halliche (36e) idéalement placé sur un corner de Karim Ziani. Même après l'expulsion de Ghezzal, les Algériens se sont vu offrir une belle opportunité, manquée par Ziani, suite à une mésentente en Handanovic et Suler.

Vingt-quatre ans après sa dernière apparition en Coupe du monde, l'Algérie a donc vécu des retrouvailles cauchemardesques. Ses deux prochaines rencontres face à l'Angleterre et aux Etats-Unis, s'annoncent compliquées. La peur de quitter l'Afrique du Sud avec un zéro pointé va se faire sentir inévitablement. Les Slovènes ont vécu cette désillusion en 2002, lors de leur premier Mondial. Huit ans plus tard, ils ont signé leur premier succès en Coupe du monde, et voient leur moral gonflé à bloc.

ANGLETERRE - ETATS-UNIS : 1-1



Grosse désillusion pour l'Angleterre, contrainte au partage des points pour son entrée en lice. La faute de main de Green coûte cher mais les Américains, qui ont touché le poteau, ont prouvé qu'ils étaient mieux que des faire--valoir en Afrique du Sud.



C'est une demi-surprise



L'Angleterre a été tenue en échec par les Etats-Unis (1-1), victime de son manque de réalisme et d'une boulette de son gardien Robert Green face à un tir anodin de Dempsey (40e). Si elle a été supérieure, l'équipe de Fabio Capello s'est montrée inégale, et assez fragile derrière.

ANGLETERRE - ETATS-UNIS : 1-1 (1-1)
Buts : Gerrard (4e) et Dempsey (40e)

L'Argentine débute bien:

Argentine-Nigéria : 1-0



Un but de Gabriel Heinze dès la 6e minute a suffi à l'Argentine pour remporter son premier match de la Coupe du monde sud-africaine face au Nigéria (1-0). L'Albiceleste est tombée sur un Enyeama, portier nigérian, en feu et n'a pas pu se mettre à l'abri malgré une nette domination.

Les hommes de Diego Maradona rejoignent la Corée du Sud en tête du groupe B avec trois points.

On attendait beaucoup de l'Argentine cornaquée par "El Diez" Maradona. Pour tout dire, elle n'a pas déçu pour son entrée dans cette Coupe du Monde, même si tout ne fut pas parfait. Face au Nigeria, l'Albiceleste a dans l'ensemble convaincu, alors que la victoire restera finalement assez modeste (1-0). Les protégés de Diego Maradona auraient pu l'emporter par trois ou quatre buts d'écart mais Higuain et Messi ont pas mal vendangé. Et le seul petit but d'avance a bien failli leur être préjudiciable en fin de partie, quand Odemwingie, qui a joué la dernière demi-heure, et Taiwo se sont montrés pressants. L'égalisation était toute proche. La défense argentine a parfois manqué de sérénité.



Les Argentins sont vite entrés dans le vif du sujet puisque Gabriel Heinze a décoincé le tableau d'affichage dès la 6e minute, en reprenant de la tête un corner de Veron. Avant cela, Higuain, sur une percée de Messi, a raté l'immanquable. C'est donc parti fort, très fort pour l'Albiceleste, qui a connu par la suite un manque de réalisme flagrant. Messi s'est procuré pas moins de sept occasions franches. Mais il a soit buté sur le gardien nigérian, soit manqué le cadre pour très peu. Mais que Maradona se rassure, son joyau est en forme et les deux autres formations du groupe B peuvent déjà se préparer à contenir "la Pulga".

Les débuts de l'Argentine dans cette Coupe du Monde ont été laborieux. C'est le moins que l'on puisse dire. Les puristes auront davantage tendance eux à analyser cette première victoire des Argentins dans le tournoi par une maîtrise tellement supérieure des joueurs de Maradona sur ce match qu'ils ont pu gérer leur avance une fois l'avantage pris au score.



Et comme ce premier but, et seul du match, est venu dès les premières minutes, sur une superbe tête plongeante d'Heinze, l'Argentine a pris ensuite tout son temps pour laisser venir des Nigérians beaucoup trop timides même s'ils auraient pu égaliser en fin de match. En ne marquant pas ce deuxième but, synonyme de KO, les Argentins, au dessus du lot techniquement comme tactiquement mais tombés sur un Enyeama en état de grâce, se sont en effet exposés à un but contre le cours du jeu de leur adversaire. Mais pour cela, il aurait déjà fallu que les Nigérians parviennent à donner du rythme et à déborder les défenseurs argentins. Ce qui n'a que rarement été le cas.

Corée du Sud - Grèce : 2-0.



Belle entrée en matière des Coréens face à des Grecs peu en verve. Mis sur orbite par un but rapide, les joueurs de Huh Jung Moo n'ont jamais tremblé face à un adversaire qui n'a toujours pas marqué le moindre but en Coupe du monde.

Corée du Sud - Grèce : 2-0
La Corée du Sud a infligé une véritable leçon à la sélection grecque (2-0) dans le groupe B du Mondial sud-africain. Lee Jung-sso a ouvert la marque dès la 7e minute, Park Ji-sung, la star de Manchester United, parachevant la démonstration sud-coréenne.

L'Argentine et le Nigéria, qui s'affrontent à 16h, sont prévenus.



La Corée du Sud a réussi une excellente opération en battant logiquement la Grèce dans le premier match du groupe B. Les coéquipiers du Monégasque Park, excellent lors de cette rencrontre, devraient donc lutter avec le Nigéria pour prendre la deuxième place derrière l'Argentine.

Dans les coulisses du Nelson Mandela Bay Stadium

- Avant ce match, la Grèce, 13eme au classement FIFA, n'avait encore jamais marqué un but en Coupe du Monde. Lors de sa seule participation en 1994, elle avait perdu ses trois matchs. La délivrance viendra-t-elle contre le Nigéria ?

- La Corée du Sud, 47eme au classement FIFA, n'a quant à elle passé le premier tour qu'à une seule reprise, quand elle a organisé la compétition en 2002. Elle avait atteint les demi-finales.



- En marquant dès la 7eme minute, Jung-Soo Lee est devenu le buteur le plus rapide de l'histoire de la Corée du Sud en Coupe du Monde.

- Giorgos Karagounis, le capitaine grec, est sorti à la mi-temps. C'est Angelos Charisteas, autre rescapé de l'Euro 2004 victorieux, qui a pris le brassard. Sorti à la 61eme, l'attaquant de Nuremberg l'a finalement donné à Katsouranis.



Les faits du match

3eme minute:
Sur un corner de Karagounis, Torosidis reprend du pied droit mais ça passe juste à droite de la lucarne de Jung.

7eme minute (1-0):
La Corée obtient un coup-franc généreux à côté du point de corner. Young-Pyo Lee s'en charge et trouve Jung-Soo Lee, démarqué dans la surface, qui trompe Tzorvas du pied droit aux cinq mètres.

15eme minute:
Sur une touche rapidement jouée, Cha trouve Chung-Yong Lee dans la surface, qui se débarrasse de Papadopoulos mais se fait déséquilibrer par Torosidis. L'arbitre ne dit rien.

28eme minute:
Chu-Young Park est parfaitement lancé en profondeur par Ji-Sung Park mais son tir est repoussé du pied par Tzorvas.

43eme minute:
Vyntra centre devant le but vers Gekkas qui ne parvient pas à reprendre de la tête. Le gardien était pourtant gêné par le soleil.



52eme minute (2-0):
Vyntra perd le ballon dans l'axe aux 35 mètres. Ji-Sung Park le récupère et file vers le but. Il dribble deux défenseurs dans la surface et trompe Tzorvas.

63eme minute:
Suite à un superbe centre de Cha, Chu-Young Park saute plus haut que la défense grecque et place sa tête mais elle passe à gauche de la lucarne de Jung.

81eme minute:
Gekas hérite du ballon à l'entrée de la surface. Il frappe en pivot mais Jung dévie magnifiquement en corner.



Jeu, joueurs et arbitre

Le jeu:

Dans un groupe où l'Argentine fait figure de grande favorite, la Corée du Sud a pris rendez-vous pour une place en huitième de finale. Quant à la Grèce, si elle n'élève pas son niveau de jeu rapidement, elle risque de rentrer à Athènes avec zéro point au compteur. Rapidement menés au score, les hommes d'Otto Rehhagel ne sont jamais parvenus à inquiéter la défense sud-coréenne en première mi-temps, se contentant d'un jeu stéréotypé fait de longs ballons vers Charisteas et Gekas. Plus vifs, les Sud-Coréens, menés par un grand Chu-Young Park, ont fait des misères à la lourde défense grecque et ont logiquement doublé la mise. Si les Grecs ont ensuite dominé les débats, ils n'ont jamais pris à défaut Jung, le gardien. Les champions d'Europe 2004 n'ont déjà plus le droit à l'erreur dans ce groupe. Les Sud-Coréens, eux, peuvent rêver d'un huitième de finale.


Les Sud-Coréens:

La Corée du Sud ne pensait peut-être pas avoir une opposition si faible pour ce premier match. Les attaquants de la sélection de Jung-Moo Huh se sont régalés, à commencer par Chu-Young PARK, sans doute le meilleur homme du match. Le Monégasque a virevolté dans la défense grecque, prenant également beaucoup de ballons de la tête et n'hésitant pas à frappe de loin. Son compère d'attaque YEOM s'est créé moins d'occasions mais s'est toujours montré disponible. Ji-Sung PARK, le capitaine, s'est également mis en évidence en marquant le deuxième but après une énième bourde de la défense adverse. Sur son côté droit, CHA a fait des misères à Torosidis alors qu'à gauche, Young-Pyo LEE a offert le premier but sur un excellent coup-franc. La défense centrale CHO-Jung-Soo LEE (auteur du premier but) a plutôt bien tenu, même si elle a concédé deux corners largement évitables. Enfin, JUNG, le gardien, n'a pas eu énormément de travail mais a parfaitement dévié le tir de Gekas, l'un des seuls cadrés du match côté grec

Les Grecs:

En 2004, la défense grecque avait été la principale force de la sélection d'Otto Rehhagel lors de son triomphe à l'Euro. Six ans plus tard, elle a bien changé... PAPADOPOULOS mais surtout VYNTRA ont vécu un calvaire, multipliant les erreurs de relance et étant souvent pris de vitesse. Devant eux, KATSOURANIS a abusé de longs ballons vers l'avant, alors que TZIOLIS n'est jamais parvenu à faire la différence côté droit. A gauche, SAMARAS a été plutôt bon en début de match avant de se faire bien discret. CHARISTEAS, héros en 2004, n'a rien fait de bon lors de ce match alors que GEKAS s'est montré dangereux à plusieurs reprises en deuxième mi-temps. A noter les rentrées plutôt intéressantes de SALPINGIDIS et KAPETANOS qui ont apporté de la vivacité devant.



L'arbitre du match : M.Hester (NZL)

Dans un match sans gros contact, il n'a pas eu beaucoup de travail et n'a donné qu'un seul carton jaune. Il a été bien aidé par ses assistants, notamment sur l'action de la 75eme où une position de hors-jeu grecque a été signalée alors qu'un Sud-Coréen avait fait main dans la surface.

Voici des vidéos des matchs pour ceux qui n'ont pas pu les voirs:


PAR CONTRE POUR LE SON DE CETTE VIDEO MONTER LE A FOND POUR ENTENDRE.