La France a hypothéqué ses chances de voir les 8e de finale en s'inclinant lourdement face au Mexique (0-2) à Polokwane. Dominés, les Bleus ne méritaient pas mieux. Un nul entre l'Uruguay et l'Afrique du Sud lors du dernier match et l'aventure s'arrêtera pour les hommes de Raymond Domenech...
FRANCE - MEXIQUE : 0-2
Buts : Hernandez (64e) et Blanco (77e, s.p.)
La marche était trop haute. Après son match nul face à l'Uruguay (0-0), l'équipe de France n'est pas parvenue à se mettre au niveau du Mexique. Humiliée (0-2), elle n'a plus son destin en mains. Un nul entre Uruguayens et Mexicains lors du dernier match et les deux sélections laisseront les Bleus sur le carreau dans le groupe A. Mais il faut bien reconnaître que ces derniers n'ont rien fait pour mériter meilleur sort. A l'image de leur parcours laborieux en qualifications, ils ont livré une copie proche du néant à Polokwane. Une nouvelle fois, l'attaque a été transparente. Une occasion franche en 90 minutes... Insuffisant pour forcer son destin. Et, cette fois, la défense a suivi l'exemple. Le duo Gallas-Abidal a craqué et même concédé un penalty. Pour couronner le tout, Jérémy Toulalan a écopé d'un carton jaune qui le privera du dernier match face à l'Afrique du Sud. Un cauchemar.
On attendait du changement. Raymond Domenech en a apporté. Mais, alors qu'on attendait de voir quel sort serait réservé à Anelka et Govou, c'est Yoann Gourcuff qui a pris place sur le banc. Isolé au sein du groupe, le Bordelais a laissé sa place à Florent Malouda, le grand absent face à l'Uruguay. Un changement qui a repositionné Franck Ribéry dans le rôle du meneur de jeu. Mais le Bavarois s'est montré une nouvelle fois discret et brouillon. Finalement, seul Malouda s'est montré au niveau. Le joueur de Chelsea s'est créé l'occasion la plus nette, si ce n'est la seule, à la... 54e minute ! Avant cela, Anelka avait cadré sa première frappe en 428 minutes sans toutefois inquiéter Oscar Perez (44e). Un maigre bilan. Domenech a mis 45 minutes à s'en rendre compte et a sorti l'attaquant des Blues au retour des vestiaires pour faire entrer Gignac. Sans succès.
Le cauchemar d'Abidal
Pire, alors qu'elle avait tenu le choc lors du premier match, la défense s'est liquéfiée. William Gallas et Eric Abidal, notamment, ont affiché de cruels signes de fébrilité. Portés par les "olé" de leurs supporters, les Mexicains en ont profité pour rejoindre la pause avec quatre occasions nettes grâce à Vela (8e), Franco (12e), Salcido (18e) ou encore Giovanni Dos Santos (39e). La sortie sur blessure de Carlos Vela (30e) a d'ailleurs dû soulager un Bakari Sagna pas non plus à son avantage. Et c'est finalement Eric Abidal qui a craqué. D'abord, en couvrant Javier Hernandez, entré depuis 9 minutes et parti à la limite du hors-jeu pour aller battre Lloris (64e, 0-1). Ensuite, en concédant un penalty pour une faute sur Barrera que le vétéran Cuauhtémoc Blanco, 37 ans, s'est fait un plaisir de convertir (79e, 0-2). Pendant ce temps, Thierry Henry a dû se contenter d'assister au naufrage depuis le banc.
Juste avant la pause, Jérémy Toulalan a écopé d'un avertissement (45+1), le deuxième après le carton jaune reçu contre l'Uruguay, qui le privera du troisième match de poule contre l'Afrique du Sud. Mais c'est désormais le cadet des soucis de Raymond Domenech. L'espoir de poursuivre l'aventure est désormais infime. Même un succès des Bleus, lestés d'une différence de buts négative (-2), face aux Bafana Bafana ne suffira pas. Il lui faudrait encore une victoire de l'Uruguay ou du Mexique. Mais les deux équipes en tête du Groupe A peuvent toutes deux se qualifier. Même Domenech semblait résigné à la fin du match. Après ce revers, le premier en sept confrontations face au Mexique, il y a comme un air de déjà vu dans cette équipe de France...
PS: comme quoi les cadre de lequipe de france ont evincé gourcuff et sa a été le naufrage collectif ptete qu'il est juste trop bon pour eux enfin coach lolo sauvera tous sa et avec gourcuff (oui je millite pour lui et alors

) dedicace au cousin d'evra que on a vu sur le terrain ce soir.