Voici les liens de mes avis pour les volumes précédents :

Resident Evil Volume 1 : La Conspiration d'Umbrella
Resident Evil Volume 2 : La Crique de Caliban
Resident Evil Volume 3 : La Cité des Morts
Resident Evil Volume 4 : Aux Portes de l’Enfer
Resident Evil Volume 5 : Némésis



Je dois faire partie de la minorité parmi les joueurs de la saga Resident Evil, mais même si j’aime beaucoup l’histoire générale de cet opus, le jeu en lui-même je pense ne plus jamais y rejouer de ma vie. Entre un Steve Burnside que je trouve juste insupportable et un jeu globalement sympathique mais classique et oubliable (malgré qu’il soit le premier opus full 3D !), Code Veronica n’est pas un opus pour lequel je hurle ma volonté d’avoir un remake.

Mais il s’agit ici d’un roman, et avec une histoire que je trouvais vraiment bonne dans le jeu, j’avais des attentes envers ce sixième volume. Est-ce que S.D. Perry a réussi sa mission d’adaptation ?

La réponse est : mouais. C’est un peu mi-figue mi-raisin ce sixième livre. Ce qui personnellement m’ennuie énormément. Avec la mythologie installée par cet opus, comme les quelques explications sur les origines d’Umbrella Corporation et de l’importance de la famille Ashford, je m’attendais à plus.

Le respect du jeu semble être là mais j'ai un vrai problème avec le dernier tiers du livre qui va simplement beaucoup trop vite. Nous avons à peine le retour de Chris qu'il ne reste quasiment plus rien et ça finit tellement rapidement, j'ai l'impression qu'il manquait des dizaines de pages ! Il y a cette impression de fin en queue de poisson franchement désagréable en tant que lecteur.

Le personnage de Steve est aussi désagréable dans le jeu que dans le livre, donc je suppose que S.D. Perry a fait du bon travail de ce côté ... En restant sur les personnages d'ailleurs, j'aime beaucoup la relation entre les jumeaux Ashford (avec le twist plutôt bien amené à l'écrit).

Mais voilà, il y a vraiment une impression de lassitude qui s'est installée au fur et à mesure dans ce volume 6 et c'est vraiment dommage.

Certainement pas le pire tome dans la série, mais pour moi certainement pas le meilleur non plus !

Voici les liens de mes avis pour les volumes précédents :

Resident Evil Volume 1 : La Conspiration d'Umbrella
Resident Evil Volume 2 : La Crique de Caliban
Resident Evil Volume 3 : La Cité des Morts
Resident Evil Volume 4 : Aux Portes de l’Enfer

Je ne le vous cache pas, les volumes 2 et 4 étaient ceux que j’attendais le plus quand je me suis lancé dans la lecture des différents romans. Souhaitant moi-même écrire mon histoire, j’étais forcément plus intéressé par de l’inédit proposé par une auteure que par de l’adaptation pure et dure. Mais finalement c’est l’adaptation des événements de Resident Evil 2 dans le troisième volume qui m’a le plus marqué. Les romans originaux m’ont un peu déçus pour être franc. Mais surtout ils me mettent une grande pression, pression néamoins bénéfique. Je veux vraiment proposer une histoire originale qui soit la meilleure possible. Je ne sais pas combien de temps cela me prendra, mais je veux vraiment arriver au bout de ce projet car je veux voir si j’en suis capable tout simplement.

Mais calmons l’égocentrisme quelques minutes, le temps de se concentrer sur le volume 5 qui s’attaque cette fois-ci à l’adaptation des événements de Resident Evil 3 : Nemesis. Je ne sais pas vous, mais personnellement dans la trilogie originale (celle sur Playstation 1 j’entends) il s’agissait toujours de l’opus le plus faible. J’adore la créature du Nemesis et le principe, mais que ce soit l’histoire ou le jeu en lui-même il manquait quelque chose pour moi. Le côté “action” que prendrait la saga avec le 4ème opus commençait déjà à se faire sentir avec ce troisième opus (et encore plus dans Code Veronica, que je préfère au passage au 3 car son histoire me plaisait bien plus) et disons que retourner une seconde fois à Raccoon City sur la même période de temps me donnait une impression de redite que je n’avais pas vécu jusqu’ici en tant que joueur dans cette saga.

Du coup, voyons ce que S.D. Perry nous propose. Sa vision de cette créature culte qu’est le Nemesis. STAAAAARRRRRSSSS.



Comme indiqué, il s’agit donc ici d’une adaptation des événements de Resident Evil 3. On retrouve notre chère Jill Valentine en compagnie d’un certain Carlos Oliveira au milieu de Raccoon City, infestée de zombies suite à l’épidémie incontrôlable du virus T. Malgré son historique avec nos mangeurs de chair humaine, l’ancienne S.T.A.R.S. va avoir fort à faire ici puisque Umbrella profite du chaos ambiant pour effacer toutes les traces de leur implication dans cet incident en envoyant une créature invincible : le Nemesis.

Il s’agit d’une adaptation honnête des événements du jeu. Et on reprend la même structure que pour le tome 3 en enchaînant les différents points de vues. Ici, Jill, Carlos et Nicholai. Et le plus intéressant des personnages dans cette histoire est clairement Nicholai pour moi. Avoir un point de vue d’un psychopathe est quelque chose de neuf. Je ne dis pas que je suis lassé des aventures de Jill ou de héros, mais quand j’en arrive au cinquième livre avec la même structure et qui se déroule dans un lieu connu, je ne peux qu’accueillir agréablement un tel changement. C’est d’ailleurs le plus gros point fort du livre, savoir ce qu’il faisait à Raccoon City, avec sa propre mission et sa propre vision du chaos qu’il rencontre. Non vraiment, j’aime beaucoup ce personnage.

Pour le reste, c’est du classique mais toujours efficace. Les personnages sont bien traités et intéressants, le respect de l’oeuvre originale est clairement là et les différentes séquences fortes se font ressentir quand on lit le tout. Le Nemesis semble vraiment invincible dans le livre, et c’est exactement ce que je veux ressentir quand je lis.

Bref, je ne le retiendrais pas autant que le troisième livre mais on entre purement dans le domaine de la subjectivité ici. Je comprendrais totalement si quelqu’un me disait préférer le cinquième livre. Une lecture bien sympathique ! En deça de l’adaptation de Resident Evil 2 mais c’est notamment en raison de ma préférence de base pour l’histoire de Resident Evil 2 à celle de Resident Evil 3.
Pour les fans en tout cas, c’est clairement un immanquable ce tome

Voici les liens de mes avis pour les volumes précédents :

Resident Evil Volume 1 : La Conspiration d'Umbrella
Resident Evil Volume 2 : La Crique de Caliban
Resident Evil Volume 3 : La Cité des Morts

J'ai terminé les 7 volumes Resident Evil depuis plusieurs jours maintenant, je peux donc sortir ces avis plus rapidement. Il ne me reste plus qu'à me concentrer pleinement sur ma propre histoire désormais. Mais parlons ici de l'auteure S.D. Perry et de son quatrième volume intitulé "Aux portes de l'enfer", et qui est une histoire inédite comme dans le volume 2.



Cet avis va être vraiment rapide car je n'aime pas ce 4ème volume. Il s'agit pour moi du plus faible des 7 romans, et de loin. Je ne sais pas si il s'agissait d'une baisse de régime chez S.D. Perry mais c'est vraiment faible par rapport à ce qu'elle nous proposait dans les volumes précédents.

Il s'agit du coup d'une histoire inédite se déroulant après les événements de Raccoon City avec des personnages créés par S.D. Perry (ceux qui étaient les personnages du second livre) mélangés aux personnages existants comme Claire Redfield ou Leon S. Kennedy. Ils vont se retrouver avec une mission : récupérer des informations cruciales pour Umbrella dans un nouveau centre en cours de construction. Bien évidemment, les choses ne vont pas être si simples.

Le problème, c'est qu'ici les aventures de notre groupe ne sont pas intéressantes. J'aime bien ces personnages et j'aime le développement qui est fait pour certains d'entre eux. Mais l'histoire pure est inintéressante au possible selon moi.

Il n'y a pas un seul zombie et le tout fait hyper artificiel et facile pour l'auteure qui a rendu le lieu de l'histoire très simpliste pour avoir une structure très facile. On enchaîne littéralement les niveaux comme dans un jeu vidéo. Et chaque niveau à quelques ennemis qui sont ici uniquement des animaux modifiés par le virus T. Bref, pas de zombie et on se retrouve avec des créatures parfois vraiment ridicules. On se retrouve avec du Yak zombie (ou quelque chose comme ça je ne m'en souviens plus précisément), c'est assez surréaliste.

Le grand méchant de ce roman est également ridicule. Avec ce volume 4 j'avais vraiment une lourde impression de voir l'auteure hyper limitée dans son histoire et ce qu'elle pouvait raconter, ce qui nous donne ce pot pourri de plein d'idées pas forcément intéressantes mélangées et qui nous offre un truc qui se laisse lire, mais qui ne marquera certainement pas les esprits.

Mais bon, après avoir lu les autres volumes je peux relativiser en me disant que jamais S.D. Perry ne retombera plus bas que ça.

Si vous comptiez lire les romans un jour (j'espère que ces différents articles vous donne une curiosité d'ailleurs), je vous conseille de le faire. Mais si vous voulez passer les histoires originales pour vous concentrer sur les adaptations pures et dures des différents jeux, je ne vous en voudrais certainement pas !

Si vous n’avez pas lu mon avis sur les romans de la saga précédents, voici les liens :

Resident Evil Volume 1 : La Conspiration d’Umbrella
Resident Evil Volume 2 : La Crique de Caliban

Afin de me lancer pleinement dans cette folle volonté d’écrire une fiction Resident Evil canonique, je continue de me plonger dans les différents romans consacrés à la saga déjà existants. Et après un second volume qui racontait une histoire originale, l’auteure S.D. Perry s’attaque maintenant à un gros morceau dans ce troisième volume : les événements de Resident Evil 2. Rien que ça !



Comme je l'ai dit, l'auteure S.D. Perry avait un deal avec son éditeur où elle avait le droit d'alterner entre les adaptations pures et dures des différents jeux et les histoires inédites.

Et après une première histoire inédite globalement moyenne, j'étais très heureux de me replonger dans les événements du second jeu. Avec l'annonce et les premières vidéos du remake de Resident Evil 2, j'étais encore plus nostalgique des aventures de Léon et Claire au commissariat de Raccoon City. J'avais donc une certaine impatience de me plonger dans ce volume.

Il ne me reste qu'une centaine de pages dans mon dernier volume (celui adaptant les événements de Code Veronica). Comme je l'avais précisé, le volume 7 étant une adaptation de Resident Evil 0, je l'ai lu en premier. Logique implacable que je vous dis !

Si je vous dis ça, c'est parce que c'est sans m'avancer que je peux dire que ce troisième volume est de loin le meilleur des romans Resident Evil.

Je ne dis pas simplement ça parce que Resident Evil 2 est mon opus préféré, puisque ce n'est pas le cas. Mais ici S.D. Perry s'est surpassée.
On ressent vraiment le chaos dans la ville qui empire au fur et à mesure. Mais au delà de ça, ce sont les personnages qui sont vraiment hyper intéressants.

L'adaptation en roman est d'autant plus réussie que cette fois-ci, il y a une façon ingénieuse de passer au delà des différentes énigmes du jeu avec Ada qui a toutes les clés. Ada est d'ailleurs sans doute la plus grande réussite du livre, on comprend ce qu'elle ressent durant cette mission, mais aussi ce qu'elle ressent pour Leon ... Elle en profite d'ailleurs pour y ajouter son personnage de Trent puisque c'est lui qui a envoyé Ada en mission pour récupérer le virus G avant Umbrella. Un beau mélange des événements du jeu et de la mythologie qu'elle a ajouté.

On enchaîne de manière fluide les situations de Claire, Leon et Ada et c'est hyper agréable. C'est même vraiment passionnant à lire. Le premier volume était agréable à lire, pour celui-ci j'avais du mal à lâcher le livre.

Si vous ne devez lire qu'un seul des romans Resident Evil, c'est définitivement celui-ci.

En résumé, je ne vais pas faire une liste de points positifs et négatifs pour celui-ci car pour moi il n'a que des bons points. Vraiment lisez-le il est top !

Pour ceux qui seraient passés à côté, voici mon avis sur le premier roman Resident Evil :

Resident Evil Volume 1 : La Conspiration d'Umbrella

Dans ma quête un peu folle d'écrire une fiction Resident Evil (avec l'outrecuidance de vouloir qu'elle soit bien cette histoire en plus !), je me suis mis à lire les 7 romans de la saga, tous écrits par l'auteure S.D. Perry.

Et aujourd'hui, je vais vous parler du deuxième volume, appelé La Crique de Caliban.



Contrairement au premier volume qui était une adaptation des événements du premier jeu, ici l'auteure S.D. Perry nous propose une histoire inédite, se déroulant à peine quelques semaines après.

S.D. Perry semble être une grande fan du personnage de Rebecca Chambers, puisque c'est elle qui sera mise en scène avec des personnages inédits, membres des S.T.A.R.S. qui ont décidé de se rebeller contre Umbrella après avoir appris l'infiltration de la société au sein du groupe d'intervention.

Chris Redfield, Barry Burton et Jill Valentine sont donc mis de côté très rapidement pour qu'on se concentre sur Rebecca et des nouvelles têtes qui ont une mission : infiltrer un laboratoire d'Umbrella qui renfermerait un secret bien sombre.

Je vous spoile un poil mais c'est important pour mon avis donc désolé : le secret bien sombre est qu'un scientifique est devenu complètement cinglé et a pris contrôle des lieux, grâce à ce qu'il appelle des Trisquads, à savoir des personnes infectés par une variation du virus T qui permet au scientifique de donner des ordres simples aux personnes, qui ont une intelligence quasi-nulle mais qui peuvent utiliser des armes à feu.

Alors forcément, quand le scientifique en question se met en tête de lâcher sa version du virus T à travers le globe pour contrôler l'humanité, Rebecca Chambers et le reste des S.T.A.R.S. ne comptent pas laisser le plan se dérouler sans accrocs !

Bon, vous l'avez compris : nous entrons ici dans du non-canonique. Et étrangement, avec le 4ème livre c'était ceux qui m'intriguaient le plus. Je suis d'ailleurs au milieu du 4ème volume en ce moment. Adapter des jeux est un exercice intéressant, mais avoir son histoire originale dans un univers connu ? Là, ça me botte déjà un peu plus.

Malheureusement, c'est au final un livre plutôt moyen. Il se lit plutôt bien (plus court que le premier volume, donc vraiment rapide à terminer) et n'est pas désagréable à lire. Mais l'histoire est un peu trop décalée à mon goût. Je comprends l'envie d'amener sa sauce personnelle dans la recette, mais avoir à peine une dizaine de zombies dans tout le livre ? Ce n'est pas parce qu'ils ont des flingues que d'un coup la menace est vraiment effrayante.

On a du gore, on a Rebecca qui est un personnage qui se développe (et qui continuera de se développer au fur et à mesure des romans) avec des nouveaux personnages plutôt intéressants comme celui de David. On a également Trent qui pointe le bout de son museau, continuant à augmenter le mystère autour de lui.
Mais ça ne m'a pas suffit, je suis un peu resté sur ma faim pour être tout à fait franc.

La faute à un méchant principal vraiment trop cliché dans ses objectifs personnels, des énigmes sans intérêt (je comprends qu'il en faut pour rester dans les codes de la saga, mais si les énigmes sont nazes, autant ne pas en mettre selon moi) et une menace qui ne fait pas tellement crédible. Notamment l'une des premières créatures rencontrées qui n'est autre qu'un ... poisson-chat géant. Ouais ouais ouais ...

En bref !
+ Rebecca Chambers qui se développe pour clairement devenir le personnage favori de l'auteure.
+ Les nouveaux personnages pas dénués d'intérêt.
+ J'apprécie les risques pris ici, avec une histoire inédite qui essaye d'amener sa pierre dans la mythologie de la saga.
+ L'exploration de ce qu'il se passe dans la vie des personnages après les événements du manoir Arklay, avec la chasse à l'homme organisée par Umbrella contre eux.

- Des zombies avec des guns, mouais. Autant les infectés ça passe, autant du pur zombie ça passe un poil moins.
- Le méchant est NAZE.
- Des énigmes nazes.

Je vous parlerais prochainement du troisième volume qui adapte cette fois-ci les événements de Resident Evil 2 et qui est carrément génial à lire (spoiler : j'ai vraiment bien aimé ce volume 3 oui).

Bonjour à toutes et à tous !

Depuis le retour sur le devant de la scène de la saga Resident Evil avec le gros succès du septième opus et le remake de Resident Evil 2 qui a toutes les cartes en main pour aussi être une réussite, je me suis dit que ce groupe était resté dans un état de zombie depuis trop longtemps et qu'il était temps de le relancer.

Et à côté de ça, je me suis lancé un défi un peu insensé par pure envie d'écrire autre chose que des critiques de films ou des chroniques sur le cinéma à une certaine époque. Revenir à mes premiers amours : l'écriture de fiction. Mais pas la petite chips débile de deux minutes, non non le bon gros fat roman bien sérieux. Et en guise d'idée ? Un roman Resident Evil pardi !

Vous pouvez aller sur les précédents articles du groupe si jamais vous êtes intéressés. Sachez que j'ai commencé à écrire la trame ainsi que des fiches pour des personnages secondaires. Bref, je prends mon temps car je veux réellement bien faire, être fier de ce que j'ai produit.

Dans mon envie de faire les choses correctement, je me suis dit : "tiens mon bon Greil, il y a déjà 7 romans et tu ne les as pas lu, il faudrait peut-être le faire histoire de ne pas avoir un style d'écriture trop proche ou des situations dans ton histoire trop similaires à des situations dans des précédents romans".

Après un petit tour rapide sur Amazon, je me suis donc retrouvé en possession des 7 romans Resident Evil, écrits par S.D. Perry.

Et je me dis qu'on ne parle pas souvent de ce genre de choses sur Gamekyo. J'en suis actuellement au milieu du 3ème volume (sachant que j'ai commencé par le septième étant donné qu'il s'agit d'une adaptation de l'histoire de Resident Evil 0 et je voulais lire l'histoire de manière chronologique) et je pense que je ferais un retour sur les 7 livres, en espérant que ça vous intéresse !

Mais ici, je vais rapidement vous donner mon avis sur le premier volume, intitulé La Conspiration d'Umbrella.



Avant de parler directement du livre, légère remise en contexte : même si le livre est sorti en 2002 chez nous, il était déjà publié en 1998 aux US. Il s'agit donc ici d'une adaptation des événements du premier jeu Resident Evil, mais la version originale. Donc pas de trace de notre chère et tendre Lisa Trevor où d'autres éléments spécifiques au remake dans cette histoire.

Je n'avais aucun avis préconçu sur les différents livres. Je connaissais uniquement leur existence mais je ne sais pas si ils sont connus comme étant des purges ou d'excellents romans.

Et globalement j'ai trouvé ce premier livre plutôt sympathique. Alors évidemment, nous ne sommes pas devant de la grande littérature et l'auteure à une façon de faire qui ne me plait pas toujours sur la forme de son histoire. Mais c'est un roman qui vous prendra une demi-journée tout au plus à finir et qui se laisse lire sans trop de difficultés.

Au niveau de l'adaptation pure et dure, le boulot est quand même assez réussi. Il y a un côté foncièrement gênant dans une adaptation d'un jeu Resident Evil en roman : les énigmes. Parce que mettre dans un livre les énigmes de Resident Evil et essayer de les expliquer de manière logique, il faut le faire. Et je trouve qu'elle s'en est pas trop mal sorti globalement.

La mentalité des différents personnages n'est pas ultra complexe mais elle a ajouté suffisamment de background à chacun d'entre eux pour qu'on comprenne les différentes réactions de chacun. Notamment Jill qui a je trouve pas mal de qualités dans ce livre.

C'est d'ailleurs par l'intermédiaire de Jill que S.D. Perry a amené un peu de sa sauce maison en créant un personnage inédit qui va pas mal revenir dans les différents romans : le mystérieux Trent. Au point où nous en sommes dans ce premier volume, nous n'en savons pas encore trop mais on voit l'envie de l'auteure de nous intriguer avec ce personnage (sans doute sa façon de nous dire "hey les gars, je vais écrire des suites donc ramenez vos popotins il y aura Trent !") et ça marche assez bien pour moi.

Avoir une adaptation pure du jeu est une bonne chose. Mais il s'agit ici d'un autre modèle complètement différent du jeu vidéo. Et l'auteure avait sans doute envie d'amener sa pierre à l'édifice plutôt que de simplement nous sortir de la description pure et dure des événements du jeu pour faire plaisir aux nostalgiques qui ont la flemme de relancer une partie et qui ont envie de revisiter le manoir sous un autre point de vue.

En bref :

+ Une bonne retranscription des événements de Resident Evil.
+ Un assez bon background pour les personnages, notamment Jill.
+ Il y a un assez bon rythme pour ne jamais rendre la lecture ennuyeuse.
+ Le personnage de Trent est intriguant.
+ Cela se lit facilement et ce n'est pas un énorme pavé indigeste.

- Cela ne casse quand même pas trois pattes à un canard génétiquement modifié par le virus T.
- Conserver les énigmes du jeu dans un livre. J'aurais préféré qu'elle passe outre dans son roman car ça amène un côté un peu trop décalé.
- Sur la forme, l'enchaînement des différentes situations (le duo Jill / Barry et le duo Chris / Rebecca) est parfois trop brusque. J'aurais préféré un rythme un peu plus "Une moitié de chapitre sur Jill et une autre moitié sur Chris" plutôt que "Et pendant ce temps, chez Chris (...) sinon chez Wesker ! (...) Jill en ce moment elle faisait autre chose"

Je reviendrais dans un prochain article sur le Volume 2, qui est une histoire inédite de S.D. Perry cette fois-ci, appelé La Crique de Caliban.