Voici les liens de mes avis pour les volumes précédents :

Resident Evil Volume 1 : La Conspiration d'Umbrella
Resident Evil Volume 2 : La Crique de Caliban
Resident Evil Volume 3 : La Cité des Morts
Resident Evil Volume 4 : Aux Portes de l’Enfer

Je ne le vous cache pas, les volumes 2 et 4 étaient ceux que j’attendais le plus quand je me suis lancé dans la lecture des différents romans. Souhaitant moi-même écrire mon histoire, j’étais forcément plus intéressé par de l’inédit proposé par une auteure que par de l’adaptation pure et dure. Mais finalement c’est l’adaptation des événements de Resident Evil 2 dans le troisième volume qui m’a le plus marqué. Les romans originaux m’ont un peu déçus pour être franc. Mais surtout ils me mettent une grande pression, pression néamoins bénéfique. Je veux vraiment proposer une histoire originale qui soit la meilleure possible. Je ne sais pas combien de temps cela me prendra, mais je veux vraiment arriver au bout de ce projet car je veux voir si j’en suis capable tout simplement.

Mais calmons l’égocentrisme quelques minutes, le temps de se concentrer sur le volume 5 qui s’attaque cette fois-ci à l’adaptation des événements de Resident Evil 3 : Nemesis. Je ne sais pas vous, mais personnellement dans la trilogie originale (celle sur Playstation 1 j’entends) il s’agissait toujours de l’opus le plus faible. J’adore la créature du Nemesis et le principe, mais que ce soit l’histoire ou le jeu en lui-même il manquait quelque chose pour moi. Le côté “action” que prendrait la saga avec le 4ème opus commençait déjà à se faire sentir avec ce troisième opus (et encore plus dans Code Veronica, que je préfère au passage au 3 car son histoire me plaisait bien plus) et disons que retourner une seconde fois à Raccoon City sur la même période de temps me donnait une impression de redite que je n’avais pas vécu jusqu’ici en tant que joueur dans cette saga.

Du coup, voyons ce que S.D. Perry nous propose. Sa vision de cette créature culte qu’est le Nemesis. STAAAAARRRRRSSSS.



Comme indiqué, il s’agit donc ici d’une adaptation des événements de Resident Evil 3. On retrouve notre chère Jill Valentine en compagnie d’un certain Carlos Oliveira au milieu de Raccoon City, infestée de zombies suite à l’épidémie incontrôlable du virus T. Malgré son historique avec nos mangeurs de chair humaine, l’ancienne S.T.A.R.S. va avoir fort à faire ici puisque Umbrella profite du chaos ambiant pour effacer toutes les traces de leur implication dans cet incident en envoyant une créature invincible : le Nemesis.

Il s’agit d’une adaptation honnête des événements du jeu. Et on reprend la même structure que pour le tome 3 en enchaînant les différents points de vues. Ici, Jill, Carlos et Nicholai. Et le plus intéressant des personnages dans cette histoire est clairement Nicholai pour moi. Avoir un point de vue d’un psychopathe est quelque chose de neuf. Je ne dis pas que je suis lassé des aventures de Jill ou de héros, mais quand j’en arrive au cinquième livre avec la même structure et qui se déroule dans un lieu connu, je ne peux qu’accueillir agréablement un tel changement. C’est d’ailleurs le plus gros point fort du livre, savoir ce qu’il faisait à Raccoon City, avec sa propre mission et sa propre vision du chaos qu’il rencontre. Non vraiment, j’aime beaucoup ce personnage.

Pour le reste, c’est du classique mais toujours efficace. Les personnages sont bien traités et intéressants, le respect de l’oeuvre originale est clairement là et les différentes séquences fortes se font ressentir quand on lit le tout. Le Nemesis semble vraiment invincible dans le livre, et c’est exactement ce que je veux ressentir quand je lis.

Bref, je ne le retiendrais pas autant que le troisième livre mais on entre purement dans le domaine de la subjectivité ici. Je comprendrais totalement si quelqu’un me disait préférer le cinquième livre. Une lecture bien sympathique ! En deça de l’adaptation de Resident Evil 2 mais c’est notamment en raison de ma préférence de base pour l’histoire de Resident Evil 2 à celle de Resident Evil 3.
Pour les fans en tout cas, c’est clairement un immanquable ce tome