Sachez-le, vous, pauvre impies, qui jouez à GTA la conscience tranquille ! Votre divertissement, comme vous l’appelez, est en réalité la pire arme de pollution massive que l’homme ait jamais pu créer.
Non, Gta ne déverse pas de mazout dans la mer ; non, GTA ne fait pas réchauffer notre planète ; non, GTA ne fait disparaître aucun être vivant. Tout cela est certes vrai.
Mais tant il est vrai que GTA ne cause aucun souci à l’équilibre écologique de notre chère planète, il n’en reste pas moins que ce titre vantant les actions banditistes et les agissements crapuleux d’un minable délinquant parvenant par tous les moyens à se hisser au top de la sphère du crime organisé est un véritable danger pour une autre planète de notre système solaire : Vénus.
Oui, vous m’avez bien lu, bande de cons. GTA menace Vénus. Et je le prouve.
Il faut savoir qu’il s’est produit avec GTA San Andreas un phénomène extraordinaire et rarissime, puisque c’est d’ailleurs la première fois qu’il se produit : l’univers du jeu s’est intégré à celui de la réalité. Mais pas à celui de la réalité terrestre. En l’occurrence, l’état de San Andreas s’est matérialisé, oui, le mot est lâché, à la surface de Vénus, qui est pourtant à Pétaouchnok. Comment cela est-il possible ? On ne sait pas trop ; ce qui est sûr, ce que le 21 octobre 2004, veille de la sortie du jeu aux Etats-Unis, Dieu, Allah, Yahvé, Bouddha et tous leurs potes avaient organisé une gigantesque party au quatrième ciel, avec Get 27, Poliakov et doses d’héroïne à volonté.
Le résultat ? Une putain de faille spatio-temporelle de la taille du cul de Marianne James, qui a englouti le paisible état virtuel de San Andreas pour lui faire prendre vie sur la tranquille Vénus. Je vous raconte pas le bordel.
Bref, le fait est que désormais, quand une des vingt millions de personnes possédant le jeu dans le monde se plonge dans une partie et fait faire à CJ toutes ses conneries, lesdites conneries se reproduisent au même moment dans le San Andreas vénusien. Imaginez alors des centaines de milliers de CJ, conduisant tous une bagnole hyper-polluante au milieu d’autres bagnoles hyper-polluantes, dans l’espace réduit de San Andreas. La conséquence logique ? La couche d’ozone vénusienne est totalement niquée. On dirait presque le pantalon du clochard de la rue St Jean.
Ca vous en bouche un coin (coin coin). Je suis désolé de tirer la sonnette d’alarme, mais c’est la seule solution qui s’offrait à moi pour vous alerter sur ce problème qui suscite habituellement l’indifférence, et pour cause, puisque nous terriens n’en avons rien à cirer de ce qui se passe sur Vénus.
Amis joueurs, arrêtez de jouer à GTA San Andreas.
Par orgueil, et parce que j'avais envie de scribouiller un truc, j'ai réagi à la provocation de Cham sur le blog d'Iziriel. Ca donne cet article destiné à être effacé dans les 24 heures, parce que faut pas abuser, ce truc est quand même merdique.

tags :
posted the 03/30/2006 at 11:43 PM by
franz
-->