La série animée
Tokyo Tribe 2, issue du célèbre manga écrit par
Santa Inoue et dont le manga d’origine s’est vendu à plus de 2.5 millions de copies, m’a beaucoup plu, alors quand j’ai su que Wild Side éditait le film
Tokyo Tribe, cela a piqué ma curiosité et je l’ai fait savoir. De ce fait, je me suis vu offrir l’opportunité de visionner en VostFr ce film réalisé par Sono Sion, notamment connu pour Suicide Club, Love Exposure ou encore Cold Fish, avant sa sortie officielle du 2 décembre 2015 en DVD et Blu-ray chez Wild Side. C’est donc avec plaisir que je vous propose mes impressions et ressenti de Tokyo Tribe !
Tout débute un soir dans un quartier bordélique de Bukuro, où Squatte Show, un gars que l’on verra un peu partout dans chaque secteur, une sorte de narrateur. Sous un air de mauvais quartier, Show se lance dans un rap histoire de nous parler un peu de l’ambiance qui règne à Tokyo lorsqu’une jeune policière fait surface et s’attaque au boss du quartier. Malheureusement, la situation va dégénérer et le boss de Bukuro va lui parler des divers gangs, histoire de nous introduire cela en beauté. Et là, le choc ! Pas dans le sens mauvais du terme car ici la situation est complètement décalée. Elle n’a rien à voir avec la version animée. Ici, le gang Saru se présente via un rap !
Show enchaîne ensuite en voix-off pour présenter le gang suivant : les Shinjuku Hands qui se mettent eux aussi à chanter… un rap. On continue la présentation avec les Gira Gira Girls, gang féminin, suivi de Nerima, Burrorosu et j’en passe. Tout ça toujours sous un air de rap ! Sauf chez Musashino, un gang « peace and love » qui opte plus pour le hip-hop. Du coup, si le rap n’est vraiment pas votre tasse de thé, désolé pour vous.
Chaque gang à ses règles et sa propre frontière, adviendra ce qu’il adviendra à qui ose les enfreindre. Telles sont les lois de Tokyo. Tous les gangs ont été présentés, ou presque car d’autres se montrent plus tard dans le film. Show narre à sa façon les événements qui vont se produire avec une nouvelle fournée de gangs.
Certaines prises de vues sont assez violentes, voire abusives en terme de giclure de sang, par exemple. Mais c’est ce que l’on apprécie dans ce genre de film, les scènes démesurées. On découvre de nombreuses scènes de violences « gratuites » et de dialogues très crus. En parlant de violence, l’introduction du BIG boss de Bukuro est assez légère dans le film comparée à celle de Tokyo Tribe 2 où ce dernier viole un jeune homme, dit du menu fretin, jusqu’à lui détruire le dos. À l’époque, cette scène m’avait limité choquée. Ici, il n’en est rien, c’est bien plus soft même si le boss est un gros pervers...
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Merci à tous pour vos remarques

Clair que la scène avec le char est bien foirée.
Un film couillu quand même. Faut quand même y aller pour vendre au public deux heures de clip de rap au flow ininterrompu.