Un an après l’épisode « Battle of Z », la licence Dragon Ball est de retour avec un nouvel opus. Dragon Ball Xenoverse aura donc la lourde tâche de faire oublier aux fans le précédent jeu qui en avait déçu plus d’un. Présenté comme un épisode révolutionnaire, ce nouveau Dragon Ball sera-t-il à la hauteur des espérances ?
Une nouvelle façon de parcourir l’histoire de Dragon Ball
La première chose qui frappe dans Dragonn Ball Xenoverse est sans aucun doute son mode histoire. Au lieu de refaire une énième fois les combats de la série animés avec les même persos, les développeurs ont eu une idée simple mais au combien efficace.
Nous incarnons un policier du temps invoqué par Trunks grâce aux boules de crista. Notre mission sera d’interagir dans l’histoire de Dragon Ball afin de remettre en place le cours des évènements suite à l’intervention de Mira et Towa, les nouveaux méchants de cet opus.
Nous retrouverons certes les principaux combats de la saga mais cette fois-ci se sera dans la peau de notre avatar que nous jouerons.
Le jeu dont tu es le héros
Qui n’a jamais rêvé de voir un jour une de ses créations évoluer dans l’univers de son manga préféré. Et bien avec Dragon Ball Xenoverse c’est chose faite.
Comme dit plus haut nous incarnons un policier du temps mais au lieu d’être un simple personnage inventé par les développeurs, c’est à nous que revient cette tâche et c’est déjà plus intéressant. Pour ce faire nous devrons d’abord choisir la race de celui-ci parmi les cinq disponibles (Majin, Humain, Sayan, Namek et Freezer). Nous aurons ensuite la possibilité de choisir son sexe (sauf Namek et Freezer), sa voix, la forme de son visage, ses cheveux, etc. Bref nous sommes suffisamment libres pour faire parler notre imagination.
Une fois dans le mode histoire, comme dans un RPG, notre personnage prendra du level et des points de compétences nous serrons attribués. A nous ensuite de les répartir convenablement.
Dans la ville de Tokitoki, qui sert de plateforme et de menus général, nous croiserons de nombreux joueurs mais aussi diverses boutiques pour personnaliser notre avatar. Là encore comme pour un RPG, le choix des vêtements est primordial puisqu’ils nous avantagerons ou désavantagerons certaines de nos caractéristiques. Ainsi un vêtement peu par exemple augmenter notre force au détriment de notre endurance. A nous donc de choisir entre esthétique ou stratégie.
Pour obtenir de nouvelles techniques en plus des combats du scénario qui en débloqueront certaines, nous aurons le choix entre en acheter dans le magasin adéquat ou nous entrainer avec différents professeurs qui nous enseignerons leurs attaques dévastatrices.
Des quêtes parallèles sont également de la partie pour gagner des objets, de l’argent ou des techniques. Quêtes qui d’ailleurs peuvent être faites en équipe. Pour cela il suffit de créer ou de rejoindre une équipe dans la boutique concernée de Tokitoki. Nous pouvons même amadouer des joueurs en leur offrant des cadeaux. Le contraire est également possible (mode crevard ON).
A noter qu’en plus de la quarantaine de persos dispos (hors futurs DLC), nous pouvons utiliser notre avatar dans des combats en ligne ou participer au tournoi des arts martiaux afin de montrer à tout le monde qui est le meilleur.
Patience et entrainement pour arriver au bout
Autre aspect intéressant du jeu sa difficulté un peu élevée mais qui n’est pas pour autant insurmontable. En général je me débrouille bien dans les opus DBZ mais là je ne vous cache que j’ai dû m’y remettre à plusieurs fois avant de réussir certains combats qui n’avaient rien de compliqué dans les anciens opus.
Il faudra donc de la patience avant de compter finir le mode histoire. Ainsi il ne faut pas enchainez les combats à la suite mais plutôt penser à évoluer en prenant bien sûr du level via les quêtes parallèles mais aussi en apprenant ou achetant de nouvelles techniques.
Il vous faudra également de l’entrainement car ce Dragon Ball se veut plus technique que ses ainés dans son Gameplay. On remarquera ainsi qu’en plus de la barre de vie, deux autres barres seront présentes à l’écran : la traditionnelle barre de Ki (en jaune) qui se remplit en donnant ou recevant des coups et la barre d’endurance (en vert) qui permet de se téléporter et de foncez en avant ou en arrière. Attention avec la barre de Ki puisque celle-ci se vide seule lorsque nous sommes transformés. Il faut dire que cet aspect ajoute un peu de technicité aux combats mais aussi une bonne part de réalisme par rapport à l’anime.
Concernant les super attaques et les spéciales il faudra utiliser les gâchettes pour pouvoir les utiliser et l’un des boutons de votre manette. A noter qu’il est possible de terminer un combo par une attaque spéciale. Combos qui se font à l’aide des boutons Carré (poings) et Triangles (pieds) ainsi que de la croix directionnelle. Il faudra bien entendu personnaliser votre palette de coups de la meilleure des façons pour avoir une chance de gagner son combat.
On y était presque !
Malgré ses aspects positifs, Dragon Ball Xenoverse n’est pas excempt de défaut. Comme beaucoup de jeux vous allez me dire. Oui, mais ce n’est pas le premier DBZ qui sort sur console et j’ai parfois l’impression qu’on retire des bonnes idées pour en remettre d’autres au lieu de les cumuler.
Parmi les choses qui fâchent, on commence avec l’impossibilité de charger sa barre de Ki pour une bonne partie des personnages. Fini donc les phases où on s’amusait à faire péter son énergie pour monter son Ki. Comme expliquez plus haut, pour la plupart des persos il faudra donner ou recevoir des coups pour gagner du Ki. N’oubliez donc pas d’équiper votre avatar de la compétence de charge de Ki si vous optez pour un personnage équilibré.
Il est également impossible d’utiliser toutes les transformations pendant les phases de combat. Je m’explique en prenant une des variantes de Goku vous ne pourrez par exemple pas passer de SSJ2 à SSJ3, les deux Goku étant différent. Il faudra donc choisir entre l’un ou l’autre. Pour Freezer et Cell le constat est encore plus gênant puisque vous devrez choisir entre l’une de ses transformations sans pouvoir la modifier pendant le combat. Pire certaines de leurs formes ne sont pas disponibles.
Qui dit DBZ dit arènes destructibles et pour le coup les fans vont être déçus. A part quelques rochers ou autre maisons que nous pouvons détruire, il faudra passer son chemin pour le reste. Pire encore les cratères formés lors d’impact se referment en quelques secondes. C’est bien dommage surtout que les arènes sont plutôt bien réussies et nous sommes assez libres à tel point qu’il est possible de continuer les combats sous l’eau. Pour rester dans les arènes, le stade du tournoi des arts martiaux est décevant puisque en plus de ne pas pouvoir faire de ring out, les spectateurs sont plats !
Enfin, les caméras sont parfois à la ramasse et c’est assez gênant quand on est en plein combat.
Mon avis
Avec tous ses aspects positifs, nous n’étions pas loin d’avoir le Dragon Ball parfait. Un mode histoire originale avec ses aspects de MMO, sa durée de vie élevée, son aspect social, le scoring, etc. Hélas quelques points viennent entacher le jeu. Ses quelques défauts auraient pu être acceptables si c’était le premier jeu de la licence mais je ne compte même plus les adaptations de DBZ. On se retrouve donc avec un jeu certes plus que moyen mais c’est l’épisode ultime de Dragon Ball que nous attendions tous. Ne perdons pas espoir pour autant à condition que cette fois les développeurs gardent tous les bons aspects de cet opus et corrigent ses quelques défauts. Peut-être pour un éventuel Dragon Ball Xenoverse 2.
Ma note : 14/20 