On les adore, on s’y adonne tous les jours ou presque, mais les jeux vidéo renferment aussi énormément de clichés qu’on aimerait ne plus voir !

Lorsque Xbox 360 et PS3 étaient encore en développement, on nous promettait monts et merveilles concernant l’IA, grâce à la puissance des machines ; vous vous souvenez ? Dans les faits, à l’aube des nouvelles consoles de jeux de Microsoft et Sony, il n’y a pas plus crétin qu’un PNJ (si ce n’est deux PNJ). Incapable de contourner, incapable de se mettre correctement à couvert, même pas sûr qu’il sache s’habiller tout seul… Il va même jusqu’à foncer droit devant avec un couteau à beurre à la main ou peut rester coincé derrière un caillou.




Les princesses ? Qu'elles crèvent !

Ces gourdasses se font kidnapper tous les ans depuis plus de deux décennies. Au bout de trois fois, c’était déjà lourd, alors imaginez un peu au bout de… de… de combien de fois, déjà ? On a arrêté de compter, on préfère laisser le jeu en magasin, dès qu’il s’agit d’en délivrer une.



Rendez-nous les médicaments, sus à la reprise de vie pour glands !


L’auto-regen, plus démonstrativement appelée « la reprise de vie pour glands © » par ma propre personne, est un bel exemple de ce qui plombe tous les jeux vidéo modernes. En quoi est-ce immersif et intéressant d’attendre l’opération du Saint-Esprit pour reprendre de la vie après avoir pris une rafale de bastos dans le buffet ? En rien ! C’est ça le souci. Et puis ça ne marche même pas en vrai : voilà maintenant deux semaines que nous avons ouvert la jambe d’un collègue, ça commence à noircir, on s’inquiète…



Non, avoir perdu ses cheveux et son rasoir ne donne pas soudainement du charisme !

La génération actuelle des héros de jeux vidéo aura été celle des chauves et mal rasés. On les a vus débarquer en masse, comme si les publicitaires responsables de la mascotte du produit ménager Monsieur Propre avaient pris les rênes du design de jeux vidéo dans une demi-douzaine de studios.



Marre des blessures mortelles au doigt de pied

Soldier of Fortune aurait pu faire des émules chez les développeurs, mais non. Pour tuer un ennemi, il suffit de lui tirer deux fois dans le pied ou dans le bras, ou n’importe où en fait. Comble du comble, il arrive même que le headshot soit à répéter deux fois de suite pour qu’il crève. Et notre avatar ? Il encaisse tout sans souci, quelle que soit la partie de son corps touchée, de toute façon, dans un FPS, il n’a quasi jamais de jambes ou de pieds...



Nous ne sommes pas un service social ambulant

Pas mal de RPG nous obligent à prendre, dans notre équipe, la pire tête à claques que l’on n’aurait JAMAIS engagée si on n’y était pas obligé par les développeurs. à peine entraperçue, on a envie de la frapper avec du fil barbelé et du piment d’Espelette, mais elle veut faire partie du groupe alors elle en fera partie. T’es le chef de ton équipe mais c’est pas toi qu’a fait le jeu alors c’est pas toi qui décide !



Nous ne sommes pas cheminots

Arrêtez de nous servir systématiquement des phases de rail shooting ! À croire que la SNCF a des parts dans tous les jeux vidéo. Il y a quelques mois, en ligne et en coop’, nous avons rencontré une inévitable phase de rail shooting dans un jeu que nous ne nommerons pas (qui commence par « guirz » et finit par « ofouaretroyes ») et j’ai fait comme dans le train : je me suis endormi (véridique).




Ras le bol des fins bidons


Quoi de plus énervant que d’avoir passé une dizaine d’heures plutôt sympas sur un jeu comportant la fin la plus bidon qui soit ? Le pire étant lorsqu’il n’y a pas vraiment de fin. Paradoxalement, on peut assez régulièrement s’apercevoir que, plus le jeu a un gros budget, moins sa fin est acceptable. Heureusement, ce n’est pas toujours le cas, mais les gros jeux sont souvent construits pour laisser place à une suite et, donc, pour vous donner rendez-vous au prochain épisode. Ok pigeon ?