Le monde de GameIndustri est à nouveau ravagé par des monstres et des individus louches qui tentent par tous les moyens d’éliminer les CPU, ces héroïnes de diverses nations représentant de façon humoristique les consoles de salon. Pour la troisième fois, NIS America et Compile Heart nous replongent dans un univers typiquement japonais avec Hyperdimension Neptunia Victory, un jeu de rôle hors norme visant un marché restreint. Saura-t-il vous charmer avec son contenu loufoque?
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Que vous ayez joué ou pas aux titres précédents de la série, vous devez aborder Hyperdimension Neptunia Victory en connaissance de cause : les personnages sont tous hypersexualisés, les dialogues aussi, et même certaines animations. Je prends la peine de le mentionner pour ne pas que le jeu tombe entre les mains d’un public qui ne serait pas prêt psychologiquement parlant. D’un autre côté, la jaquette officielle donne un indice à ce sujet avec la plantureuse Plutia (Iris Heart) en page couverture. En début de scénario, vous incarnez Neptune, une jeune CPU (déesse en quelque sorte) nonchalante flanquée d’amies toutes aussi charmantes que juvéniles de par leurs sautes d’humeur et leurs caractères stéréotypés au maximum. Un autre personnage, Rei Ryghts, vous expédie dans une dimension parallèle où vous retrouvez vos anciennes amies, mais beaucoup plus jeunes dans certains cas ou toujours aussi bêtes dans l’autre.
Si je ne m’attarde pas à l’histoire, c’est qu’elle n’a rien de poignant. Les dialogues sont un peu trop nombreux pour la cause, et si vous n’appréciez pas lire les débandades d’adolescentes tout ce qui a de plus cliché, je vous conseille fortement d’appuyer sur votre meilleur ami dans le jeu, autrement dit le bouton « carré ». Et je n’exagère pas en spécifiant que les dialogues sont omniprésents, vous passerez au moins la moitié de votre temps à lire, du moins si vous n’adoptez pas mon petit truc. L’autre moitié est passée dans les donjons à monter de niveau comme tout bon JRPG qui se respecte.
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