Une mère jouait à la Nintendo Wii lorsque son fils, par accident, brisa la télévision. Kim Crawford (21 ans) asséna de violents coups à l’enfant au niveau de l’estomac et du dos, « plus fort que je ne l’ai jamais frappé », a-t-elle avoué aux policiers après un long interrogatoire. La jeune femme avait d’abord nié son implication dans la mort du bambin, inventant qu’il était malade et ne s’était jamais réveillé.
La victime vomit et se plaint de douleur extrême pendant cinq jours alors que ses blessures internes s’aggravaient. Kim Crawford n’a jamais transporté son fils à l’hôpital, craignant de séjourner en prison, ont découvert les enquêteurs attitrés à cette fâcheuse affaire. « J’étais inquiète qu’ils voient les ecchymoses et que je serais dans le pétrin », a-t-elle dit aux policiers. Jamar est finalement décédé d’une infection liée à son pancréas et son intestin lacérés au Montefiore Medical Center.
Tout cela pour avoir interrompu un jeu vidéo. Les procureurs de la couronne ont accusé Crawford de meurtre et homicide involontaire. La mère avait inventé plusieurs histoires sans queue ni tête afin d’échapper à la justice, allant même jusqu’à dire que son enfant s’était blessé en jouant dans un parc. Lorsque les enquêteurs lui ont enfin tiré les vers du nez, le scénario choqua : « J’ai frappé Jamar deux fois dans le dos et deux fois dans l’estomac. »
Malgré la gravité perturbante de cette situation et la confession offerte aux policiers, l’avocate de Crawford ne croit pas qu’un verdict de meurtre soit la solution : « Les faits n’établissent pas du tout que cette mère a tenté de tuer son enfant. Je n’ai aucune idée si frapper quelqu’un avec ses mains cause ce genre de blessures. Il est clair que pendant deux jours elle a été travaillée par la police. » Crawford avait des antécédents liés à la drogue et un long historique de conflits de couple avec le père de Jamar.