Maya, 2012, Apocalypse…. Ces trois mots pour vous rappeler que la fin du monde est, selon les dires de certaines personnes, toute proche. L’Apocalypse justement est au centre de l’intrigue de Darksiders: Wrath of War, un jeu signé Vigil Games, sorti en Janvier 2010 et la grosse surprise de ce début d’année.
« War (Guerre dans la VF), le premier cavalier de l’Apocalypse, est accusé d ‘avoir provoqué une guerre entre les Cieux et les Enfers. Déshonoré et destitué de ses pouvoirs, War revient sur Terre pour se venger et rétablir la vérité. » (cf. jaquette du jeu)
Voilà comment on peut résumer en quelques lignes l’histoire de ce hit en puissance.
Oui j’ai bien dit un hit en puissance car ce jeu en est vraiment un.
Pour ce faire
Vigil Games a puisé de nombreux éléments dans de grands noms du jeux vidéos:
Zelda et
God of War. (D’autres pourront même rajouter
Soul Reaver ou encore
Prince of Persia)
The Legend of Zelda, pour le côté Aventure-Action et ses énigmes qui nous tiennent en haleine à l’intérieur des donjons et l’équipement que devra glaner Guerre tout au long de sa quête de rédemption: un Shuriken de 5m de diamètre faisant office de boomerang, la chaîne Abyssale équivalent du grappin de Sieur Link ou bien encore l’Absorbeur de Chaos semblable à Excalibur. Guerre possède même sa propre monture répondant au doux nom de Ruin à l’instar de Link et sa jument Epona (j’ai moi-même une préférence pour Ruin mais bon passons…). La jouabilité est quant à elle de très bonne facture tout comme son aîné.
Pour ce qui est des combats, le jeu lorgne du côté de
God of War. En effet, notre héros est une véritable bête de guerre (en voilà un qui porte bien son nom), l’hémoglobine coule à flot et Démons et Anges finissent en morceaux. C’est un vrai plaisir de contrôler un tel personnage et la montée en puissance du héros se ressent réellement tout au long de l’aventure.
Graphiquement sans atteindre le niveau d’un
God of War, le jeu tient la route et
Madureira nous propose un style artistique qui colle merveilleusement à l’univers dépeint. Les décors représentant la ville de New-York entièrement dévasté par une guerre que se méne les Cieux et les Enfers, sont de toute beauté. Guerre traverse des environnements variés et rencontre des personnages qui sont, pour une grande majorité d‘entre eux tirés des croyances bibliques:
Samael,
Azrael ou tout simplement
les quatre Cavaliers de l’Apocalypse (le joueur incarnant le premier d’entre eux et les trois autres mentionnés).
En ce qui concerne la bande son, le travail effectué par
la Marque Rose est remarquable et les comédiens choisis pour le doublage est de qualité. On aimerait que ce soit plus souvent le cas dans d’autres productions à l’avenir. Je n’oublie pas bien sûr les musiques symphoniques de très bonne facture qui nous accompagnent pendant le périple de Guerre.
En résumé,
Darksiders: Wrath of War mélange les genres sans pour autant tomber dans le plagiat.
Vigil Games a tout simplement repris les éléments qui ont fait le succès de
God of War, pour ses combats sanglants et défoulant, et de
The Legend of Zelda pour ses donjons truffés d’énigmes et ses armes à récupérer et à réutiliser face aux gardiens de ces mêmes donjons.
L’Apocalypse dans laquelle
Madureira et
Vigil Games nous emporte est un véritable enchantement et on aimerais que cela soit aussi merveilleux le soir du 21 Décembre 2012, enfin selon les dires de certaines personnes bien sûr…
Avec en prime une image de mon perso préféré que j'espère retrouver dans le prochain épisode.
