Gamekyo : Blog : Killzone 3 : Dossier d'Infos

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L'article aborde un long parallèle entre les Helghast de Scolar Visari et les Nazis de Adolf Hitler, que ce soit dans le style ou la mentalité. A l'origine une troupe de colons dont l'organisme a muté en s'adaptant à un environnement très hostile, les Helghast se considèrent désormais comme supérieurs à la race humaine (même principe que l'idéologie aryenne de l'Etat nazi). Ces éléments qui rapprochent le Helghast du soldat de la Werhmart ne sont pas fortuits, confirme Hermen Hulst, directeur chez Guerilla Games. « On voulait créer quelque chose qui soit immédiatement identifiable par la plupart des gens. Nous avons tous grandi avec les images de la Seconde Guerre et de la Guerre Froide. Ce qu'il s'est passé dans l'Allemagne Nazie et la Russie Communiste est éternellement gravé dans nos mémoires. »

Pourtant, un des objectifs de Killzone 3 sera de s'intéresser à la culture du peuple Helghast et de replacer son histoire dans ce qui lui reste d'humain et de culturel. « Dans Killzone 3, nous montrons que même les Helghast ont des restes d'humanité en eux. » Et dans l'optique d'alléger un peu le surpoids du manichéisme, « nous réalisons une histoire avec plus de nuances de gris que la simple représentation du bien et du mal. »

Dans Killzone 2, l'histoire était centrée sur l'invasion massive de la planète Helghan. Une armée conséquente était chargée de désarmer la grande machine de guerre Helghast selon un plan établi. Mais dans Killzone 3, l'état d'esprit est différent. Il ne s'agit plus de conquérir, mais de se défendre face à un ennemi surpuissant, dans une position très désavantageuse. « Vous êtes seul sur la planète, et les Helghast se sont regroupés. Ils ont l'avantage du nombre et de la technologie. L'ISA est étouffé et vous devez compter sur vos amis pour vous en sortir. L'objectif de Killzone 3 est de vous forcer à exploiter la moindre parcelle de créativité pour vous tirer de cet enfer. C'est David contre Goliath, mais cette fois, vous êtes David. »

Côté gameplay, le journaliste de GamePro aura noté que le combat au corps à corps a été repensé, permettant d'utiliser une palette d'attaques brutales sur les ennemis sonnés. C'est lorsqu'une icône en forme de poing apparaît qu'il est possible d'enchaîner les coups en respectant un bon rythme. En parlant de rythme, le mot de la fin sera pour Hermen Hulst. « Killzone consiste toujours en un intense jeu d'action, mais dans Killzone 3 nous incluons des éléments qui ne sont pas nécessairement propres au genre FPS, comme des combats en véhicules ou ce passage où il faut sauter de glacier en glacier avec le jetpack, influencé par le genre plates-formes. Le FPS évolue et Killzone évolue avec. »