Après avoir fini Final Fantasy XIII qui, malgré ses nombreuses qualités, m’a déçu, notamment au niveau de son scénario, je décidais de recommencer un autre Final Fantasy qui, à l’époque, m’avait apporté le même genre de déception : le douzième. Cet article se propose donc de faire un retour sur un Final Fantasy qui, comme quasiment chaque épisode, a divisé.
Final Fantasy XII est connu comme ayant le Final Fantasy ayant sans doute connu les plus grandes difficultés de développement. Ainsi, alors que le titre était tout d’abord prévu pour une sortie en 2004, il aura fallu attendre 2006 (et même 2007 en France) pour voir arriver ce nouvel épisode la série dans nos petites Playstation 2. Le jeu est dirigé et scénarisé par Yasumi Matsunoto qui a créé un univers : Ivalice, avec ses races, ses lieux, ses règles propres. Fan d’histoire, Matsunoto a su inséré de la maturité dans ce douzième épisode de la série Final Fantasy. Les complots politiques ne consistent pas simplement à se faire passer pour le conseiller d’un roi afin de le poignarder par derrière mais sont le fruit de véritables manipulations. Toutefois, bien que Matsunoto ait le mérite d’avoir construit un univers relativement crédible et complexe, avec une histoire, des explications détaillées sur chaque lieu et monstres rencontrés, l’intrigue principale s’avère malheureusement peu captivante. Le scénario de ce Final Fantasy XII ne connaît en effet que peu de rebondissements et aucune scène ne s’avère réellement mémorable comme le furent certaines dans les épisodes précédents. Aussi, le charisme des personnages est inégal. Si certains sont charismatiques aussi bien au niveau du design que de la personnalité, beaucoup n’ont que soit l’un, soit l’autre voir aucun des deux et malheureusement, c’est un peu le cas de Vaan, le personnage principal auquel on a du mal à s’attacher, et de Penelo qui mérite sans doute l’oscar du personnage le plus inutile. Attendant d’un Final Fantasy qu’il m’emporte dans une histoire onirique, vous imaginez ma déception à l’époque. Pourtant, en le refaisant aujourd’hui, si l’histoire de Final Fantasy XII ne me plaît toujours pas, je me suis montré plus sensible à la richesse de l’univers. En le comparant à Final Fantasy XIII qui dispose d’un scénario un poil plus passionnant (mais juste un poil), le dernier épisode semble moins riche, moins intriguant d’autant qu’il n’y a pas, contrairement au XII, une incitation à l’exploration.
Ainsi, là où Final Fantasy XII va surtout tirer son épingle du jeu, c’est sur son gameplay. L’épisode va tout d’abord montrer que la carte du monde traditionnelle n’est clairement pas l’idée la plus intéressante dans un RPG. Ce douzième épisode nous permet d’explorer un monde vaste sans toutefois être vide. Différents chemins sont possibles, avec des architectures et un écosystème différent. On a ainsi une sorte de carte du monde à l’échelle 1 : 1 que l’on aura grand plaisir à explorer dans ses moindres recoins. Les combats s’enchaînent ainsi très bien avec des monstres faisant leur petite vie, certains ne cherchant même pas à vous attaquer en premier lieu et grâce au système de gambits qui, de par sa complexité, m’a un peu dépassé lors de ma première session de jeu mais qui, pour cette reprise, m’a paru tout à fait satisfaisant et riche en possibilités. « Richesse » pourrait décidément suffire à résumer cet épisode qui propose une foultitude de choses à faire. Il est d’ailleurs notable que l’on appréciera plus Final Fantasy XII pour ses nombreuses quêtes annexes que pour son intrigue principale. En plus de la chasse aux monstres, reprise grosso modo dans le XIII, il n’est pas rare de tomber par hasard sur des quêtes annexes, simplement en discutant par hasard avec des gens. Il y a des tonnes de choses à faire dans cet opus au point que l’achat d’un guide ou au moins la consultation d’une soluce semble nécessaire pour finir à 100% le jeu à moins d’y passer des centaines heures, d’autant que certaines récompenses obtenues par ces quêtes ne sont intéressantes qu’à certains moments de l’aventure sous peine d’aimer collectionner les équipements dépassées.
Au final, refaire Final Fantasy XII à la suite du XIII vaut à ce dernier épisode de perdre quelques points dans mon estime alors que l’opus de Matsunoto m’est apparu plus plaisant. En effet, malgré son intrigue principale très ennuyeuse par moments, le jeu donne l’impression d’avoir été bien plus travaillé que Final Fantasy XIII dont il s’avère quasiment l’antithèse. On en venait d’ailleurs à souhaiter que la carte du monde à la Final Fantasy XII serve de référence pour les futurs Final Fantasy mais les difficultés qu’a connues le développement de cet épisode a sans doute dissuadé Square Enix d’avoir autant d’ambitions. En attendant, moi, je vais peut-être recommencer Final Fantasy VI qui m’avait lui aussi déçu mais qu’en refaisant, j’aimerai peut-être beaucoup plus lui aussi.
FFXII c'était quand même tellement putain de bien quand on y pense.
Enfin, il me reste pas mal d'heures à jouer...
Sinon, celui qui me laisse le plus grand souvenir, c'est le IX (que je n'ai même pas fini, je sais plus pourquoi...). Après le XII, je me le reprend et puis pour le XIII, j'attends d'avoir la PS3 qui va avec...
Loool c'est trop vrai ! j'arrete pas d'y penser on se plein on se plein mais lol la faut savoir ce que l'ont veut les gens ne sont jamais content
Tout est dit, un univers qui m'a fait rêver comme jamais, Ivalice, tout simplement le meilleur univers du jeu vidéo.
Ca me dégoute comment les joueurs l'ont dénigré (surprise la presse pas du tout).
Au même titre que Vagrant Story, on l'apprécie à sa juste valeur des années après.
J'attends avec impatience un nouveau jeu original dans Ivalice, même si je pense qu'à part un énième FFTA, ça semble dead.
Pour le XIII, j'en suis au plaine de Gran Pulse et je me suis jamais ennuyé que du bon
j'aime bien lire les ptits dossiers sur l'univers et les créatures du jeu qui étaient aussi présents dans le XII et je n'ai jamais utilisé de Gambits (au moins ça rajoute du challenge ^^)