Cet article à des risques de spoil sur le jeu du même titre , pour ceux qui ne voudrait pas être spoilé sur les divers éléments qu’on trouve dans le jeu , veuillez quitter la page merci.
Autant parfois le logo pegi me parait exagéré, autant cette fois-ci il est bien utile voir indispensable , après seulement 2h00 de jeu en m’arrêtant aux 3ème cercle (celui de la gourmandise), je n’ai pas vu une ambiance aussi malsaine, dérangeante, repoussante dans un jeu depuis un moment. L’enfer ne ma jamais fait autant d’effroi que dans ce titre. Rien qu’au tout début de notre funeste descente on peut apercevoir des âmes/cadavres hurlant sur les parois où il est possible de s’accrocher, en avançant peu a peu on remarque une sculpture en forme de crane crachant de l’eau…de l’eau ? Il me semble que cette eau est composé de silhouette et en regardant il s’agit des corps des damnés à errer dans ce lieu pour l’éternité qui entraina en moi un frisson de dégout. La où le dernier jeu de
Visceral Game m’avait pour le moins ennuyer voir déçu (aucun moment de peur sauf quand la tentacule a attrapé le pied d’Izac…), voila qu’il m’impressionne avec leur seconde production . Les plans de caméra ,l’ambiance musicales et le rendu technique/esthétique me semble vraiment maitrisé, c’est à se demander si on ne joue pas pour découvrir chaque cercle avec nos poils qui se hérissent a chaque irruption dans ces lieux sadiques que de prendre plaisir à battre des ennemis sur un
beat them all classique.
Kratos ? Le dieu de la guerre ? Que vient-il faire ici? Car dante a repris ses mécanismes de
gameplay ? Certes et alors ? Ici c’est l’aventure de dante et pas celui de
kratos , on vit les cercles de l’enfer et non la mythologie grec.
Finalement en m’immergeant à travers cette sombre aventure, j’ai vraiment l’impression que ce jeu est la matérialisation d’un livre dans toute son authenticité.
Si nous prenons l’exemple des livres adaptés aux cinémas, si nous lisons le roman avant sa production sur le grand écran, nous risquons d’être déçu sur les divers censures qui y sont opérées, or ici le cas n’est pas présent c’est comme lire une œuvre de
Stephen King et d’en voir sa véritable reproduction visuel sans éléments retirés.
Le jeu est osé voir
trash, on peut découvrir des monstres féminin dénudés sortant de leurs parties génitales des énormes pénis (rien ne le certifie , mais la forme pourrait affirmer cette hypothése), des orifices crachant du feu ressemblant à des anus, des nouveaux nés avec des lames à la place des mains ainsi que le ventre ouvert laissant apparaitre les divers intestins qui se conclue part de véritable cri de bébés une fois que ces petits démons se font frappés/tués, ainsi que la nudité qui est omniprésente afin de validé la représentation des âme humaines. Choquant , repoussant , révoltant , sont les divers mots que l’on pourrait qualifier pour ce jeu, mais n’oublions pas qu’il reproduit simplement l’enfer que décris
Dante Alighieri dans «
La divine comédie » et je trouve ça tout à l’ honneur de
Visceral Games de nous faire vivre une expérience aussi intense de monstruosité (je n’avais pas ressentit ça depuis
Shadowman sur dreamcast) déguisé par le genre
beat them all.
Je voulais faire ce petit article sur ce jeu où l’ambiance est mit en premier plan avec sont univers digne de nos pires cauchemars qui peut nous faire arrêter l’aventure si n’ont pas assez de tripes. Pegi 18+ clairement justifié, âmes sensibles s’abstenir.