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Je revois encore cette Playstation fraichement sortie et déballée m’incitant à enchainer inlassablement la démo fournie dans le pack, souvenir impérissable qui caractérise bien mon amour pour la célèbre mascotte de Naughty Dog. Une renommée malheureusement en déclin depuis l’âge d’or de la console puisque les derniers épisodes n’ont pas, à juste titre, rencontré le succès espéré. Je vais donc m’attarder sur le premier volet de la saga, complètement culte à mes yeux et véritable renouveau en matière d’aventure / plate-forme.
Tout commence dès les premières minutes avec une claque graphique d’envergure. Non, ne rigolez pas au vu des screenshots car à l’époque la 3D proposée était une petite révolution. Pour avoir refait le jeu il y a quelques temps la réalisation reste encore honorable avec des textures fines et une fluidité exemplaire. Les niveaux sont variés, colorés, et affichent de nombreux détails.
Mais la recette de Crash Bandicoot ne se résume pas si facilement, tout réside dans un gameplay réussi offrant un plaisir immédiat. Malgré quelques approximations les phases de plate-forme s’enchaînent avec facilité et notre petit bandicoot répond aux doigts et à l’œil. Reste un système de sauvegarde assez mal pensé pour ternir légèrement le tableau et gêner la progression.
L’aventure se déroule dans un cadre paradisiaque et propose par la même occasion une ambiance loufoque via un design accrocheur. Niveau sonore pas de soucis particulier, l’ensemble reste de qualité avec un côté primitif qui s’affiche à merveille. Attention tout de même car les musiques deviennent vite répétitives. En effet le jeu n’est pas simple et certains niveaux demanderont un minimum de persévérance.
Naughty Dog pose ici les bases du jeu de plate-forme 3D et influencera de nombreux développeurs. Crash Bandicoot signe donc l’avènement d’une nouvelle ère, et de fort belle manière en marquant le cœur de nombreux joueurs.