Derrière ce nom à connotation barbare ce cache un incroyable jeu d’action. Produit phare de la 360, il s’est aujourd’hui imposé comme une référence naturelle sur la console de Microsoft. Inutile donc de présenter Gears of War, mais je vais tout de même partager mon ressenti concernant la saga déjà culte d’Epic Games.
Premièrement la claque graphique est énorme. Environnements magnifiques, effets de lumière incroyables, animations de qualités, le tout couplé à des textures impressionnantes. Gears of War reste encore aujourd’hui l’un des plus beaux jeux de la console, et pour peu que vous soyez muni d’un écran HD le bonheur sera total. On regrettera un léger manque de variété au niveau des environnements, détail corrigé dans le second opus qui sera l’objet d’un autre article, mais le level design assure à lui seul une immersion sans faille.
Grosse performance au niveau sonore également. Un doublage sur joué étrangement adéquat, des effets sonores édifiants, et des musiques réussies renforcent une ambiance chaotique géniale. Car Gears of War ne se contente pas d’une réalisation de qualité mais offre une atmosphère bien authentique où barbarie et cruauté se mêlent via un dénominateur commun : le sang…

L’action se déroule dans un futur proche où l’humanité décline au profit d’une race extraterrestre : les Locustes. Leur abondance et leur ténacité permettront de se familiariser avec l’arsenal disponible, somme toute assez classique hormis une tronçonneuse jouissive. Cette dernière sera l'occasion de tester votre résistance à l’hémoglobine tant elle transcende le sens du mot « gore ». Néanmoins le gameplay de Gears of War est loin d’être bourrin et si vous foncez tête baissée la mort vous attendra plus d’une fois au tournant. Il faut donc sans cesse jouer avec les cachettes disponibles (derrière un baril, un muret, etc…), sortir un bref instant pour arroser les opposants, avancer jusqu’à un autre endroit un tant soit peu abrité, et ainsi de suite. Je schématise mais le gros de la progression se déroule ainsi, et l’interaction avec les décors reste primordiale.
La jouabilité ne demande qu’un petit temps d’adaptation avant de se mouvoir et de viser habilement tant le placement de la caméra s'avère astucieux, une réussite pour un genre davantage servi par le PC. La gestion de l’inventaire reste simpliste mais très bien pensée. Ainsi vous ne pouvez garder que deux armes lourdes, un flingue, et des grenades. Il faudra donc sans cesse fouiller cadavres et recoins pour renflouer son matériel.

Mais si le mode solo est déjà excellent la coopération relève carrément du divin. Rien de spécial pourtant, juste un écran splitté réduisant inévitablement la lisibilité. Néanmoins la dimension stratégique prend tout son sens et le plaisir s’en trouve décuplé. L'aventure en soit reste assez courte mais se recommence régulièrement dans différents mode de difficulté, sans parler du on line très attractif et des nombreux succès à débloquer.
Au final voici un jeu d’action frénétique sans faille, à mi chemin du FPS et proposant un gameplay recherché. Désolé pour l’originalité mais je ne peux qu’admettre l’unanimité des critiques, Gears of War invente une alchimie parfaite et propose un univers atypique servi par une réalisation bluffante.

