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Après deux RPG d’envergure j’ai choisi un sujet radicalement différent. La série des Metal Slug ne vous est certainement pas étrangère, débutée en 1996 elle prospère encore de nos jours avec des compilations sur divers supports. Mes connaissances se limitent aux épisodes suivants : Metal Slug Super Vehicle, 2, X, 3, 4, et 5. Cinq volets et demi (le X étant un remix des deux premiers) que je vais traiter comme un ensemble.
J’ai longtemps associé un sentiment à cette série : la frustration. Ne me regardez pas ainsi, je vais m’expliquer. Comme beaucoup j’ai d’abord découvert Metal Slug via l’arcade. Encore jeunot dans ces années 90 je regardais plus que je ne jouais, et lorsque, enfin décidé à mettre 10 fr dans la borne, c’était pour une partie bien éphémère. Derrière ce passage fort inintéressant de mon adolescence se cache deux idées principales. D’une je me suis réellement investi dans cette saga que bien plus tard, et de deux la difficulté hallucinante en est presque devenu sa marque de fabrique.
Bon essayons de structurer un minimum mon dossier, car j’en oublie l’essentiel. Metal Slug est un shoot 2D en scrolling horizontal, vous progressez envers et contre tous avec votre pauvre personnage sans oublier de ramasser les divers bonus qui permettent d’améliorer l’artillerie. Un arsenal important allant des armes de bases ; pistolet, couteau et grenade, au shotgun, lance-flamme ou autre cultissime « heavy machine gun » ! S’ajoute également l’utilisation de divers engins tel les tanks, avions de chasses, sous-marins, etc… Si je traite ce dossier sans réellement distinguer les épisodes c’est bien parce que les nouveautés interviennent seulement la dessus, chaque volet apportant quelques nouvelles armes et niveaux inédits. Le gameplay ne change jamais, et tant mieux ! Jouissif, c’est le mot qui sortira de n’importe quelle bouche après une partie de Metal Slug tant les commandes sont accessibles (touches directionnelles / tirer / sauter / grenades) et offrent un plaisir immédiat. Néanmoins comme je le disais plus haut finir le jeu relève de la performance tant la difficulté est grande.
Béni soit le PC. Bien qu’étant un collectionneur assidu c’est en effet via un émulateur Neo-Geo que j’ai pu découvrir ou redécouvrir tous ces softs. Vu le prix de la console et des cartouches aujourd’hui je l’avoue sans honte…
Techniquement chaque volet impressionne, tirant partie des formidables capacités en matière de 2D du support. C’est fin, fluide, ça explose dans tous les sens et nos yeux en redemandent. Bien sûr restons dans le contexte mes amis, Metal Slug datant de 1996 si ma mémoire est bonne. Les décors sont très variés, allant de la ville au désert, en passant par des environnements sous marins ou verdoyants. Je vais essayer d’appuyer cette variété via les screens et vous renvoi donc à eux.
Niveau sonore si les musiques restent assez quelconques les bruitages typiquement arcade vous aiderons à plonger dans l’ambiance déjantée de Metal Slug. Le côté cartoon du design et la variété des environnements composent un univers très attachant. Scénaristiquement on repassera, vous choisissez l’un des bonhommes proposés et partez délivrer les otages en bottant les fesses de soldats, monstres et cie. Car Metal Slug ne serait pas Metal Slug sans son bestiaire et ses boss gigantesques, exploitant bien souvent la totalité de l’écran si ce n'est davantage !
Bien que chaque épisode soit constitué de quelques niveaux seulement on y revient sans cesse, en résulte une durée de vie infinie. Metal Slug représente l’excellence du shoot'em up, un divertissement incroyable qu’il est bien évidement possible de partager en coop. Une saga bonifiée par le temps, impérissable.
Mais ça reste pour moi un des meilleurs défouloir jamais inventé.
GG ton article.