Les humains ont toujours éprouvé le besoin de classifier leurs congénères. Mettre des étiquettes sur les personnes, les ranger dans des cases prédéfinies, permet de nous positionner par rapport aux autres mais aussi de mettre en exergue le sentiment d’appartenance à un groupe qui résulte en grande partie d’un besoin sécuritaire de se sentir entouré de personnes partageant les mêmes codes et valeurs. Ainsi, on peut vivre sa vie en tant qu’individu différencié de la masse sans être seul au monde. Peut-être peut-on déceler dans ce comportement la perpétuation de la tribu ancestrale… C’est également un moyen très rapide de savoir à qui on a affaire et d’adapter ainsi son comportement.

Certes, cette adaptation résulte en grande partie des préjugés inhérents à chaque classification. Cette dernière donnée est souvent source de conflits car les préjugés faussent en effet trop souvent les relations en stigmatisant les groupes d’individus. On s’aperçoit tout au long de l’Histoire que la cohabitation entre ces différents groupes d’individus classifiés (volontairement ou non) n’a pas toujours été facile : jalousie, mépris, affrontements allant même parfois jusqu’à la tentative d’éradication. Dans ces conditions, la personne voulant changer de classe se heurte à l’hostilité de son nouveau groupe autant qu’à l’opprobre de l’ancien. Les interactions sont donc peu nombreuses.

Mais afin de ne pas trop t’ennuyer, toi lecteur qui est sur ce site dédié au divertissement vidéoludique, nous allons resserrer notre analyse sur les produits culturels et plus précisément sur les jeux vidéo...