Mettant absenté quelques temps,
quelle ne fut pas ma surprise de voir a mon retour l'absence du moindre article concernant la dernière adaptation des studio Marvel,
X-Men : Le Commencement (First Class en V.O, merci la trad).
Car si il y a bien une adaptation Marvel qui mérite qu'on en parle, c'est bien celle ci.
Retour sur une réussite surprise.

A la sortie de son excellent Kick Ass, Matthew Vaughn est nommé réalisateur du nouveau X-Men.
La tache n'est pas facile, il faut passer après les passables volets de Singer, la tombe creusé par X-Men 3 et les funérailles de la franchise perpétré par X-Men Wolverine.
Tout cela devant bien sur être fait en tout juste un an (ben oui chez la Fox on a pas de film mais on a des dates de sorties).
Mais le bougre ne s'offusque pas de la difficulté de la tache et s'attèle a son travail tombant dans la discrétion la plus totale au profit de la réalisation jusqu'à quelques mois avant sa sortie.
Et dès lors le public et rassuré, les bandes annonce laisse espérer enfin une adaptation digne de la franchise.
1960, la guerre froide fait rage. Face a l'imminence d'un conflit nucléaire, le gouvernement américain se voit proposer les services d'hommes doté de pouvoirs, l'évolution de la race humaine, les mutants.
Officiellement annoncé comme un prequel, mais officieusement espérer comme un reboot inavoué, X-Men First Class n'a que peu de chose a voir avec ses prédécesseur (ou suite, dans la chronologie des films).
On nous promets la rencontre de Xavier et Magneto et ce sera l'un des enjeux du film, mais pas le seul. Car le film ne se contente pas de s'appuyer sur l'univers mis en place dans le reste de la saga au dépend du scénario (qui a dit Wolverine ?!), c'est tout le contraire.
D'abord on change d'époque, apportant un vent de fraicheur bien nécessaire.
Comme promis par le réalisateur, on se retrouve dans une ambiance sixties non sans rappeler les James Bond du bon Sean Connery.
Ensuite, le scénario se suffit à lui même et dépasse la majorité (si ce n'est tout) ceux des adaptation Marvel.
On garde la critique social de la peur de la différence, en rajoutant les enjeux de l'époque en toile de fond et en approfondissant le tout par la période camp de concentration de Magneto (mieux géré et plus présente).
La CIA ayant réellement fait des recherche sur les pouvoirs surnaturels, la présence de ces sur-hommes s'intègre parfaitement a l'époque et à ses enjeux.
Bien ficelé du début a la fin, il est servit par une réalisation au petit oignon.
Matthew Vaughn nous refait une démonstration de son savoir faire par un rythme calibré a la perfection (on ne s'ennuie jamais), et un mélange de genre, entre film de super héros, critique social, humour très subtilement placé (une réplique par ci, une autre par la, rien a voir avec le reste des blockbuster) tout comme les référence au comics (et aux films).
La réalisation souffre toutes fois d'un défaut majeur, le film ayant était fait aussi rapidement que la fuite de DSK du Sofitel (merci la Fox), la post production à du bâclé des effets spéciaux.
Premiers visés, Mystique et le Fauve dont les formes mutantes paraissent un peu cheap.
Quelques plans laisse à désiré, et le costume final déçoit.
Il ne s'agit la que de défaut mineur et la majorité des effets spéciaux sont tout a fait satisfaisant (pouvoir de Shaw, levez du sous marin … etc).
Le casting quand à lui est exemplaire, notamment grâce a ses deux pontes Xavier et Erik.
L'un offrant une interprétation jeune du grand manitou des X-Men bien loin des standard du vieux maitre Yoda et l'autre ayant absolument tout compris a l'essence même du personnages de Magneto, entres l'envies de croire a l'utopie de Xavier et son vécu qui l'en empêche.
Le film nous offrent des discussions finement mener sur leurs points de vue , s'achevant souvent sur un argument empirique d'Erik résumant la personnalité et la différence entre les deux héros : la raison s'oppose au vécu.
Un James McAvoy charismatique dépoussiérant le mythe Xavier et un Michael Fassbender parfait autant dans la colère que dans l'émotion (voir la scène ou celui tente de contrôler ses pouvoirs avec l'aide de Xavier) qui réunis forment un duo parfait.
Dans le reste du casting on saluera l'excellente interprétation de Kevin Bacon dans son rôle de méchant manipulateur taillé sur mesure.
L'intéressante histoire de Mystique et du Fauve.
On pourra cependant regretter le manque de développement des autres mutants (du coté des X-Men ou du Club des Damnés).
MAIS, et cela fait toute la différence , les X-Men se battent en équipe (la ou les autres volets proposez Wolverine vs the World, on se demande d'ailleurs pourquoi la franchise ne s'est pas appelé Wolverine des le départ), il s'entraident mutuellement et c'est la la base du Comics que les autres réalisateur avait complètement zappé !
Donc même si les mutants secondaire ne crève pas l'écran, ils ont chacun le droit a leur moment de gloire (quand je pense au fait que Cyclope le chef de l'équipe ai pu être reléguer au rôle d'amoureux jaloux sans utilité et au charisme d'une huitre dans la trilogie d'origine … :{).
A signaler aussi une bonne bande son, mettant d'autant plus en valeur l'action.
En bref vous l'aurez compris, X-Men : Le Commencement est la meilleurs adaptation des X-Men voir la meilleur adaptation Marvel. Quelques défaut du à la rapidité de la réalisation viennent cependant baisser le résultat final (romance abrégé, mutants secondaires peu développé, effets spéciaux pas toujours au top) qui aurait pu rivaliser avec le Dark Knight de Nolan. Quoi qu'il en soit le résultat final reste impressionnant, Matthew Vaughn à ressusciter la franchise comme Nolan l'avait fait pour Batman, le parallèle ne s'arrête pas la car à mon humble avis, et bien que différent, X-Men Le Commencement est au niveau de Batman Begins, si le réalisateur continue sur cette voie et corrige les quelques défauts présent (principalement du au manque de temps), on peux espérer voir une suite du niveau d'un Dark Knight.
17/20
Vu en VO.